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Re: Défi Nouveau.
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Exem, merci pour la suite mais j'aimerais avoir la fin. Tu nous fait languir, ce n'est pas gentil. Quand vas-tu nous présenter ce Gagzden ? Allez... s'il-te-plaît.

Posté le : 13/05/2014 06:45
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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Je suis d'accord avec Couscous, qui est-IL ?

Posté le : 13/05/2014 08:03
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Re: Les expressions
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« Donner du fil à retordre »


Causer des difficultés, des ennuis, des embarras à quelqu'un.


Le sens actuel de cette expression date de 1680 et son origine la plus courante, une fois qu'on la connaît, paraît très claire.

Autrefois, "retordre du fil", c'était assembler en les torsadant deux ou trois brins d'un fil plus fin pour constituer un fil épais et plus résistant.
Or, il semble que, contrairement au simple filage qui pouvait se faire presque sans y penser, obtenir un fil retors uniforme et à l'épaisseur à peu près régulière était un travail extrêmement difficile, entre autres en raison de l'inégalité des fils constituants.
Et cette difficulté aurait été suffisamment importante pour donner naissance à notre expression.

Cependant, on doit quand même noter que, avant son sens actuel, vers 1630, cette expression a d'abord signifié "se prostituer" sans qu'on sache réellement expliquer pourquoi.
De là à imaginer que l'origine la plus répandue n'a été imaginée qu'a posteriori...

Posté le : 13/05/2014 11:14
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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Mes chers amis ! Mes chers amis !
Je réponds à votre appel exprimant le désir de connaitre Gagzden ! Hélas cette histoire est trop longue our être imprimée ici ou même en texte sur l'Orée.
Mais afin de vous faire plaisir, je vous en mettrai de courts extraits jusqu'au moment où vous vous en lasserez.
Donc, voici.



Perplexe, je jetai un regard distrait sur la carte de visite puis la glissai discrètement dans ma poche. Rose-Marie, également décontenancée par cet incident, n'avait pas encore prononcé un mot. Je lui demandai si elle désirait prendre un autre chocolat chaud. Dès qu'elle me répondit par la négative, je me portai volontaire pour payer l'addition et proposai sans perdre de temps de nous en aller.
Une fois dehors, je prétextai une course urgente pour me débarrasser de ma maîtresse et rentrer chez moi réfléchir sur l'incident qui allait devoir changer le cours de mon existence.
De retour dans mon appartement, je m'interrogeai sur ce qui venait de se passer au café. Je me demandai si je pouvais prendre au sérieux le petit bonhomme. Sur le point de conclure que sa mine ridicule ne pouvait être que celle d'un plaisantin, ses paroles me revinrent en mémoire. Je dus alors me rendre à l'évidence qu'elles formaient dans le cadre de mes propres pensées, une coïncidence si mystérieuse qu'il m'était impossible de l'ignorer. La probabilité, pensai-je, de faire avancer mes recherches grâce à ce savant de passage à Paris était négligeable. Toutefois, si je considérais la vie comme n'obéissant qu'imparfaitement aux lois mathématiques, cette probabilité devenait une possibilité que je ne pouvais me permettre de négliger. Sur cette déduction, j'en conclus que je devais aller rendre visite à ce monsieur Gagzden.
Le lendemain je pris un taxi afin de me rendre à l'adresse indiquée sur la carte de visite que j'avais tirée de ma poche et tendue au chauffeur. Ce dernier était un grand gaillard avec de larges épaules. Une grosse tignasse noire poussait sous sa casquette qui, soumise à cette pression, n'arrivait pas à lui recouvrir la tête et se tenait en état de lévitation au dessus de son front. Ses traits étaient durs et graveleux. Il était doté de trois moustaches : une autour de chaque œil et la troisième, une petite brosse brune qui sortait perpendiculairement de sa lèvre supérieure. Il étudia le bristol, fronça ses moustaches supérieures et lança par dessus son épaule :
« Ah ! Rue de la Bouverie. »
Je craignis un instant qu'il n'allât rouspéter et me prier de descendre du taxi mais, à mon soulagement, il mit la voiture en marche sans protester.
Après un bon bout de chemin - car j'habitais au sud de Paris - nous pénétrâmes dans le quartier des Halles. La Citroën se mit à circuler lentement dans les environs, cahotant sur les pavés et rasant les murs des rues étroites. J'eus, peu à peu, l'impression que nous tournions dans un labyrinthe mais je n'arrivais pas repérer un seul endroit qui, si c'eût été le cas, n'eût pas manqué d'attirer plus d'une fois mon attention dans une ronde où mes passages en un même point se fussent nécessairement répétés. Le bruit du moteur réfléchi par les parois qui nous entouraient de près revenait, amplifié, m'assourdir. Tout ce bruit et toutes ces secousses m'avaient distrait car je réalisai à peine que les rues étaient désertes. Le chauffeur arrêta son véhicule.
« Ça m'a l'air d'être ici, fit-il en pointant une ruelle qui débouchait dans celle où nous nous trouvions. »
Il ajouta brusquement :
« Mon bon monsieur vous allez devoir y aller à pied car moi j'passe pas ! Je regrette beaucoup mais moi j'passe pas. »
Son ton était si catégorique que je ne songeai pas à m'élever contre sa décision bien qu'elle me parût arbitraire et mal fondée puisque la rue qui lui semblait infranchissable m'apparaissait, à moi, être plus large que celle dans laquelle nous étions stationnés. Je lui réglai donc la course sans discuter. Au moment où il allait enclencher la première mes yeux tombèrent sur la plaque et lorsque j'y lus le nom je criai au chauffeur :
« Hé ! Ne partez pas ! Vous vous êtes trompé d'adresse : ça n'est pas la rue de la Bouverie !
- C'est quoi alors ? me dit-il, de mauvaise humeur.
- Rue de la Beuverie ! De la Beuverie !
- Bouverie ! Beuverie ! C'est la même chose !
- Mais non ! Ne vous en allez pas !
- Je regrette, mon bon monsieur, mais de toute façon, moi j'passe pas. »
À ces mots, il porta la main à sa casquette, embraya et la Citroën fit un bond en avant, me laissant sur le trottoir, enveloppé de fumée et fumant de colère.

