
Je ne ferai plus escale
Troublé par le monde de l’amour génial
Je désirai faire un voyage sans escale
J’imaginais sage les beaux horizons
Les yeux enfouis dans mes valises
Engoncé dans mes vieilles chemises
Je rêvais du monde de la déraison
Je suis parti vers un lieu sentimental
A l’heure du bonheur j’y ferai escale
Sur une route lumineuse j’ai flâné
Les roses veloutées caressaient suaves
La peau de mes yeux sans entrave
J’en ai touché des beautés affriolées
J’allais conquis baladin au cœur amical
Vers la joie posée d’une nouvelle escale
Le soleil brillait haut, guidait les oiseaux
Vers le nid de leurs couvées amoureuses
Et mon âme s’affolait en pensées heureuses
A tire d’ailes s’avançait la bonne saison
Le bleu de l’azur illuminait le grand chenal
J’accosterais au port de l’extase; Belle escale
Sur le fleuve de la béatitude une altière sirène
Visage pur comme un limpide cristal d’orfèvre
Déposa sur mon cœur son empreinte de fièvre
Que j’abritais dans mon féerique palais de reine
J’accédais aux merveilles d’un amour idéal
Je me devais de profiter de la clémente escale.
Je ne repartirai plus j’ai emménagé
Avec la fidélité d’un cœur jamais rassasié
Que je ne puis plus oublier
Je l’ai aimé
Encor et toujours je l’ai aimé
Pour ne plus le quitter
Je lui ai promis passionné
Qu’en son port je resterai amarré
A l’ailleurs je ne ferai plus escale
ƒC