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Re: Défi d'écriture du 27/01/2014
Plume d'Argent
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L'hiver a chaussé ses skis.
Venant transi tel un mendiant.
Il s'approche des fenêtres
Si bien calfeutrées.

Je vois son souffle sur les carreaux.
Il essaie de percer.
Mais là tout prêt au fond de la cheminée,
Couve le feu qui réchauffe nos âmes.

Tombe la neige maintenant,

J'aime l'ambiance de l'hiver,
Les gâteaux dorés et chauds dans le four.
Appelant les petits et les grands à venir les dévorer.

Moi qui suis une fille du Soleil...
Comment vais-je m'adapter pour ne pas sombrer.
Lui qui va se faire de plus en plus rare.

Sentez vous l'odeur de bois de pin.
Ne serais-ce pas le Sapin?
Mais oui, je le vois.
Tout paraît de ses plus beaux habits.

Toute la magie de l'hiver;
Que se soit au dehors,
Où dans nos demeures...
Quand viendra le premier rayon de couleur

Celui-ci cédera sa place.
Il repartira tel un oiseau blanc.
Emportant avec lui son merveilleux plumage.

Adieu Hiver!
Bonjour Printemps.
A chaque saison sa passion.

Les bûches en Hiver,
La déprime des arbres en Automne,
L'embaumement des fleurs au Printemps
Et le soleil pétillant de milles feux en Été.

Un tableau Merveilleux
Les quatre saisons
Mais pas le son de VIVALDI ...

Posté le : 26/01/2014 00:09
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Re: Défi thème d'écriture du 16 décembre
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Au fond de la cheminée
couverte d'étoiles de ciel
danse une fée au goût délicat de miel.

Elle est parfumée
d'épices de Noël
Et se teint là...
suspendue par un fil Invisible.

Chaque battement d'aile
Procure à l'atmosphère
Un doux parfum de caramel.

Au fond de la cheminée
Mon regard porté vers les cieux
Je la vois petite étincelle.

Son corps couleur orangé
virevolte comme un feu follet.
Ses yeux sont charbon
Ses mains sont brindille.

Et quand arrive le moment
Où le Père Noël vient déposer
ses présents.
Elle lui cède la place
d'un air gracieux et malicieux.

Au fond de la cheminée
Toute la magie de Noël
S'active pour qu'au petit jour
Les enfants s'émerveillent
de voir leurs souhaits se réaliser.

Posté le : 20/12/2013 00:08
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Re: Défi thème d'écriture du 14 octobre : la Belgique
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Je Poeme sur tant de rubriques

En Automne, le Bonheur c'est de dire Adieu aux Poèmes d'Amitiés
et d'ouvrir les fenêtres sur les Acrostiches d'un genre nouveau.
Connus, Courts, Engagés...
De villes, en villes, d'horizons en énumérations, d'un bout de Paris à celui de la Belgique,
les Anniversaires emboîtent le pas sur la danse des Mariages.
C'est en Duos, qu'ils sont les plus beaux.
Quand au bout de ce magnifique voyage,
une Naissance vient à bourgeonner,
L' Espoir point enfin pour Grand-mère et Grand-père d'unir,
leur Famille.
La Mère et le Père, lui ont offert un Prénom.
Frère et Sœur sont aux anges.
Une Nouvelle Année comme un Épigramme,
Se laisse lire tel un Sms.
L'été en France est Romantique prête au Rêve, Libre, Long.
Au Québec l'Humour Loufoque fait de ces Paroles Nouvelles,
un Sonnet totalement Étranger.
C'est en Prose que la Nature met en image sa Musique.
Le Temps d'une Retraite Sur La Mer,
Les Poètes sèment des Citations d'Amitiés ou d'Amour,
Comme une Fable Sur La Vie ou Satire Sur La Liberté,
Promouvant pourtant La Guerre "Hors Sujet",
de ces Généraux brandissant Une Citation Célèbre,
celle d'un Hiver en Suisse ou d'un Noël Triste.
Déposant un Recueil, Sur Les Animaux de ces pauvres forêts détruites
Pourtant, Les Grimoires de JePoeme ouvrent les portes,
vers d'autres poésies, Haiku , proposant la zen attitude.
On entend tout d'un coup un Triolet,
Qui joue la Morcelt...
Celle de la Fin de ces Rubriques
Qui ont composé mon Poème.



