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Re: Défi du 19 septembre 2015
Plume d'Or
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Cher Serge,
Chères Loréennes et chers Loréens,

Un grand merci à toi Serge pour ce défi truculent qui m'amuse vraiment, comme tous les autres d'ailleurs.
Mais celui-ci me ramène encore à ma chère Bourgogne.

J'ai intitulé ma réponse : "Et si nous remettions le couvert".
Admettez avec moi qu'àprès l'heure du déjeuner, ce poème est d'un a propos culinaire.

Eh Serge, bon anniversaire! Vive toi!


Mes amis, vous qui nourrissez tant chaque jour
Des désirs nombreux pour le véritable amour,
Allez y dans la lenteur sans empressement,
Et passez par la cuisine amoureusement.
Elle vous enseignera des leçons de sagesse,
Qui fera couler en vous un vin d’allégresse.

Dans la cuisine et le sexe, tout est en bouche.
Lisez moi bien. Je ne vais pas être farouche.
On dévore des yeux un plat comme une femme
Et les vifs désirs bouillants, nos organes, enflamment.
On goûte, on suce, on lèche, on aspire, on mord,
Et soyez convaincu qu’on le fait sans remords.
On déguste l’amant, on savoure l’aliment.
On trousse les fruits et on y met du piment !
A corps perdus, on avale les friandises,
Tout autant les sexes et les poitrines assises.
Mangeons, que tout ceci emplisse notre corps
Et que tous ces plaisirs nous soient des anticorps.
Et que les habits volent, et que les sauces sautent
Dans la volupté de notre être où elles sursautent.
Soyons des gourmets sexuels pour une escapade
Mais qu’elle ne devienne pas une galopade.

Il vaut mieux prendre son temps pour cueillir des fraises,
Pour taquiner le petit buisson, très à l’aise,
Et se délecter de fumets très savoureux.
Devant toutes les flammes, il faut être amoureux.
Il faut mettre tout son cœur et son beau savoir
Pour alors, à nos yeux ébaubis, laisser voir
Les douceurs fuser, croustiller et crépiter
Sans, je peux vous l’assurer, en être dépité.
Devant vous, les mets délicieux gonflent d’orgueil.
Ils tonnent, ils font sonner en vous le bel accueil.
En un moment choisi, tout doit être accompli.
Des gourmandises, notre corps doit être rempli.
Par nos désirs fougueux restés inassouvis.
Toutes ces pénétrations nous ont attendri,
Au point que nous remettrions bien le couvert.
Soyez un peu patient et mettez vous au vert
Avant les coups de chauds et le diable vauvert.
Avant les sucées suivantes prenez donc un verre
De grand vin qui, de vos ébats, vous désaltère.
De grâce, que tous les brouets soient entourés
De beaucoup d’apprêts très voluptueux et fourrés.
Et en tout cela ne manquons pas une miette,
Pour demeurer à notre affaire dans notre assiette.
Mais ne vous y trompez pas, autant dans l’amour
Qu’en cuisine, vous finirez repus en retour !

Bon dimanche à toutes et à tous.
Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 20/09/2015 14:03
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Re: Défi du 19 septembre 2015
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Cher Kjtit,

Oh le menteur! Il y a sûrement de toi dans ce poème.
Comme j'ai ri!
Je sors d'un excellent repas avec un merveilleux Volnay.
Je n'avais vraiment pas besoin du Volnay pour m'amuser ici, à te lire.
Comme c'est bon. Comme je m'amuse à participer à ces défis.

Je suis à mi-parcours de ma réponse à ton défi.
Elle sera pour demain, c'est certain.
Ce soir, cela sera trop juste.

Porte toi bien ami Serge.
Vive la vie. Et que la tienne soit très longue, pour notre plaisir à toutes et à tous.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 19/09/2015 23:06
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Re: Michel Eyquem de Montaigne 2
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Chère Loriane,

J'ai lu avec grand bonheur ce texte sur Montaigne.
Trois ouvrages occupent une place priviliégiée dans mon esprit car ils sont les livres dans lesquels je me replonge le plus : "les pensée sur moi-même" de Marc Aurèle, "les confessions" de Saint Augustin et "les Essais " de Montaigne.

Pour ma part, je trouve que Montaigne a su faire la synthèse, dans son évolution phylosophique, entre le stoïcisme, le scepticisme et l'épicurisme. je le considère comme le plus grand humaniste.

Merci pour ce texte magnifique.

