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Poèmes confirmés : La maison de Kerlann
Publié par cuga le 20-04-2016 14:40:54 ( 742 lectures ) Articles du même auteur



La maison de Kerlann,


Leur masse ombragée cache un peu l’horizon,
On devine pourtant le bleu du golfe vert :
Les très hauts marronniers du parc de la maison
Y dessinent des lignes qui séparent la mer.
Et, sur la traînée sombre on aperçoit des voiles,
Qui semblent naviguer sur les faîtes feuillus,
Taches multicolores et comme autant d’étoiles,
Qui dansent sur les flots dans le vent rabattu.
Et puis, en descendant le jardin en terrasse,
Le large à ma vue, un moment est caché,
Le chemin enroché façonne en cuirasse,
La falaise qui plonge dans les ondes nacrées.
Tout en haut de l’allée je vois dans une brume,
Ma mère me faire un signe, dans son peignoir blanc.
Je descends vers la grève et les genêts parfument,
Le sentier escarpé qui rejoint l’océan.
Au-dessus des grands arbres émerge la maison :
On dirait un bateau en train de bourlinguer,
Ou bien encore un phare, posé sur un balcon,
De verdure et de ciel aux nuages froncés.


Cuga – Bretagne (Extrait)

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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