Posté le : 15/10/2013 00:52
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Re: Défi théme d'écriture du 7 octobre
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arielleffe, non je suis désolée, mais je ne connais pas cette série.
Je regarderais sur le net... Pour voir ce que tu à quoi tu penses.

Merci pour ton appréciation.

Coucous, cela vient de mon côté artiste...lol..Trouver un monde où l'on est bien et pourquoi pas y vivre définitivement. Heureusement que ce n'est que de l'imaginaire.
Mais moi j'avoue, que j'aime trop la Vie...avec ses bons et mauvais côtés pour vouloir m'enfermer à tout jamais ainsi.

Posté le : 15/10/2013 00:31
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Re: Défi thème d'écriture du 29 septembre : Une sensation étrange
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Oui tu as raison, cette tristesse ou douleur ne m'a jamais quitté et ne me quittera jamais.
Mais c'est une façon de dire, que jusqu'à mes 18 ans je suis incapable de raconter ce que j'ai pu faire (avec des copains ou copines) ... C'est à 18 ans, en rencontrant le papa de ma fille, que ma vie à si tu veux recommencé.

C'est pas toujours facile en effet, d'exprimer ce que l'on peut ressentir ou ce que l'on a pu ressentir.
En tout cas, merci pour ton appréciation.

Belle semaine.