Je te souhaite une magnifique semaine.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 13/09/2015 22:59
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Re: Alcide Charles Victor Marie Dessalines d'Orbigny
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Souvenirs, souvenirs,

Cela me rappelle mes études de paléontologie.
Il est un grand au panthéon des paléontologistes qui nous ont éclairé sur l'origine des espèces.

Merci Loriane.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 13/09/2015 21:03
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Re: Luciano Pavarotti
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Chère Loriane,

Quel bonheur aussi de lire cet article sur Pavarotti.
J'étais toujours ému à l'écoute de sa voix. Elle me conduisait et me conduit encore dans l'absolu!
Je pouvais en avoir la chair de poule!

Merci vraiment.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 13/09/2015 20:54
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Re: Rodolphe III de Bourgogne
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Chère Loriane,

Je lis la plupart de tes écrits mais je ne pense pas à te faire un petit mot.
Alors je le fais ici avec d'autant plus de plaisir que tu écris sur la région de mon coeur: la Bourgogne.

Eh oui, nous avons eu une grande Bourgogne qui allait bien au delà de ses frontières étriquées actuelles.
En lisant ton texte, j'ai repensé aussi au destin désastreux de notre Charles Le Téméraire qui désirait tant reconstitué le royaume de Bourgogne.

Faisons un peu d'histoire fiction. Tiens, je ferai un texte à ce sujet. Charles Le Téméraire n'est pas mort à Nancy. Il a survécu et il est devenu Roi de Bourgogne. A la bataille de Molois en Bourgogne, il vainquit les armées de Louis XI. Et ....

Merci pour tous les textes que tu nous proposes et qui font de ce site un site de grande valeur intellectuel mais aussi de partage.
Je m'y sens bien.

Amitiés de Bourgogne, bien sûr.

Jacques

Posté le : 13/09/2015 20:45
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Re: Défi du 12-09-2015
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Cher Donald,

La parole, "les premiers seront les derniers" s'appliquerait-elle à moi?
En fait, je suis rassuré, je suis assez souvent le dernier.

M'assumant sans m'assommer, cher Donald, chères Loérennes, chers Loréens, et néanmoins cher(e)s ami(e)s, je vous propose ma réponse que j'ai appelé "l'homme malade et les deux docteurs" :

Un homme souffrant en silence tristement
Se résolut à voir deux docteurs bonnement.
Avant que la grande faucheuse ne l’agite,
Il alla, d’un brillant médecin, dans le gîte.

Eh, lui dit-il, peux-tu en très bon camarade,
Faire cesser dans mon bas ventre la mascarade
Qui m’empêche vraiment d’uriner à façon ?
Et ne voulant pas finir la vie comme un con,
Je veux pouvoir mûrir de rire mais pas de peur,
Et si je dois mourir. Pas à toute vapeur !
Nenni, lui dit l’Académie avec brio,
Ne t’offusque pas de ne plus aller au pot,
Je te ferai y retourner assurément,
Grâce à la chirurgie du laser sûrement.
Mon ami, c’est la prostate qui t’est mesquine,
Lui répondit-il, avec une humeur taquine.
Après avoir été touché en haut et en bas,
L’homme décida de ne pas baisser les bras.

Il alla voir, comme prévu, un second docteur.
La prostate le gênait bien dans ses ardeurs,
Mais pas au point de la griller sous un laser.
Devant le second, il fit part de sa colère.
Je le trouve bien empressé à tant vouloir
Me charcuter, lui dit-il, ému au point de choir.
La prostate, la prostate, elle a bon dos,
Qui me dit que ce diagnostic est à propos !
Ne vous enflammez pas ainsi à cette idée,
Lui dit le second. Laissez vous examiné.
Un diagnostic complet, je vais vous proposer !
C’est une folie chez vous à tout médicaliser,
Lui dit l’homme, devenu très embarrassé,
Devant ce nouveau médecin très empressé.
La prostate est chez vous tous une vraie obsession,
Ne la poussez pas ainsi à la démission !
Ne pensez vous pas qu’il y aurait autre chose.
C ‘est très exactement ce que je vous propose
Lui dit le représentant de l’Académie.