Posté le : 13/05/2014 16:35
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Re: Défi Nouveau.
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Merci à tous pour vos commentaires, je suis très touché !!!

EXEM, je suis très intrigué par ton histoire. Elle me fait un peu penser à ces nouvelles russes qui introduisent dans le réel et l'habitude une sorte de fantastique, un personnage extraordinaire dans ses pensées et ses attitudes, quelque chose de presque absurde mais qui semble pourtant si réel. En tout cas, j'ai hâte de rencontrer ce fameux homme qui connait le secret de l'amour !

Posté le : 13/05/2014 19:04
_________________
Le soleil n'est qu'une étoile du matin.
H.D Thoreau
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Re: Censuré?!...
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La vie en société impliquera toujours la censure aussi longtemps que les individus ne pratiqueront pas l'auto-censure.
La vie commune exige, pour sa survie. un comportement adéquat au respect des règles communes.
La partie sombre de chaque individu, l'expression des instincts non maîtrisés s'avèrent toxiques.
Cette incapacité à se contrôler et cette revendication d'une liberté qui n'est qu'une affirmation du rejet des autres est semblable à l'ambivalence de l'adolescent à la fois opposant et malgré tout dépendant, cette absence de maturité mène souvent à la Sociopathie, ces personnes antisociales expriment une révolte aussi dommageable pour eux que pour leur environnement social.
Il ne faut pas confondre la censure avec le fait de cacher des faits ou actes que l'on veut garder secrets dans un but précis. il s'agit là non pas de censure mais de mensonges délibérés, de manipulation volontaire dans un but précis.
Cette croyance en la théorie du complot est très répandue, et que ces craintes soient ou non fondées il n'empêche qu' elles correspondent à un besoin de croire à un univers mystérieux qui nous échappe, c'est le mécanisme de la paranoïa né de la peur de ne pas pouvoir tout contrôler.
C'est autour de ces deux axes : le besoin de domination et la peur de ne pouvoir dominer que se situe la censure et la paranoïa de la théorie du complot.

