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Accueil >> newbb >> Défi du 19 juillet 2014 [Les Forums - Défis et concours]

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Défi du 19 juillet 2014
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Bonjour à tous !

Bien que je ne me manifeste plus sur l'Orée depuis quelques temps, cela ne m'empêche pas de venir voir ce qui s'y passe.C'est un site auquel je suis attaché depuis déjà un long moment et je suis sur que le moment viendra où le goût d'écrire reprendra le dessus sur le reste.
Avant de partir en vacances, Couscous m'avait demandé de proposer le thème de cette semaine, ce que je fais très volontiers :
Puisque nous sommes en pleine période de départs et de voyages, je présume que tous ceux qui partent et ceux qui ne partent pas ont, dans un coin de leur esprit, le rêve de vacances qu'ils feront peut-être un jour, peut-être jamais...
Parlez-nous de ce voyage imaginaire. Tiens, cadeau : Sans limitation de budget !

Amitiés à tous
Bacchus

Posté le : 19/07/2014 17:31
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Re: Défi du 19 juillet 2014
Plume d'Or
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All included ??? Yes !!

Posté le : 19/07/2014 17:47
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Avion au départ sur le vol "Air Bacchus". Prête pour l'embarquement !

Merci Bacchus.

Posté le : 19/07/2014 18:13
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Re: Défi du 19 juillet 2014
Plume d'Or
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Destination surprise


Quelquefois, je ne sais pas quoi faire, je regarde la poussière s’entasser dans les coins et les mauvaises herbes envahir mon jardin. C’est souvent à ce moment-là que le canapé du salon me tend les bras en ayant l’air de me dire :

- Tu en as assez fait pour aujourd’hui, viens te détendre sur mes coussins moelleux. Mets tes jambes sur le repose pied, écoute cette playlist qui ne contient que des morceaux de musique que tu aimes et qui peut durer des heures.

J’avoue que bien souvent je me laisse tenter. Mais on ne se refait pas, très vite, la voix de mes parents disparus depuis des lustres, se fait entendre :

- Tu restes là à ne rien faire ! Le jour n’est pas fait pour dormir. Bouge-toi un peu ! Tu perds ton temps !

« Perdre son temps », quelle chose horrible ! La mort viendra bien assez vite, comment peut-on envisager de gaspiller une minute, une seconde ! Dans ces cas-là, j’allume mon ordinateur portable, et je commence des recherches. Je m’informe sur des tas de choses que je n’ai pas le loisir d’étudier quand je suis occupée. Mon nouveau passe-temps s’appelle la généalogie. J’avais commencé il y a quelques années par la branche paternelle de ma mère. Nous étions en vacances près du bourg où elle était née, il pleuvait. Ma sœur et moi ne pouvions rester à « gober les mouches », nous nous sommes rendues à la mairie, et nous avons commencé notre arbre généalogique. Nous étions fascinées par les registres de l’état civil. En remontant dans le temps, les gros livres devenaient de plus en plus vieux, les pages étaient jaunies. On pouvait aisément s’imaginer le maire écrire avec une plume et de l’encre noire. Quelquefois nos ancêtres savaient signer leur nom. On voyait l’application qu’ils mettaient à dessiner les lettres tels des enfants d’école maternelle. Sur d’autres pages, quelqu’un signait à leur place. Leurs métiers n’étaient pas très variés : laboureur, ménagère, parfois meunier ou menuisier.

Bien plus tard, j’ai décidé de mettre de l’ordre dans mes notes, et j’ai enregistré les précieux noms et dates sur un logiciel spécialisé. A chaque fois que j’ai un peu de temps, le virus me reprend. J’ai découvert que toutes les archives étaient désormais numérisées, j’ai donc continué mes recherches du côté paternel cette fois-ci. C’était magique de voir mon nom de famille apparaitre sur l’écran et tous ces cousins, cousines, grand-oncles et grand-tantes. Ils avaient des prénoms très classiques : Jan, Catherine, Pierre, Marie…J’ai découvert que « Jean » s’écrivait sans « e » en Bretagne, voilà sans doute l’explication de l’orthographe du prénom de ma mère : « Janine ».