Posté le : 15/10/2013 00:24
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Re: Défi théme d'écriture du 7 octobre
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Assise à l'ombre d'un arbre, Filamande laissait son imagination passer les saisons. Elle aimait s'y abriter chaque fois que son coeur se mettait à saigner.
ce jour là, le temps était sombre et froid. Mais pourtant rien ni personne, ne pouvait l'empêcher de venir caresser son écorce. Encercler son tronc de ses bras. De ses pensées surgissaient souvent un magnifique lavis.Chaque jour Filamande pouvait parcourir des dizaines de kilomètres à pied pour être prêt de lui. Elle voulait, exposer aux yeux de tous, les oeuvres de leurs sentiments extrêmes. Les cicatrices laissées par des moments de désillusions dans son existence ou de tristesse disparaissaient, comme par enchantement, quand elle était à ses côtés. C'était une émotion troublante et ensorcelante. Car il était le
seul à lui apporter se réconfort. Chose que Filamande n'avait jamais vraiment eu de la part des personnes qui l'entouraient.
C'était devenu son ami et cette amitié était sans faille.
Certaines personnes la prenaient pour une illuminée. Aimer un végétal? Quelle idée saugrenue. Mais malgré tout cela, c'est lui qui lui donner ses inspirations première. Ces ébauches qu'elle mettait sur ses toiles. Sous ses branches, elle projetait son avenir. Il lui apportait sa grandeur, sa force.
Mais plus encore la sérénité. C'est avec lui qu'elle oxygénait son esprit.
Alors elle façonnait chaque dessin en l'exposant. Il se trouvait partout dans ses toiles. Elle ne donnait pas trop de détails, afin que personne ne puisse le trouver.
Elle voulait le garder intact et pure de toutes flétrissures, du monde humain.
Quand elle regardait ses oeuvres, c'était toute sa sève qui en découlait. Alors elle rentrait chez elle, le coeur léger et heureux de pouvoir le voir encore et encore.
Filamande aimait bien évidement par dessus tout la nature. Et tout particulièrement son ami l'Arbre.
Elle s'assit donc, sur son tabouret, prit un crayon de papier et se mit à tracer quelques lignes... Et tout à coup, une chose étrange se produisit. Sa mains pouvait
traverser la feuille. C'était très étrange, elle pensait que son imagination débordante lui jouait des tours. Mais non?
Elle recommença à nouveau l'opération et fût tout autant surprise. Mais cette fois si, en ramenant sa main, elle trouva dans celle-ci, une petite fleur toute noire. Une de celle qui figurait sur son dessin.
Ce n'était pas réel se dit-elle. Mais pourtant elle la tenait là entre ses doigts. Elle n'avait aucune couleur, puisque que son propre dessin n'était qu'une ébauche au crayon de papier.
Incroyable! Se dit-elle à nouveau. Elle s'empressa de prendre sa palette de couleurs et commença à peindre les fleurs qui occupaient son dessin. Puis attendant, quelques
bonnes minutes que la peinture sèche, elle plongea sa main en fermant les yeux dans le tableau et au même moment ou elle la ramenait vers elle, elle ouvrit les yeux et surprise, elle tenait une fleur, cette fois ci de couleur...
Elle était plus que subjuguait. Comment cela pouvait être possible? Son tableau achevait, elle approchait cette fois-ci son visage. Celui-ci fût happée et se retrouva nez à nez avec le jardin odorant, qu'elle venait de mettre sur sa toile. Entre les fleurs blanches, jaunes, ou mauves...La Reine du Silence calme et apaisée cheminait délicatement, en ondulant sa chevelure couleur terre, sûr sa peau opaline. Laissant quelques mèches s'insinuer parmi les herbes verdoyantes.
Epouse ou Reine mère, elle avançait dans cet Eden avec une démarche majestueuse. Elle tenait dans ses mains le pouvoir...
L'absence de parole, d'une pose, d'un soupir n'était qu'un écrin merveilleux dans ce tableau. Filamande continuer son cheminement, car sans s'en rendre compte, elle était entièrement dans le tableau presque une pièce maîtresse.
Et quelque fois, cette Reine du Silence sortait de sa quiétude et se laissait entendre... Ce qui fit revenir Filamande à la réalité. Elle se retrouvait à nouveau sur son tabouret
les yeux rivés sur sa toile. Elle ne comprenait pas, pourquoi cela ne fonctionnait plus. Elle prit un papier à dessin se mis à en griffonner un autre ... le mit en couleur, attenda quelques instants. Elle avait parsemé celui-ci, d'un soleil radieux. De couleurs merveilleuses. Chaque nuance
faisait référence à la joie. A l'amour aussi. Elle se laissa emporter vers son dessin, celui qui lui apportait un être lointain. Chaque partie de son corps devenait tout à coup
une aquarelle nouvelle. Une exploration de tous les instants. Entre volupté et désir d'un seul coup de crayon prenaient naissance au plus profond de ses sens.
Filamande se sentait béate. Une ébauche de fleurs ou chaque senteurs étaient un ravissement. Jusqu'où pouvait aller cette arabesque? Jusqu'où pouvait aller ce sentiment peint...sur cette toile? Entre raison et déraison, elle laissait son esprit voguer ou bon lui semblait sur cette mer d'esquisses.
A cet instant, le pochoir dénichait la beauté de son âme...En un cliché l'immortalisait.
Filamande fermait les yeux. Quand elle les ouvrit, elle se tenait debout devant sa toile. Encore une fois, elle était revenue à son point de départ. Elle ne comprenait pas comment
cela c'était passé, machinalement, elle reprit une feuille de papier, et se mit encore et encore à dessiner, peindre...Et la même chose se produisait à chaque fois, elle était happée par sa propre toile. Elle dessinait toute la nuit et les jours suivants, elle ne mangeait plus, ne dormait plus... Elle ne vivait que pour son art. C'était tellement exquis se qu'elle
ressentait, quand elle se trouvait projeté ainsi dans ses univers, qu'elle même avait créé. En faite ses peintures étaient tout ce qu'elle n'avait jamais connu. Le bonheur, la joie, l'amour.
Sa vie était si fade. Et par le biais de ses dessins, elle se sentait plus vivante. Elle savait que c'était son ami l'Arbre qui était à l'origine de tout ça. Comme elle ne dormait plus, mais qu'elle ne faisait que peindre, elle se dit: Il est peut être temps de les exposer. Ce qu'elle fit le lendemain. Et en l'espace d'une demi heure tous ses tableaux furent vendus sans exception.
Elle n'en croyait pas ses yeux. Mais elle ne pouvait continuer ainsi. Sa propre vie en dépendait. Mais pouvait elle se résignait à ne plus vivre et ressentir ses oeuvres?
Bien évidement que non... Alors Filamande décida d'en créer une toute dernière. La seule et unique toile. Elle prit un crayon, griffonna deux ou trois petites choses. Approcha son visage plus prêt et se sentie aspiré...Elle avait fini par comprendre après mainte et mainte essaie, qu'en apposant sa signature sur le bas de chaque tableau, elle revenait instantanément à la réalité.
Elle dessina donc un endroit où elle se sentait bien. Celui où se trouvait son meilleur ami, l'Arbre.
Elle y nota aussi quelques lignes:

"L'arbre est comme notre vie. Celui par delà ses racines montre le chemin, vers nos pensées si fragiles et au delà de celles-ci, leurs profondeurs infinies".

