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Accueil >> newbb >> Défi d'écriture du 28 Juin- [Les Forums - Défis et concours]

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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
Plume d'Or
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DONALDO,
Ton texte est vraiment super ! J'aime beaucoup ta façon d'écrire, et je ne sais pas si je te l'ai suffisamment dit ! Je ne sais pas si tu aimes parler de "style" ou si t'en préoccuppe ou pas, mais tes histoires sont dans le "style Noir". Un style à la Claude Chabrol. Et j'adore Chabrol (compliment !) Tes personnages sont simples, vivants, réels. Tu les décris comme ils vivent avec leurs sentiments basement humains. A la fin, une toute petite chute, mais profonde ! Bravo ! J'aime.

Posté le : 29/06/2014 19:13
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
Plume d'Or
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ARIELLE
Tu es génial. Le style lent et mécanique du texte va bien avec le sujet et le renforce. Après une demie-page, ce même style empoisonne l'atmosphère et nous fait nous douter de quelque chose. Mais on ne sait pas de quoi !! C'est là, le plus intéressant. On ne comprend qu'à la fin et même jusqu'au dernier mot.
A part cela, je dois ajouter que le texte est un suspense, digne de Hitchcock ! Arielle, tu as un grand talent d'écrivain. C'est moi qui te le dis !

Posté le : 29/06/2014 19:32
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
Plume d'Or
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"C’est à vous que je parle, ma sœur.
Le moindre solécisme en parlant vous irrite ;
Mais vous en faites, vous, d’étranges en conduite."

(MOLIERE,Les Femmes savantes Acte II, scène 7)

Là, BACCHUS, tu m'as eu ! Contrairement aux merveilleux textes précédents, je n'ai "vu" qu'à la fin. Aucun soupçon.
Double plaisir : te revoir et te lire de nouveau. Ta plume, ivre d'invention, de jeunesse et de beauté nous manquait.
Je crois que ma petite citation de Molière est en parfaite harmonie avec le sujet et ton talent.

Posté le : 29/06/2014 19:46
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
Plume d'Or
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Mes chers amis, avant de mettre ici, le texte relevant le défi de cette semaine, jevoudrais le préluder par un gentil petit poème qui ne gâche rien. Donc, voici.

Pucelle trois fois putain
Qui m'a refusé sa main
Pour la laisser se signer
Sous la robe du curé.

Pucelle qui un matin
Naturellement revint
Toujours putain, toujours vierge
Et des os bénis émerge.

Cette putain de pucelle
Étrangement n'est plus celle
Qui dans le passé lointain

M’avait refusé sa main.
Elle a perdu sa denture
Durant sa belle aventure.




Posté le : 30/06/2014 02:11
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
Modérateur
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Exem, un poème un peu trivial au parfum surranné et dont la fin m'a laissée bouche bée et édentée aussi !

Très drôle !

Merci

Dans l'attente de ta production pour le défi !

Amitiés

Couscous

Posté le : 30/06/2014 06:12
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
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MARCO tu as commencé en beauté !
Poème sulfureux que voilà mais également très drôle ! Il se dégage quelque chose d'unique de ta plume, c'est vraiment dur à écrire...

COUSCOUS la chute est une fois de plus ta spécialité ! Le texte est court mais inattendu pour ma part !

DONALD la chute est ici aussi très forte ! On pourrait se demander comment il a fait pour ne pas la reconnaitre mais on s'en fout parce que c'est si drôle.

ARIELLE j'ai malheureusement vu le dénouement venir (en fait ça m'a rappelé un film indépendant Une fiancée pas comme les autres) mais j'ai adoré comment tu arrivais à manier le personnage principal.

BACCHUS la fin est ici aussi inattendue, très drôle. Les descriptions charnelles font vraiment bien monter la tension jusqu'au final. J'adore.

EXEM ton premier écrit mais l'eau à la bouche quant au suivant. Il est léger, aérien, drôle et savoureux. Un pur délice.