Hier, j’ai réussi à retrouver dans les registres paroissiaux, l’ancêtre le plus ancien que je pourrai jamais découvrir, il est né en 1590 à Etables-sur-mer, et il s’appelle Yvon, il s’est marié avec Marye, née en 1595. Me voilà arrivée au 16ème siècle ! Je cherche des tableaux représentant la vie des paysans et des marins à cette période. Je trouve quelques gravures, et je suis aux anges !

Tout à coup, je me sens happée par la peinture, je rentre littéralement dans le tableau ! C’est incroyable ! J’essaie de me retenir aux coussins du canapé, mais c’est impossible. Mes jambes rentrent dans l’écran, puis mon corps, puis mes bras et enfin ma tête. Je ne me cogne à rien du tout, j’arrive dans un jardin, devant une maison en granit, au toit de chaume. Je suis habillée d’une longue jupe noire, et je porte un fichu blanc. Qu’est-ce que je fais là ? Aucune voiture aux alentours, il y a un chemin en terre battue devant la porte en bois.

Je frappe à la porte. L’ouverture me semble minuscule et mon mètre soixante et onze a du mal à passer. Une toute petite femme habillée comme moi, ouvre :

- Demat.

Je connais cette façon de parler, cet accent un peu dur, elle parle breton ça ne fait aucun doute.

- Bonjour, je m’appelle Arielle, je suis perdue.

- Ne gomprenan ket.

Elle ne me comprend pas, c’est sûr. Elle tient un bébé dans ses bras, il pleure. Elle me fait entrer.

- Petra a fell deoc’h kaout ?

Elle doit vendre du lait ou du beurre.

Je répète en montrant avec mon doigt :

- Arielle, et vous ?

- Marye.

Elle me montre le bébé :

- Estienne. Komz a rez brezhoneg?

Estienne, Marye, les vêtements bizarres. Je suis partie dans le passé, je suis au 17ème siècle, et je parle avec la plus anciennes de mes grand-mères. Elle m’emmène avec elle, et nous allons voir le curé. Il parle français dieu merci. Je lui dis que je suis perdue, mais que Marye et Yvon sont de ma famille. Ils ne me connaissent pas, parce que je viens de très loin.

Le curé plaide ma cause, et je repars chez Marye. Nous longeons la mer, la maison n’est qu’à quelques rues du port. Ma grand-mère, qui est beaucoup plus jeune que moi… m’installe à sa table et me verse du cidre dans un petit plat creux en bois. Leur maison est jolie et bien arrangée. Leurs vêtements sont de bonne qualité, ils ont l’air de vivre très correctement. Par la fenêtre j’aperçois un potager de rêve. Tout est bien aligné, il n’y a aucune mauvaise herbe. Dans une pièce voisine, il y a une étable. Les deux vaches sont dans un pré tout près de là. Il y a un cochon dans un enclos dans la cour, il fouille avec son nez dans la terre. Les poules entrent et sortent de la maison comme elles veulent. Le sol est en terre battue.

Je la sens nerveuse. Je comprends qu’Yvon doit rentrer dans l’après-midi, elle a l’air de craindre un peu son retour. En fin d’après-midi on entend chanter à l’extérieur. Trois petits hommes, d’un mètre 55 environ, se tiennent bras dessus bras dessous. Ils ont un sac en toile sur l’épaule. Mon aïeul est marin, je l’ai vu sur les registres, il doit rentrer en congé. Les trois amis ont fêté leur retour à terre au cabaret du coin, bien avant de rentrer dans leurs foyers. La soirée va être longue, Yvon parle fort, il semble en colère de me voir.

Ils discutent tous les deux, dans cette langue que je ne comprends pas. Marye arrive à le convaincre. Le soir nous mangeons du pain trempé dans de la soupe. Quand il fait nuit, c’est-à-dire très tôt, chacun s’installe sur sa paillasse. Seul Estienne a droit à un vrai lit, un petit berceau de bois qui ferait la fortune des antiquaires. Sous la couverture de laine, je sens des choses qui me piquent, les poules apportent des puces dans la maison, je vais être couverte de morsures. Pourvu que personne n’éteigne mon ordinateur, je suis contente d’avoir rencontré mes ancêtres mais cette destination surprise, n’était pas prévue au programme. J’ai beaucoup de mal à m’endormir, et je fais des rêves très bizarres. Le lendemain matin, je m’apprête à découvrir que mes bras et mes jambes sont constellés de points rouges. J’ouvre les yeux : ouf ! Je suis de nouveau assise dans mon canapé. J’éteins vite mon portable, je vais arrêter mes recherches généalogiques pendant quelques temps.


