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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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Les hommes, Donaldo et EXEM en particulier, étudie l'amour de manière bien scientifique. Ton poème est très joli EXEM. Il faut toujours être en quête de l'amour sous toutes ses formes.

Posté le : 12/05/2014 18:32
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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Couscous, nous nous rejoignons sur l'amour maternel. Nous sommes incorrigibles !

Posté le : 12/05/2014 18:34
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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Alexis, quelle histoire triste. C'est une très bonne idée, l'histoire de la ressemblance, il est obsédé par son amour. Sa vie est triste, son travail est triste, son amour est en berne, snif, c'est parfait !

Posté le : 12/05/2014 18:39
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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Rien que pour pouvoir lire un texte d'Alexis, je crois que ma question aura valu la peine.
J'aime ses textes parce qu'ils portent en eux une espèce de mystère excitant. Il pourrait décrire un home allant se laver les mains qu'on se sentirait angoissé.
Bref. Ce texte m'a fait un peu penser au film de Hitchcock :" Vertigo". On y retrouve cette ambiance rêveuse et mystérieuse dans laquelle un home recherche une femme qu'il a vue une seule fois. Alexis a du talent, et dans son cas, je crois que son veritable amour devrait être : La Muse!
Merci.

Posté le : 12/05/2014 19:24
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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@ Donald,
A ta demande, donc, voice la Suite.


Un jour que j'étais attablé au café avec Rose-Marie, une jeune maîtresse qui s'était éprise de moi plus que je ne l'eusse désiré, cette dernière dirigea habilement la conversation sur le sujet du mariage. Je lui répliquai moins habilement que je n'étais pas libre. Mes recherches sur l'amour m'accaparaient et ma seule demeure demeurait mon laboratoire.
C'est alors qu'un mystérieux petit homme chauve que je n'avais pas remarqué s'approcha de notre table et, s'adressant à moi, dit :
« Permettez-moi, monsieur, de vous féliciter : votre fiancé a des cheveux d'une couleur rare.»
C'était un étrange compliment et une façon plus étrange de me le présenter. Pourtant je n'en fus pas surpris. Les cheveux de Rose-Marie me valaient l'envie de plus d'un. Cette chevelure n'était pas seulement faite de longues et superbes boucles d'une souplesse que l'on ne rencontre que dans les riches et lourds satins de Chine, mais sa couleur était tout à fait unique. Chaque cheveu avait été teint par la Nature d'un ton différent du même or que le soleil répand dans le soir qui tombe. Il n'était donc pas rare lorsqu'elle secouait la tête comme elle en avait l'habitude quand elle riait, qu'on fût ébloui par l'explosion de lumière due à la fusion soudaine des feux de cet astre capillaire.
Je remerciai poliment l'inconnu. Je lui laissai voir aussi, par un jeu d'attitudes maladroit que j'étais désireux de jouir en privé de la bonne fortune pour laquelle il avait cru devoir me complimenter. Il s'inclina légèrement et, alors que je m'attendais à ce qu'il prît congé, il laissa tomber une phrase qui ne manqua pas d'éveiller ma curiosité professionnelle.
« Je vois que le sujet de l'amour vous intéresse énormément, fit-il.»
J'acquiesçai avec enthousiasme. Il ajouta :
« Dans ce cas, il vous faut absolument rencontrer Gagzden !…»
Il lui fut facile de constater la déception que je ressentis en entendant ce nom qui m'était totalement inconnu. Il renchérit aussitôt :
« Gagzden est le conservateur de la bibliothèque de l'université d'U. »
Pour dire franc, je n'avais pas plus entendu parler de cette université, que du conservateur de sa bibliothèque. Conscient de l'effort d'amabilité du petit intrus et me trouvant dans un état chronique d'obnubilation dû à l'obsession que j'avais pour mes recherches, je lui demandai pourquoi pensait-il que ce monsieur Gagzden pût m'aider.
« Mais, fit-il, parce qu'il est le seul à connaître le secret de l'amour, bien sûr ! »
Je le priai de s'asseoir et de m'éclairer sur ses paroles.
« Il se trouve, lui dis-je, que par un coup de hasard extraordinaire, je suis moi-même à la recherche de ce secret. »
Il déclina mon invitation mais me tendit une carte de visite.
« Vous avez de la chance, précisa-t-il, Gagzden est de passage à Paris ! Voici son adresse… Hâtez-vous ! Son séjour ne sera pas long…»
Sur ces mots, l'inconnu fit demi-tour et disparut.


Posté le : 12/05/2014 22:54
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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Merci EXEM,
Ma curiosité est satisfaite et c'est toujours aussi bon.
Donald.
PS: Si j'osais...

Posté le : 13/05/2014 05:01
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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Alexis,
Encore un beau texte, sobre et fort à la fois, où tout est dit.
La fin est comme souvent chez toi, cruelle.
Bravo !
Donald

Posté le : 13/05/2014 05:05
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Re: Défi Nouveau.
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Exem, merci pour la suite mais j'aimerais avoir la fin. Tu nous fait languir, ce n'est pas gentil. Quand vas-tu nous présenter ce Gagzden ? Allez... s'il-te-plaît.

