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Accueil >> xnews >> Saint Dizier - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Saint Dizier
Publié par Loriane le 09-02-2012 21:40:00 ( 1088 lectures ) Articles du même auteur



Saint Dizier

Ta petite main dans la mienne,
Nos pas font leurs traces,
Sur le blanc vierge de la plaine,
Et le bleu froid nous enlace,
Du vallon sombre,
Les arbres engourdis,
Frémissent dans l'ombre,
Que la bruine transit.
Le vent âpre des monts jurassiens,
Nous tient, nous pétrifie,
Sous son souffle draconien,
Nous éprouve sans répit.
Va vers l'absidiole notre pèlerinage,
Au pied de l'abbaye,
Lieu où gît le sarcophage,
Là, Saint Dizier perdit sa vie.
Derrière les maisons, les saloirs,
Le clocher-porche Germain,
Annonce l'oratoire,
Oeuvre des mérovingiens.
Entrons dans le mausolée,
Dans le caveau de pierre,
Funèbre et pétrifié,
Dans l'obscurité polaire,
Tombeau du Saint martyrisé.
La crypte glacée, obscure,
Sépulture de pierres gelées,
Royaume de froidure,
Sans ondes, de vies écrouées.
L'eau meurt dans la terre, s'arrête;
Se fige, dure, sous nos pieds,
Notre sang d'échecs, en défaites
Ne peut nous réchauffer.
Nous savons les psychopompes
Sinistres inhumains nous mortifier,
Attendre de nous corrompre.
Anges et dieux, tous en comités.
En séjour frissonnants nous garder.
Tous, Azrael, la Camarde, Shémal.
Sous terre loin notre astre vital,
Soumis au froid fatal,
Le corps que la brume nimbe
Durci tel le métal,
Ou, inertes dans les limbes,
Dans la glace sidérale
Près de Régenfroid,
Squelette au lit de bois,
Nous emporte vers l'état létal
Royaume divin du froid.

Lydia Maleville

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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