Je ne connais pas trop la vie des paysans et des marins au 17 ème siècle, il faudrait que je me documente pour étoffer la partie où je suis partie dans le passé, j'essaierai d'y revenir.







Posté le : 23/07/2014 09:58
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Ah un voyage dans le temps. Voilà des vacances intéressantes et "pô chères". On a tout de même envie de vite revenir dans le présent car la vie était bien rude à l'époque.

Merci pour m'avoir fait voyager et découvrir tes ancêtres.

Ne lâche pas la généalogie pour si peu...

Couscous

Posté le : 23/07/2014 13:04
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Tu n'as pas choisi le voyage le plus simple, Arielle.
Il va falloir améliorer ton breton parce que le Yvon n'a pas l'air commode.
Kenavo
Donald

Posté le : 23/07/2014 14:02
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Ah ces Bretons !!!!

Posté le : 23/07/2014 15:37
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Psychedelia


Monsieur Li resta stoïque quand je lui expliquai mes vacances de rêve ; il semblait avoir l'habitude des exigences excentriques des gars comme moi, les fondus du bulbe en quête d'absolu.
— Oui, nous pouvons vous envoyer sur une île psychédélique, peuplée de gens pacifiques et d'artistes, loin du matérialisme occidental.
— J'en veux pour trois jours, à fond la caisse, du lourd.
— Vous l'aurez. Vous êtes en bonne santé et encore assez jeune pour supporter le voyage.
— Je signe.

Madame Fu, son associée, me dirigea vers la pièce du fond, à l'endroit dédié aux voyageurs de l'extrême. Je revêtis la combinaison adéquate, m'allongeai sur la couchette et absorbai le liquide orange prévu pour me détendre avant le grand bond.

Mon réveil fut progressif ; je ressentis une atmosphère de calme, un peu de vent et une odeur de fleurs coupées. Une jeune femme noire à la coupe Afro me prit la main et m'invita à me lever.
— Je m'appelle Angel.
— Moi c'est Donald.
— Viens avec moi Donald, nous allons déjeuner.
— Où sommes nous ?
— Dans le jardin mythique.
Angel posa délicatement sa bouche sur ma joue et ce geste m'apaisa.

Sans savoir comment, je me retrouvai au milieu de gens parés de tuniques multicolores, assis à même le sol pour certains, attablés pour d'autres. Nous étions entourés d'arbres fruitiers, dans une sorte de champ infini sans bâtiment ni mur. Angel choisit une table ronde occupée par un couple en train de déguster des plats inconnus.
— Donald, je te présente Liv et Sven. Ils sont en vacances, comme toi.
J'appris que les deux vacanciers venaient de Malmöe, en Suède, et qu'ils étaient arrivés la veille pour un séjour de deux semaines. Angel s'arrangea pour couper court à chacune de mes questions quand elles avaient trait à notre passé ; c'était la règle pendant cette période et personne n'y dérogeait. Liv et Sven l'avaient bien intégré aussi je m'inclinai devant la majorité.

Tandis qu'Angel m'expliquait chacun des mets proposés, je ne pouvais m'empêcher de fixer Liv ; Sven s'en aperçut et décida de me taquiner un peu.
— Je crois que Donald craque pour Liv, lança-t-il à la cantonade.
Angel et Liv rirent de bon cœur ; je me sentis ridicule et rougis comme un adolescent.
— Donald n'est pas habitué, précisa Angel. Il ne sait pas qu'ici l'amour est libre et que s'il veut courtiser Liv, il le peut sans briser un tabou.
Liv me sourit. Jamais de ma vie je n'avais rencontré une aussi belle femme ; elle représentait la perfection nordique et je la désirais ardemment. Sven était également superbe. Angel aussi. Je me dis que Monsieur Li m'avait gâté dans le choix de la destination.