Posté le : 13/05/2014 06:45
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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Je suis d'accord avec Couscous, qui est-IL ?

Posté le : 13/05/2014 08:03
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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Mes chers amis ! Mes chers amis !
Je réponds à votre appel exprimant le désir de connaitre Gagzden ! Hélas cette histoire est trop longue our être imprimée ici ou même en texte sur l'Orée.
Mais afin de vous faire plaisir, je vous en mettrai de courts extraits jusqu'au moment où vous vous en lasserez.
Donc, voici.



Perplexe, je jetai un regard distrait sur la carte de visite puis la glissai discrètement dans ma poche. Rose-Marie, également décontenancée par cet incident, n'avait pas encore prononcé un mot. Je lui demandai si elle désirait prendre un autre chocolat chaud. Dès qu'elle me répondit par la négative, je me portai volontaire pour payer l'addition et proposai sans perdre de temps de nous en aller.
Une fois dehors, je prétextai une course urgente pour me débarrasser de ma maîtresse et rentrer chez moi réfléchir sur l'incident qui allait devoir changer le cours de mon existence.
De retour dans mon appartement, je m'interrogeai sur ce qui venait de se passer au café. Je me demandai si je pouvais prendre au sérieux le petit bonhomme. Sur le point de conclure que sa mine ridicule ne pouvait être que celle d'un plaisantin, ses paroles me revinrent en mémoire. Je dus alors me rendre à l'évidence qu'elles formaient dans le cadre de mes propres pensées, une coïncidence si mystérieuse qu'il m'était impossible de l'ignorer. La probabilité, pensai-je, de faire avancer mes recherches grâce à ce savant de passage à Paris était négligeable. Toutefois, si je considérais la vie comme n'obéissant qu'imparfaitement aux lois mathématiques, cette probabilité devenait une possibilité que je ne pouvais me permettre de négliger. Sur cette déduction, j'en conclus que je devais aller rendre visite à ce monsieur Gagzden.
Le lendemain je pris un taxi afin de me rendre à l'adresse indiquée sur la carte de visite que j'avais tirée de ma poche et tendue au chauffeur. Ce dernier était un grand gaillard avec de larges épaules. Une grosse tignasse noire poussait sous sa casquette qui, soumise à cette pression, n'arrivait pas à lui recouvrir la tête et se tenait en état de lévitation au dessus de son front. Ses traits étaient durs et graveleux. Il était doté de trois moustaches : une autour de chaque œil et la troisième, une petite brosse brune qui sortait perpendiculairement de sa lèvre supérieure. Il étudia le bristol, fronça ses moustaches supérieures et lança par dessus son épaule :
« Ah ! Rue de la Bouverie. »
Je craignis un instant qu'il n'allât rouspéter et me prier de descendre du taxi mais, à mon soulagement, il mit la voiture en marche sans protester.
Après un bon bout de chemin - car j'habitais au sud de Paris - nous pénétrâmes dans le quartier des Halles. La Citroën se mit à circuler lentement dans les environs, cahotant sur les pavés et rasant les murs des rues étroites. J'eus, peu à peu, l'impression que nous tournions dans un labyrinthe mais je n'arrivais pas repérer un seul endroit qui, si c'eût été le cas, n'eût pas manqué d'attirer plus d'une fois mon attention dans une ronde où mes passages en un même point se fussent nécessairement répétés. Le bruit du moteur réfléchi par les parois qui nous entouraient de près revenait, amplifié, m'assourdir. Tout ce bruit et toutes ces secousses m'avaient distrait car je réalisai à peine que les rues étaient désertes. Le chauffeur arrêta son véhicule.
« Ça m'a l'air d'être ici, fit-il en pointant une ruelle qui débouchait dans celle où nous nous trouvions. »
Il ajouta brusquement :
« Mon bon monsieur vous allez devoir y aller à pied car moi j'passe pas ! Je regrette beaucoup mais moi j'passe pas. »
Son ton était si catégorique que je ne songeai pas à m'élever contre sa décision bien qu'elle me parût arbitraire et mal fondée puisque la rue qui lui semblait infranchissable m'apparaissait, à moi, être plus large que celle dans laquelle nous étions stationnés. Je lui réglai donc la course sans discuter. Au moment où il allait enclencher la première mes yeux tombèrent sur la plaque et lorsque j'y lus le nom je criai au chauffeur :
« Hé ! Ne partez pas ! Vous vous êtes trompé d'adresse : ça n'est pas la rue de la Bouverie !
- C'est quoi alors ? me dit-il, de mauvaise humeur.
- Rue de la Beuverie ! De la Beuverie !
- Bouverie ! Beuverie ! C'est la même chose !
- Mais non ! Ne vous en allez pas !
- Je regrette, mon bon monsieur, mais de toute façon, moi j'passe pas. »
À ces mots, il porta la main à sa casquette, embraya et la Citroën fit un bond en avant, me laissant sur le trottoir, enveloppé de fumée et fumant de colère.

Posté le : 13/05/2014 16:35
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Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
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A bord de ce cahier volant
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