Après quelques mois d’examens et d’accalmie,
Notre homme revient chez le second, sans ardeur,
Tant désireux d’être sorti de sa candeur.
Alors Docteur, lui dit-il, quel est le destin
De ma prostate ? Qui en fera un festin,
Le laser, où les coups violents du bistouri ?
Mon cher ami, ne soit pas pris par les soucis,
Arrête de faire en ton esprit ces calculs
Et fais chasser ceux qui sont en toi, sans recul !
Je souris à cette belle idée, me dit-il,
Car le tout premier médecin que tu as vu
Devra lyser tes calculs ainsi apparus.
Ne te fais aucun souci, ne sois pas ému,
Vraiment, Il ne touchera pas à ta prostate.
Et disons nous avec humour : prosit, prostat !

Après mes humeurs physiologiques et médicales, je vous souhaite un bon début de semaine.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 13/09/2015 18:24
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Re: Défi du 05/09/2015
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Cher Donaldo,

En fait pas du tout. La dame de mes pensées est une terrienne pragmatique qui travaille dans l'informatique bancaire et qui est, dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, excellente conseillère.
Et je suis un fidèle de la pensée : "il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier".
Ma femme aurait bien le profil de mère-grand! Sourire.

Notre époque est un peu celle du "bling bling", du paraître et du matérialisme.
D'autres philosophies frappent à notre porte qui pourraient bien faire tomber notre chateau de cartes très instable!

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 06/09/2015 11:55
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Re: Défi du 05/09/2015
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Chère Couscous,
Chères Loréennes et chers Loréens,

Whoouais! Je suis le premier. C'est bien la première fois. Pour toutes les fois où j'étais le dernier! Sourire#.

Me voici donc avec ma nouvelle que j'ai appelé le petit talon rouge (devinez l'allusion!) :

Il était une fois un homme galant que l’on appelait le talon rouge qui était très bel homme et dépensait son argent sans compter. Sa mère était désespérée d’une telle attitude et en était bien folle. Son père, quant à lui, lui avait ouvert la voie rouge sang dans ce type de comportement.

Sa bonne mère, très soucieuse de ses affaires, se décida à lui offrir un logiciel très élaboré de gestion financière qu’elle fit appeler le « logiciel rouge ». Cet outil informatique avait quelques vertus, notamment celle d’alerter le propriétaire des comptes des seuils de dépenses dépassées, mais il offrait tout autant au détenteur des comptes la voie de faire de la trésorerie sur les places boursières internationales. Notre homme s’amusait si bien de ce logiciel qu’il fit quelques bons placements et obtint des dividendes sur les places boursières de New York et de Londres.

Mais ne voilà-t-il pas qu’un jour, sa mère, mise en confiance, lui confia une grande part de sa fortune et invita son fils à se rendre chez sa mère grand, grande banquière devant l’éternel :

- Va chez sa grand mère pour lui porter les sommes que je te confie. Ces affaires étant moins bonnes, cet argent frais lui permettra de poursuivre ses transactions avec plus de facilité !

Notre talon rouge part pour se rendre aussitôt chez sa mère-grand, qui demeure à New York. En chemin, il rencontre, à Miami, l’ami d’un ami, Bernard Madoff qui lui vante les mérites de son fond d’investissement spéculatif. Pour le convaincre de lui confier ses sommes, il lui fait miroiter les dividendes qu’il pourrait en retirer. Il l’assure de sa crédibilité en lui donnant la liste de ses principaux clients : des banques, des fonds de placements et des grosses fortunes anglo-saxonnes. Le talon rouge signe un contrat avec Bernard Madoff dont le résultat est l’investissement de toutes les sommes reçues dans ledit fond.

Dès lors qu’il eut signé le contrat, notre homme s’apprête à partir. Bernard Madoff lui dit :

- Où allez vous ainsi ?
- Je vais voir ma mère-grand et je vais lui porter quelques sommes personnelles pour les placer sans sa banque.
- Où se trouve la banque de votre mère-grand, lui dit Bernard Madoff ?
- Elle est à New York.
- Je dois aller à New York également pour mes affaires. Comment y allez vous ?
- Je prends le vol d’U.S Arilines de 17h !
- Moi également, c’est merveilleux. Nous aurons le plaisir de voyager ensemble, si vous le voulez bien!

Arrivés à l’aéroport de New York, les deux hommes se séparent. Bernard Madoff s’enhardit à vouloir rencontrer la mère-grand et à vouloir en faire l’une de ses clientes.

De son côté, le talon rouge passe voir une tendre amie, si tendre, qu’ils rendent grâce, l’un et l’autre, à Aphrodite.