Liv me prit la main et la passa sur sa joue puis elle me caressa délicatement les cheveux.
— Maintenant que Donald est décontracté et qu'il sait que je veux de lui, nous pouvons entamer le déjeuner et discuter de la soirée qui nous attend, dit-elle.
— Quel genre de musique aimes-tu, Donald ?
La question d'Angel me détourna des pensées érotiques engendrées par la promesse d'une nuit torride avec Liv et me força à recentrer mes neurones sur la partie réfléchie de mon cortex cérébral.
— Aérienne, psychédélique, à l'instar des groupes californiens des années soixante, ceux qu'écoutaient nos ancêtres sur le campus de Berkeley, répondis-je.
— Tu vas être servi, dit Sven. Ce soir, ici même, a lieu un concert de ce genre.
— En plein air, demandai-je ?
Ma remarque déclencha une joyeuse salve de rires ; Angel vit à ma tête qu'il était nécessaire de m'affranchir du comique de la situation.
— Dans le jardin mythique, il n'y a aucune limite, barrière, bordure ou enceinte. Nous vivons en extérieur car il ne pleut jamais et que tout le monde est pacifique.
— Tu me décris le Paradis, répliquai-je.
— Mieux, rétorqua Liv. Mangeons, buvons, dansons, chantons et faisons l'amour ; ainsi tu sauras pourquoi nous n'avons rien à envier au monde des anges.

Je n'eus aucun mal à respecter le programme ainsi énoncé par la sculpturale Suédoise. La nourriture était exquise, les breuvages coloraient ma vision et l'ambiance générale incitait à la bonne humeur. Sans que je m'en aperçoive, nous étions rejoints par d'autres vacanciers et discutions joyeusement de concepts abstraits. Je notai à cette occasion que la beauté plastique semblait être la norme en ces lieux et que la population déclinait la perfection de Liv et Sven en noir, jaune, brun, roux, blond, petit ou grand. A aucun moment, je ne me demandai si mon propre physique soutenait la comparaison avec celui de mes interlocuteurs ; je m'en foutais royalement parce que ce n'était pas le sujet.
La journée se déroula sur le même mode festif ; certains dansaient sur une mélodie imaginaire, bercés par le vent et charmés par les parfums fleuris, tandis que d'autres ingurgitaient des fruits exotiques. Pour ma part, je débattais en toute liberté des notions de temps et d'espace avec de parfaits inconnus, sans me soucier de mon image ou d'un quelconque marqueur social. Liv discutait de la conscience collective avec un groupe assis sur l'herbe ; quant à Sven et Angel, ils avaient disparu dans le flot des arrivants et je ne me préoccupais pas de leur absence.
Le concert clôtura le premier jour de ces vacances idylliques. Nous avions mangé, bu, dansé, chanté et il ne restait plus qu'à faire l'amour.

J'ouvris un œil et madame Fu m'apparut. Elle me sembla subitement bien désirable dans sa combinaison en plastique et ce malgré ses grosses lunettes et son stéthoscope.
— Buvez le liquide blanc placé sur votre droite, m'ordonna-t-elle. Il va vous aider à revenir à notre réalité et à résorber les derniers effets hallucinogènes de votre traitement lysergique.
Je compris alors que mes trois jours étaient consommés et que les vacances avaient pris fin. J'ingurgitai la boisson plâtrée, d'un coup sec, en regrettant déjà Liv, Angel et Sven. Je savais désormais que la prochaine fois, je prendrais le forfait de quatre semaines psychédéliques.

Posté le : 23/07/2014 22:30
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Je te reconnais bien là mon Donald : du psychédélique et une once de science-fiction. Me LI et Mme Du, ils ont des noms pas compliqués ces asiatiques. On connaît bien leur grande facilité a utiliser les plantes et leurs vertus pour soigner mais pour offrir des vacances, c'est u e idée révolutionnaire.
J'ai passé un bon moment dans ton paradis.

Merci

Couscous

Posté le : 24/07/2014 06:36
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Ah les fantasmes Donald ! Ils font les mêmes vacances pour femme ?

Posté le : 24/07/2014 10:03
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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