Posté le : 14/05/2014 08:11
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Re: Défi Nouveau.
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Exem, tu n'es pas sympa ! On ne sait toujours rien ! Où est ce personnage bizarre ? Qui est-il ? De quoi a-t-il l'air ? La suite !!!

Posté le : 14/05/2014 08:32
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Re: Les expressions
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« La cerise sur le gâteau »


Le petit détail final qui parfait une réalisation.
L'avantage supplémentaire.
Le comble, le bouquet ironiquement.


Nous avons simplement ici affaire à une métaphore pâtissière, par comparaison avec ce superbe gâteau sur lequel trône, au milieu, une belle 'cerise' d'un rouge parfaitement naturel, petite touche de décoration finale qui rend la pâtisserie plus appétissante au risque, parfois, d'être cruellement déçu une fois la première bouchée avalée.

Cette expression n'est qu'une traduction exacte de l'expression anglaise "the cherry on the cake" ou de sa variante "the cherry on top" "la cerise sur le dessus ", sous-entendu : du gâteau dont la date d'apparition n'est, semble-t-il, pas connue, mais dont l'origine ou le sens est on ne peut plus limpide.

On peut noter que, dans les pays anglo-saxons, on utilise aussi avec le même sens "the icing on the cake", la métaphore portant cette fois sur le glaçage sucré dont on recouvre certaines pâtisseries.



Posté le : 14/05/2014 10:34
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Re: Les expressions
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« Pas piqué des vers / hannetons »


Parfait, excellent, exceptionnel, très réussi, formidable...
Bien conservé, intact.


Lorsque le bois des anciens meubles est envahi par les vers, on dit qu'il est 'piqué' par ces animaux rampants, en raison des traces laissées par les nombreux petits trous visibles à la surface du bois.
Il va de soi que l'état de tels meubles est très loin d'être considéré comme parfait ou exceptionnel.
Dès le XVIIe siècle, on utilisait déjà "piqué de vers" pour désigner des vêtements mités ou du bois rongé par les insectes.

Le hanneton est un insecte paysan qui s'attaque, qu'il soit encore larve ou adulte, à différents types de plantes dont les céréales c'est pourquoi on peut le qualifier de céréales killer. Il est assez vorace et rend impropres à la consommation, donc plus qu'imparfaites, les plantes dont il se régale copieusement.

On imagine aisément que l'inverse de "piqué de vers" qualifie quelque chose d'intact, bien conservé, en parfait état et, par extension, quelque chose d'exceptionnel ou d'excellent.
La version 'hannetonnée', est apparue au XIXe siècle, un peu après sa soeur avec exactement le même sens.

Cette expression serait attestée en 1832 dans "les amours de Mahieu" pour désigner une belle jeune fille, fraîche, en pleine santé, apte à satisfaire les besoins de galipettes du bossu paillard héros de l'ouvrage.
La signification actuelle apparaît au début du XXe siècle.

"Il est d'ailleurs chanté dans une chanson populaire : "Hanneton prend sa faucille, larirette, larirette..."

On utilise aussi parfois cette expression pour désigner un langage ou un écrit salace ou très vert.

Posté le : 15/05/2014 12:00
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Re: Les expressions
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« A bon entendeur, salut ! »


Que celui qui comprend bien ce que je veux dire ou ce que j'ai dit en tire profit ou fasse attention !


Cette expression qui date du XVIIe siècle est en général une menace, un avertissement plus ou moins voilé.

Qu'est-ce que ce mot 'entendeur' ?
Celui qui mange n'est-il pas un mangeur, celui qui marche un marcheur et celui qui râle un râleur ? Eh bien un 'entendeur', mot qui n'est plus maintenant employé que dans cette expression, c'est quelqu'un qui entend.
Mais ici, le verbe 'entendre' doit être compris comme il était aussi employé autrefois pour signifier 'comprendre', comme dans les anciennes locutions "entendre à demi-mot" ou "entendre la plaisanterie".

Quant au 'salut', il ne s'agit pas du tout d'une salutation, mais du fait d'échapper à un danger ou à une souffrance.
Autrement dit, "celui qui a bien compris trouvera son salut".

Cette expression pourrait être une allusion à la parole de l'Évangile "Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende" Matthieu, XIII.

Posté le : 16/05/2014 13:21
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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