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Poèmes confirmés : Ah les femmes !
Publié par Loriane le 08-06-2013 14:30:00 ( 1328 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes confirmés




Etre une femme est une expérience intérieure
Ce qu'il en est de perte de soi, n'est compris
Que de celle soumise, qui a payé le prix
Faite d'une somme d'humiliation de douleurs.

Le poète disait à la femme rebelle :
"En mesurant le peu que vous avez conquis".
Ce peu est juste le droit d'être qui je suis.
Disait celle qui refusait de n'être que belle;

Ni sotte, ni pucelle, je veux libre croire en moi
Je veux dans ma bouche que des mots qui sont miens
je veux dans ma couche, mon alter ego pour lien
Dans la cité, le droit, parler, voter les lois.

Au bout de ma longe trop longtemps j'entendais
Des voix tyranniques, en maître parler de moi
M'écerveller et dire ce que je ne suis pas
Des anathèmes castrateurs me stérilisaient.

Je ne suis pas née pour être dictateur
Pas plus que je ne suis née pour être esclave
Et je ne suis pas née pour aller à la chasse
Pas plus que pour être la proie du chasseur.

je confesse avoir le goût des gestes courtois
J'ai vu tant de mains tendues me mener au lit
Et claquer ma porte au nez le déduit fini.
J'aime l'aide pour tous, à homme, femme on la doit;

Tu as de si beaux yeux, me disait le charmeur
Quand il lorgnait sur ma partie la plus charnue
Ses précautions concupiscentes que pour mon cul
Regard oblique, occultant mon esprit, mon coeur

Coquettes, mais pas bêtes, pour vous séduire encore
Nous souffrons mille morts, et face à nos miroirs
Essayons nos toilettes, remplissons nos placards
Pauvres, inquiètes affamées, pour vous offrir nos corps

Au jeu de la séduction, j'amuse mais ne ment
A mes beaux yeux, dissimulés sous le fard
j'ai favorisé la vérité du regard
J'offre mon amour vérité, d'humain pensant.

N' aurions nous d'attraits, qu'au jeu de femme enfant ?
Notre image troublée, sournoise, sotte et trompeuse.
Pour votre libido, sommes nous dangereuses ?
Devons nous faire l'affront, de feindre tout le temps ?

La soumission est sale, j'aime l'homme sans conflit
Femmes complètes, en paix, sans crainte ni dévotion
Sans relation de force, ni revendication
j'aime dans l'air clair et pur, sans rancœur l'homme chéri.

je suis tout à la fois, être libre et aimant
Je suis née pour donner la vie, tendre maman
Tu es né pour protéger la vie, père puissant
Demande à Bambi, qui est le plus important ?


Lydia Loriane Maleville



Humour ordinaire de la misogynie passée pas encore passée :

Si les femmes étaient indispensable, Dieu en aurait une !

Une femme belle est le paradis des yeux, l'enfer de l'âme, et le purgatoire de la bourse.
Bernard Fontenelle

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Bacchus
Posté le: 08-06-2013 17:03  Mis à jour: 08-06-2013 17:03
Modérateur
Inscrit le: 03-05-2012
De: Corse
Contributions: 1186
 Re: Ah les femmes !
Comme je te disais,Loriane, je crois commencer à te connaître car je n'ignorais pas ton dur cheminement dans la vie, sur le parcours que tu t'étais tracé. Mais je ne suis plus très jeune et pourtant, je n'ai pas souvent rencontré de femmes aussi déterminées que tu l'as été. Beaucoup étaient résignées, beaucoup aussi se complaisaient dans une féminité qu'elles trouvaient avantageuse et bon nombre ne se posaient même pas de questions sur leur condition.
Dans le milieu dans lequel j'évoluais, mes pensées, mes réflexions, tout ce que je pouvais ressentir sur cette injustice, dans un environnement où les femmes battues, violées et humiliées se taisaient parce qu'elles n'imaginaient même pas que leur sort puisse être différent, dans ce milieu, je devais me fondre en me taisant.
Jusqu'au jour où j'ai été assez grand et fort pour pouvoir intervenir, là où ça me faisait le plus mal.
Alors, on peut en parler, bien sur, du devenir des femmes, mais la route sera longue, très longue.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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