Elle ne le signa jamais...

Posté le : 12/10/2013 18:05
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Re: Défi thème d'écriture du 29 septembre : Une sensation étrange
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Tu es parti, mais pourtant ce n'était pas un jour gris.
Les volets entrouverts, tu es monté dans "cette voiture",
je t'ai vu disparaître...

C'était un bel après-midi d'Août.Les vacances d'été avaient déjà débuté.
Nous étions ma soeur, mon frère et moi même à la maison, mais sur le point de partir nous baigner.
Nous aimions retrouver notre bande de pote à la piscine municipale.
Nous savions que la journée serait formidable. Parce que elle était devenue notre terrain de jeux.

Nous n'avions pas les moyens de partir en vacances, comme certains enfants, car notre papa était au chômage depuis prêt de deux ans. Ce n'était pas facile certes tous les jours. Mais nous ne nous plaignions jamais.
Nous avions un toit sur la tête, des vêtements propres et de quoi manger.

Et puis notre père avait fini par retrouver du travail. C'était son premier jour d'ailleurs.

Mais voilà, soudain la sonnerie du téléphone avait retenti, une de celle qui vous "glace" sans savoir trop pourquoi?

Mon "coeur" s'était mi à battre si fort...on aurait pu l'entendre à des milliers de kilomètres...

Et soudain, sans aucune logique et avant même que mon frère ne décrocha, je dis à ma soeur: "Papa est mort".

Bien évidement, elle avait vociféré en me disant d'arrêter de dire n'importe quoi!

Cette personne au bout du fil, je ne savais pourquoi, je la "détestais déjà"! Simple réaction d'une petite fille, du haut de ses douze ans...qui avait senti qu'un drame se jouait...Mais dont personne, ne souhaitait en prendre note.

Et là un silence se fit. Plus noir que la nuit, sans bruits...
Identique au néant qui vous engloutie...
Elle ne nous avait rien dit tout de suite ou juste "une phrase" qui résonne encore dans mon "coeur" et dans ma "tête", comme la lourdeur d'une enclume s'enfonçant dans les profondeurs de la mer.

Votre papa vient d'envelopper son corps, de milliers d'étoiles vers le ciel, il a quitté la terre.. ... ... ..pour toujours.

Et cette petite fille resta là... retenue par un fil en suspens , ... jusqu'à ses dix huit ans.

Posté le : 06/10/2013 23:16
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Re: Défi thème d'écriture du 23 septembre
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Ce fût une journée des plus ordinaire.
Mon travail était enfin terminé, je m'étais dirigé vers les transports en commun, afin de rentrer rapidement chez moi, pour une soirée détente avec ma fille.

Il n'était pas bien tard, mais la nuit était descendue sur la ville.
Elle s'était illuminée d'une farandole de lumières, animant celle-ci, d'une parure étincelante. L'atmosphère était lourde de chaleur.
Le ciel lui, de plus en plus chargé de nuages gris, noir, avaient assombris un peu plus la commune.
Une fois ma douche terminée, j'étais partie préparer le repas pour pouvoir me consacrer uniquement à ma fille. C'était notre instant privilégié. Nous aimions ces moments de partage.
Au dehors le vent s'était levé, l'orage avait grondé et les éclaires avaient fendu le ciel de décharge électrique.
La pluie s'était mise à tomber avec intensité.
J'avais refermé les fenêtres et tout naturellement, nous étions passées à table. Rien d'exceptionnel jusque là, me direz-vous, rien qu'une belle complicité entre mère et fille. Après la vaisselle, direction le salon pour une séance de cinéma.
Nous avions choisi ensemble le film. Et en avant pour le visionnage.
Pour être totalement tranquille, j'avais laissé mon portable dans ma chambre.
Ma fille, quand à elle avait bien plus de difficulté à le laisser de côté. Et je crois que ce soir là, il valu mieux.