Posté le : 30/06/2014 13:49
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Le soleil n'est qu'une étoile du matin.
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
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Voici maintenant mon texte que je viens à peine de finir. J'aurais voulu faire plus long mais je me serai étalé sur des pages je pense sans finir à temps. Un jour sûrement, je le reprendrai et l'étofferai. Bon, trêve de bavardages, le voilà :




Le néon azuré du Bunny Bar scintillait tendrement sur la bruine bleutée et les flaques crasseuses du terne macadam. Les âmes ivres de chair avaient, par centaines, défilées toute la nuit, saoules de whiskys et de décolletés dentelés, et, tandis que les premiers rais diapraient la brume matinale, l’atmosphère lourde de sexe et d’alcool semblait enfin se dulcifier. Starlet vida l’élastique de son string et compta presque deux-cent balles qu’elle fourra dans son portefeuille avec le reste de sa paye hebdomadaire. Pas le temps d’enfiler jean et débardeur que les cloches de l’église locale sonnèrent sept coups.

Le boulevard grondait déjà sous les ronronnements mécaniques et Starlet descendit d’un pas vif jusqu’à l’épicerie. « Harvey, tu peux me donner deux… non trois Chesterfield, s’il te plait. Et le journal d’aujourd’hui… ». Le goût amer des clopes se mélangea au rouge à lèvres framboise et la bouche pâteuse de la jeune femme se nuança d’une saveur acide, désagréable et dont elle était devenue terriblement dépendante. Une violente bourrasque traversa alors l’avenue et un frisson parcourut Starlet tandis qu’elle écrasait son premier mégot sur le pavé grisâtre ; elle s’apprêta à s’en allumer une seconde mais le bus parut en haut de l’avenue.

Starlet s’assit au fond et se mit à lire paisiblement au gré des cahotements du bitume. Les nouvelles étaient peu intéressantes : orages, manifestations ; un habituel vacarme qui ne signifiait rien. Cependant, deux minuscules lignes dissimulées au bas de la nécrologie firent sursauter Starlet : « Hier soir, Rachel Johannsen, vingt-neuf ans, s’est jetée dans le fleuve, un parpaing attaché à la jambe. Enterrement prévu vendredi. ». Cette femme dont elle ne connaissait que le nom, fit un étrange écho à sa mémoire. Elle essaya de s’en souvenir mais une sombre image obscurcit son esprit : les cheveux ondulants de la jeune femme emportés par le courant mortuaire, tels des algues séculaires, aussi vieilles que le lit du fleuve…


***



Starlet regardait sur le balcon adjacent son voisin et sa maitresse ; passion enragée et délicatesse charnelle exultaient de leurs baisers embrasés. Leur couple ressemblait étrangement au sien ; au-delà du physique et des visages familiers, il y avait cet interdit, cette illégalité morale qui habitait les tréfonds de leur histoire : le voisin était marié et sa maitresse portait une bague de fiançailles.

Starlet se souvenait de l’homme qu’elle aimait lorsque les cris du voisin la ramenèrent subitement à la réalité. « Je me fiche de ton fiancé ou de ma femme ; il te suffit d’un mot et je la quitte ! Je t’aime Rachel ! Oui, toi, Rachel Johannsen, je t’aime si fort ! ». Elle l’embrassa puis le repoussa, les larmes aux yeux. Il essayait de la retenir mais elle se débattit et finit par se libérer de son étreinte. « Je t’aime aussi cria-t-elle, mais tu es marié et je le serai bientôt… Je ne peux pas faire ça. ».



Rachel regarda sa montre : deux heures du matin ; elle avait raté le dernier bus. Elle fouilla au fond de ses poches, de quoi payer un taxi, mais elle ne trouva qu’un billet de cinq et des chewing-gums. Elle s’en fourra un dans la bouche et commença sa balade nocturne vers l’appartement conjugal. « Pourquoi j’ai pas pris ma veste… ». La nuit était fraiche et Rachel grelottait dans son maigre débardeur et son pauvre jean troué.

A mi-chemin, elle s’arrêta à l’épicerie. « Je peux avoir trois… non, quatre Chesterfield s’il vous plait. Et un paquet de chewing-gums framboise. ». La framboise fut envahie par le tabac et Rachel trouva ce goût désagréable au premier abord mais peu à peu celui-ci devint doux, suave et inédit, terriblement addictif. Elle regarda de nouveau sa montre : deux heures. Les aiguilles s’étaient arrêtées ; cependant, lorsqu’elle collait son oreille contre le cadran, elle était persuadée d’entendre le mécanisme cliqueter encore et encore.

Tic-Tac. Seule dans la pénombre urbaine, Rachel essayait de se persuader qu’elle avait fait le bon choix, qu’elle serait heureuse avec son futur mari et qu’elle aimerait leurs enfants, mais, quelque part au fond d’elle-même, elle savait ; elle savait que rien ne la comblerait désormais, qu’elle ne vivrait que dans ce triste souvenir et qu’elle mourrait le prénom de son amant sur les lèvres.

