Les libéllules pullulent sur l'étang Comme des fées clochettes Elles batifolent en tourbillonnant Telles des nuées de nymphettes
Ritournelles du printemps Viennent se poser sur un lit de dentelle Assoiffées d'amour et d'éléments Dans une danse endiablée et rituelle
La nature engourdie s'éveille Avec elle on sort d'un long sommeil Nos rêves se font plus chauds Et on observent les yeux émerveillés ce tableau
Les grands arbres étirent leurs rameaux La sève fait exploser les couleurs Les roseaux se courbent au vent doux et chaud On en oublient les douleurs, les pincements au coeur.
|