Vous savez, il y a des jours, des soirs ou une étrange sensation vous envahis.
Tout en regardant la télévision, je constatais que ma fille répondait à son copain, quelques sms entre jeunes, quoi de plus banal...

Mais entre deux sms, elle m'avait tendu celui-ci, en me disant que sa "Tatie la Lune" lui avait laissé un étrange message (oui c'est ainsi que son cousin et elle l'avaient surnommé, mais ça c'est une autre histoire).
Elle me l'avait fait écouter...Et là!!!!

J'avais bondi hors du canapé. Je lui avais demandé de prendre une veste, de mettre ses chaussures rapidement.
Quelque chose s'était passée. Je ne savais pas moi même ce que cela pouvait être, mais j'avais senti que c'était grave.
Le ton de sa voix n'était pas du tout rassurant. Et vu l'heure tout aussi étrange.
A l'extérieur la pluie était encore plus intense. J'avais dit à ma fille de courir afin, de plonger le plus vite possible dans la voiture pour être le moins mouillée possible. Tout en lui répétant aussi de faire attention de ne pas glisser, vu les trombes d'eau qui s'abattaient sur le sol.

Une fois à l'abris, nous étions parties en direction de l'appartement de ma soeur.
Je lui avais demandé de réécouter le message, ce qu'elle avait fait. Et de me redire ce qu'elle avait entendu.
- Peggy, vient vite...je suis tombée sur le carrelage.
Je crois que je me suis cassée le poignet...

Bien évidement, c'est quand on est pressé que tout va plus lentement. Les feux me semblaient interminables, les voitures de vrais escargots.
Nous étions enfin prêt de son immeuble, il avait fallu encore trouver une place pour garer la voiture.
Une fois celle-ci en place, nous sommes sorties précipitamment et d'un pas décidé, nous sommes arrivées en bat de son immeuble. J'avais sonné plusieurs fois à l'interphone, mais rien. Je n'avais pas la clé de la porte du bas de l'immeuble et nous avons du faire plusieurs essaies de sonnettes, jusqu'à ce qu'une personne nous ouvrit enfin. Nous avons monter les marches, quatre à quatre pour nous retrouver enfin sur le palier face à sa porte. Ma fille et moi même nous l'entendions, elle gémissait derrière celle-ci. J'ai essayé de rentrer ma clé dans sa serrure, mais rien. Je lui conseilla de ne pas bouger et que j'allais appeler les pompiers.
Elle m'avait répondu que cela n'était pas nécessaire, on pouvait l'entendre exprimer sa souffrance par ses plaintes de plus en plus fortes.
Quand enfin, la porte s'était ouverte. Ma soeur était devant moi à moitié recroquevillée sur elle même. Elle s'était tenue d'une façon qui ne fût pas du tout normal. Elle avait eu du mal à marcher et surtout à se mettre droite. Elle tenait son poignet droit, qui me semblait en effet cassé. Ce qu'elle nous avait dit au téléphone s'était confirmé.
Seulement, quelque chose de bien plus inquiétant avait attirer mon attention. Etant à moitié pliée sur elle même, j'aperçue sur le bas de son dos, quelque chose d'inhabituelle. Elle m'avait regardé en me disant, qu'elle ne savait pas ce qu'il y avait, mais qu'elle n'arrivait plus à se tenir droite. Qu'une douleur fulgurante l'en empêchait.
J'ai dit à ma fille, de se mettre de l'autre côté et de la soutenir doucement, en dessous de ses bras. Elle souffrait le martyr. Nous avons essayé tant bien que mal, de l'allonger sur son lit, mais pas simple, puisque qu'elle était désarticulée. Et que son poignet droit semblait cassé.

