| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> Ai-je bien fait des cauchemars? (réponse au défi de la semaine) - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Ai-je bien fait des cauchemars? (réponse au défi de la semaine)
Publié par Istenozot le 23-01-2018 21:11:56 ( 701 lectures ) Articles du même auteur



Ce poème est ma réponse au défi du 20 janvier dernier de notre ami Serge :

http://www.loree-des-reves.com/module ... hp?topic_id=5013&forum=21


Il est des nuits où j’ai voulu faire des songes
En me disant à moi-même : vas-y et plonge !
De leurs bienfaits, je désirais être l’éponge,
Mais quelques malheurs m’ont poussé à ce mensonge.

Les cauchemars ont colorié tant de mes nuits.
Ils arrivaient en catimini et sans bruit.
Mes yeux ne pouvaient vraiment pas les éconduire
Et mes oreilles faisaient tout pour les séduire.

Sur mon corps affaibli et ma tête enchaînée,
Sont venus s’asseoir tant de monstres déchaînés.
Ils étaient les spectres de mon jardin souillé
Par les souffrances, devant moi, agenouillées.

Ces laiderons cruels me chantaient les ténèbres
Et m’entraînaient très loin dans des destins funèbres.
Leurs corps étaient recouverts de pointes de fer
Qui me faisaient craindre les affres de l’enfer.

J’ai pu voir aussi parfois de méchants vautours
Qui, au dessus, de mon lit dessinaient des tours.
Ils plantaient leurs doigts crochus dans ma peau séchée,
Faisant de moi un être meurtris, écorché.

D’autres fois, je pensais faire des cauchemars,
Mais croyez-moi, ce n’étaient que des racontars.
Ils avaient l’efflorescence de la folie,
Et de sa grâce, mon âme était embellie.

Je finis par penser qu’ils sont un mal utile.
De mes ombres passées, ils sont la terre fertile
Sur laquelle fleurira le meilleur de moi-même,
Appelant mon esprit à un nouveau baptême.

En écrivant ces vers, j’ai sans doute été con.
Je vous ai livré des rêves aux contours abscons.
Alors réveillez-moi ! Par un heureux hasard,
Tout cela n’est peut-être qu’un grand cauchemar !

Jacques HOSOTTE

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Titi
Posté le: 24-01-2018 10:06  Mis à jour: 24-01-2018 10:06
Administrateur
Inscrit le: 30-05-2013
De:
Contributions: 1622
 Re: Ai-je bien fait des cauchemars? (réponse au défi de...
Mon cher Isté, voilà un écrit qui pourrait être le thème d'une étude ayant comme intitulé: «Rêves ou cauchemars".

Tout songe est mensonge prétendent certains érudits de la chose, alors qu’aux yeux d’un songeur tout rêve de voyage est déjà un voyage !!!
Mais ils ignorent, ces farfelus du bulbe, que les poètes, tel Isté, ne sont pas des êtres normaux au sens premiers du terme.

Eh Oui mon cher Jacques les poètes, les érudits de la rime, les aèdes de la belle ode sont des rêveurs impénitents, des utopistes du quotidien qui s’attachent à penser que les jolis mots de notre belle langue sont en mesure d’adoucir les vilains maux de notre existence.
Aussi, que j’aime ces d’élucubrations dont ton poème fourmillent et que permet ce défi, RV incontournable de la semaine laissant libre cours à l’imagination de chacun !!!

Merci Isté pour cet écrit, que cette fin de semaine te soit bonne.

Amitiés

Serge.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
57 Personne(s) en ligne (15 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 57

Plus ...