L’impure
Toi l’impure dont je dévore le corps, Disgracieuse dont les noirceurs comme des onyx, Aigres, ont le goût du styx, Moi qui te mord l’anthélix, Ton visage, monstrueux comme Phoenix, La spirale laide de tes yeux tel des hélix, Ton corps mal aimé ressemble à la nixe, La nixe impure de mes rêves ptyx, Toi, vision déplaisante, brûlant les yeux comme le Phénix ! Ton regard hargneux tel celui d’un strix, Avec plaisir je déchire ta matière prolixe, De mes âpres pensées tu es l’antéfixe, La douleur sur ton affreux ventre abrupte je fixe, Je souris et jouis sur notre rixe, Sur ton éternel souffrance pullulent les lixes ! De mes tentacules je grave les maux qui te meurtrissent encore !
|