Nous avons marché le plus lentement possible. Tout en avançant, j'avais regardé ma fille et lui avait fait un signe de tête, pour qu'elle tourne la sienne, vers le bas du dos de sa tatie. Maintenant il n'y avait plus de doute. Si elle n'avait pu se mettre debout, c'était parce qu'une de ses vertèbres c'était soit déplacée ou peut être même fracturée.
Des sueurs m'avaient envahis. Ma soeur sentait qu'il se tramait quelque chose de grave, mais la douleur fulgurante qu'elle avait ressenti, ne lui avait présager rien de bon.
Elle nous avait expliqué avec encore un peu de conscience ce qui s'était passé.
Elle s'était précipitée dans sa cuisine, les pieds nus, pour fermer rapidement la fenêtre suite à l'orage qui avait éclaté et malheureusement avait glisser de tout son haut, sur le carrelage. Elle avait ressenti un craque au niveau de son poignet, mais aussi au niveau de son dos.
Nous connaissions toute l'histoire maintenant. J'avais demandé à ma fille de prendre une serviette éponge et de supprimer l'eau rester encore sur le sol. Quand à moi, j'avais composé le numéro des urgences, je leur avais expliqué tout ce que je savais.
Il n'avait pas fallu longtemps pour entendre les sirènes retentir dans la rue.
J'avais demandé à ma fille de se poster en bas, pour leur ouvrir la porte et leur indiquer le chemin.

Qu'elle soirée !!!!
Les secouristes s'étaient occupés d'elle avec un incroyable professionnalisme. Ils avaient mi plus d'une heure pour la descendre du troisième étage. Une fois dans l'ambulance, ils nous ont précisé l'endroit où ils allaient la déposer. Direction les urgences de l'hôpital civile.
Cela n'avait servi à rien, que nous l'accompagnâmes, car elle en eu pour un très long moment.
Ils nous avaient demandé de rester chez nous et d'appeler plus tard pour connaitre le verdict.
Cela me permis de contacter ma maman, qui était en Ardèche à ce moment là. Je ne vous explique pas, l'angoisse, quand enfin, de retours dans une chambre, ma soeur m'a appeler pour me dire, ce qui allait se passer. Elle devait se faire opérer de toute urgence le soir même, car elle avait une vertèbres lombaires fracturée ainsi qu'une fracture avec déplacement au poignet.
Résultat du compte, broches et plaques dans le poignet et broche dans le dos. Rééducation et tout ce qui s'en suit. Mais également greffe d'os.

Ce fût la nuit la plus longue que j'ai pu vivre. Mais quel soulagement de savoir, que celle qui faisait tant partie de ma vie, ma soeur, ma confidente pourrait à nouveau remarcher.

On dit souvent qu'un accident est si vite arrivé... en tant qu'assureur je peux vous certifié, que je prends cet adage très aux sérieux, surtout pour avertir des risques qui peuvent arriver, dans la vie de tous les jours et si banals.
Pour ma petite histoire je dirais, que tout est bien qui finie bien.

Posté le : 30/09/2013 00:04
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Re: Défi thème d'écriture du 9 septembre
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Elle n'est pas blanche,
mais couleur orange.
Cette feuille qui tombe,
suffoque lentement.

Elle n'est pas accrochée..
Elle c'est simplement sauvée,
de cet arbre si fort
Elle en était le réconfort.

Petite Feuille d'automne,
ta fin vient de sonner.
Quand au loin, les nuages grisonnent,
le glas de ton trépas point son nez.

Tu étais Soleil, de verts pâturages.
Sur les cimes les plus hautes.
Ton coeur résonnait.
Dans ta sève coulait, les vertes vallées.

Tu descends lentement.
Sans aucune amertume.
Sans aucun regret.

Le vent te porte docilement.
Tu virevoltes de gauche à droite.
Tu es toute en légèreté.

Ça y est, l'automne,
vient de franchir la porte.
Tu dois t'en aller.

Un enfant passe,
et te ramasse...
Tu finiras l'hiver,
Au fond d'un cahier...

Posté le : 16/09/2013 23:51
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Re: Défi thème d'écriture du 2 septembre : "Qui suis-je vraiment ?"
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Delphine, Joséphine, qu'importe qui tu es vraiment.
Du moment que tu aimes vivre à travers les autres. C'est ce que ton texte m'inspire.
Tu es toi cette personne, que je ne connais qu'à travers des écrits et une voix maintenant. Une personne très appréciable en tout cas.
Merci pour cette lecture rondement menée.

Amitiés, filamande

Posté le : 01/09/2013 23:43
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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