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Accueil >> xnews >> ...qui mal y pense. - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : ...qui mal y pense.
Publié par Bacchus le 12-05-2013 23:40:00 ( 1002 lectures ) Articles du même auteur



Oh ! doucement, l'ami.Tu te ris de mon nez ?
Sur ce point tu seras, et d'avance, vaincu.
Tu risques de trouver, sois-en bien convaincu,
En retour, quelques vers, peut-être bien tournés.

Voyons. Te plairait-il, pour admirer mes dons,
De sentir leurs effets, avant que mon sang bouille.
Je sors mon espadon, avant qu'il ne se rouille.
Tu en reste saisi ? J'en demande pardon.

Non, je ne tiens pas trop à jouir de ta frayeur.
Ton silence suffit, ce sera ma conquète.
A la fin de l'envoi, si tu veux faire la quète,
Aie un peu d'amour-propre et va la faire ailleurs.

Tu croyais bien pouvoir me prendre pour un fou,
Moi qui suis de noblesse, et en plus, fier gascon !
Regarde bien, l'ami : d'ici jusqu'au balcon,
Ne vois-tu pas de qui, de nous deux, on se fout ?

Accepte, sans douleur, au fond de ton acquis,
Ce doigt de savoir-vivre, et puis, je t'offre, en plus,
L'onguent du pardon, un cadeau de Vénus,
( C'est une amie à moi, qui s'en est bien servi . )

Ainsi, tu veux partir, sans goûter de mon don...
Tu as l'air bien pressé, tu files dare-dare;
Tu vas en quelque lieu ? Tu vas être en retard ?
Tu t'avoues donc, ainsi, vaincu par abandon.

Cyrano, c'est connu, n'aime pas qu'on le moque,
Et s'il sourit parfois, c'est pour vous mettre à l'aise.
Mais n'insistez pas trop, attendez qu'il s'apaise;
Ne laissez pas briller le fer de son estoc.

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 13-05-2013 19:03  Mis à jour: 13-05-2013 19:03
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: ...qui mal y pense.
Sais tu bien quel émoi, en moi tu fais naître
En parlant beau ainsi de ces grands parleurs
Ces gascons aux coeurs fiers, figures sans maître
Indomptés peut-être, mais si hauts en ardeur
J'en suis née, j'en suis fière, ce sont là mes pères
Gueulards et généreux, que nul ne fera taire. .
Chapeau bas monseigneur, leur noblesse est le coeur.
Des coeurs qui bien souvent bousculent les pudeurs
Payse des cochons, j'en connais les plaisirs
Les polissonneries, les lestes éclats de rires
"Je sors mon espadon, avant qu'il ne se rouille."
Vaincu? gageons que non, eh ! vieille fripouille.....
Je sais les mots fleuris, jeux d'aimables coquins,
Qui parlent et parlent encore, hi hi hi hi pour rien !!!!

Merci
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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