Bernard Madoff arrive à la banque de mère-grand. Il se fait annoncer à l’accueil :

- Je viens de la part du talon rouge. Je désire avoir un entretien avec votre directrice générale.
- Qui dois-je annoncer ?
- Bernard Madoff !
- Vous êtes le célèbre Bernard Madoff, le grand investisseur !
- Je suis Bernard Madoff en personne. Vous êtes gentil de me gratifier du qualificatif de grand. J’en suis très honoré !

Bernard Madoff arrive dans le bureau de la directrice générale et lui dit :

- Je suis Bernard Madoff et je viens de la part de votre petit fils avec qui j’ai eu un très long entretien et qui a investi une grande partie de la fortune de votre fille dans mes fonds d’investissements. Voici i le contrat que nous avons signé l’un et l’autre. Il m’a fait part du fait également, qu’ayant la signature des comptes de sa mère, vous aviez autorité pour signer ce document.
- J’ai lu les revues de presse à votre sujet. Vous représentez un fond d’investissement reconnu.

Saisie par le charme de cet homme très convaincant, mère-grand signe le contrat.
Alors que Bernard Madoff, toujours aussi soucieux de faire progresser les capitaux de son fond, commence une négociation d’approche avec mère-grand, arrive à l’accueil le talon rouge.

Il dit au chef de poste de l’accueil :
- Bonjour, pourriez m’annoncer auprès de ma grand mère ?
- - Bonjour Monsieur, bien sûr.

Notre homme saisit le code d’accès au bureau de mère-grand et y rentre :

- Bonjour Mamie,
- Bonjour mon petit. Il est inutile que je te présente Bernard Madoff. Vous avez fait affaire. Et j’ai certifié l’engagement de la fortune de ta mère dans le fond d’investissement de Monsieur. Et je m’apprête à engager une partie des actifs de la banque dans le même fond d’investissements.
- Monsieur Madoff me paraît très crédible et il a de très nombreuses cautions. Dites le à ma grand mère, Monsieur.
- Certaines grandes banques américaines ont investis avec un taux de profit intéressant, dit Bernard Madoff,
- Jusqu’à 17% par an, Mamie.
- Des banques européennes ont investis quelques centaines de millions d’euros, Madame,
- Natexis Mamie, ainsi que BNP Paribas. Ainsi que le HSBC qui a placé dans le fond, un milliard de dollars.
- De grosses fortunes m’ont confié la quasi-totalité de leurs actifs, Madame.
- Parmi lesquels Mamie, on peut compter deux anciens présidents des Etats Unis !
- Je suis convaincue. Je vais placer dans votre fond d’investissements trois milliards de dollars.

Les loups ne sont plus ce qu’ils étaient. Mère-grand n’a pas été mangé toute crue.
Intriguée par les taux de profits proposés et suite à quelques énormes pertes, mère-grand, conseillée par un ami grec – n’allez pas penser que mère-grand voulait aller se faire voir chez les Grecs-, diligenta un audit dans le fond d’investissement. Et les conclusions de l’audit furent sans appel – rien à voir avec celui du 18 juin, je vous l’assure- : Bernard Madoff avait fini par monter un système de cavalerie où il payait les intérêts des premiers investisseurs sur le capital apporté par les derniers rentrés.
Mère-grand, à la suite de cet audit, retire toutes les sommes qu’elle avait engagées dans le fond Madoff.

Elle convoque dans son bureau le zozo et lui dit :

- Monsieur, je suis devenu vert de rage. Je ne voudrais vous secouer le chiffon rouge, mais à vouloir nous prendre pour le petit chaperon rouge, et à vouloir nous croquer, je crois, mon ami, que vous êtes dans le rouge. Autant vous le dire, vous êtes devenu la lanterne rouge de notre banque. Plus aucun capital ne sera investi chez vous.
- Autant d’expressions avec le mot rouge. Ma situation est-telle à ce point rouge?
- Je crois que le rouge est mis ! Adieu Monsieur.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 05/09/2015 21:01
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Re: Défi du 05/09/2015
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Chère Delphine,

Ce défi, dois-je le voir en rouge! Non, je ne le vois pas rouge.
Je suis rouge de confusion d'avoir écrit cela!
Bon je pars boire un bon rouge, et là, je crois, je vais devenir rouge.

Ah non, ce n'est pas ma réponse. Peut être en est-ce le début.
Il me faut y mettre encore un peu plus de rouge!

Ne ris pas. Je suis dans mon bureau et la porte d'entrée a quelques tonalités de rouge.

Bises.
Amitiés de Bourgogne (de circonstance).

Jacques

Posté le : 05/09/2015 10:57
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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