Tic-Tac. Les aiguilles n’avançaient guère et Rachel s’obstinait à écouter l’horlogerie qui la rendait folle. « Le temps passe et moi je me suis arrêtée, pensa-t-elle… ». Tic-Tac. Le cliquettement devenait oppressant dans la pénombre si silencieuse et elle essayait de presser le pas mais les tics se rapprochaient des tacs et Rachel sentait la démence monter en elle ; elle avait beau courir rien n’arrêtait ce bruit étouffant, suffocant, asphyxiant tandis que la trotteuse restait immobile, figée dans le cadran, dans sa prison de verre, et Rachel perdait la tête, perdait son souffle et mourrait sur place dans une atroce souffrance, la torture des regrets que rien ne pouvait désormais arrêter si ce n’est ce parpaing abandonné entre deux poubelles et ce fleuve sinueux…


***



Starlet vidait l’élastique de son string dans son portefeuille lorsqu’elle fut interrompue par les cris de sa patronne : « Starlet, téléphone pour toi. C’est un mec qui se dit être ton cousin, Jonathan. ». Starlet regarda sa montre : sept heures du matin. Elle se dépêcha d’enfiler ses affaires de ville et trottina jusqu’au combiné.

« Allô, fit-elle en s’allumant une cigarette. Ouais, c’est moi mais je croyais qu’on n’avait dit de ne plus s’appeler. Je veux dire, c’est pas bien, c’est pas correct. Et puis, la fois où ta mère nous as surpris en train de… c’est pas normal… Je… Je t’aime aussi mais entre nous, c’est pas possible, c’est tout. Je suis ta cousine bordel ! La vie c’est pas une putain de tragédie grecque où frères et sœurs s’embrassent et se… Arrête, tu… Je… Arrête… Je ne suis qu’une putain de strip-teaseuse, oublie-moi, je ne suis qu’un objet de désir mais je ne peux être le tien. Allez, laisse-moi désormais… ». Elle raccrocha et retroussa ses lèvres. Sa langue glissa sur sa bouche et le goût framboise envahit sa gorge serrée. Une bouffée de cigarette. Le mélange, le goût suave qu’elle aimait tant pris possession de son palais.

Ses mains tremblotaient et elle revoyait encore et encore le visage de Rachel Johannsen au fond du fleuve ; ses cheveux ondulants… Elle regarda sa montre : sept heures ; les aiguilles semblaient s’être arrêtées… Elle repensait à cette femme balayée par le courant, parpaing à la cheville et, doucement, le visage de Lux laissait place au sien. Elle regarda de nouveau le cadran mais l’horlogerie était figée ; elle essaya de la remonter, en vain. Tic-tac.

Posté le : 30/06/2014 13:57

Edité par alexis17 sur 03-07-2014 13:09:50
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
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Alexis,

J'aime le lien que tu crées entre ces deux histoires d'amour, interdites et dramatiques ;
La rubrique nécrologique.

Des voisins qui vivent le même dilemme, ça c'est fou !


La trotteuse figée, dans le cadran, a signifié la fin de Rachel
Et Starlet hein !

Tu nous laisses sur notre faim.

J'ai adoré ! Vite la suite, je veux savoir ce qu'il va advenir de starlet

Marco

Posté le : 30/06/2014 14:57
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
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Exem, ton sujet m'a inspirée cette seconde nouvelle :

Amour interdit

L’amour n’a pas de frontières et ne se soumet à aucune loi. L’histoire de Cécile et Véranov nous le prouve. Ils se sont croisés la première fois lors d’une importante conférence qui s’est tenue à Bruxelles. Lui, il est ambassadeur et, elle, interprète de renom. Véranov ne craignait pas les longs voyages et avait été désigné par les siens à ce poste en raison de son bagou. Ils étaient persuadés qu’il saurait défendre les intérêts de son peuple, si lointain de la civilisation humaine. Cécile était née avec un vrai don pour les langues. Elle pouvait se rendre dans n’importe quelle contrée, rencontrer n’importe quel être vivant doué de parole et converser avec lui comme tout autochtone.

Pendant ses missions, Véranov aimait retrouver secrètement Cécile. Un simple échange de regards suffisait. Mais il leur fallait rester très discrets. En effet, des lois interdisaient toute relation intime entre les membres de leurs différents peuples respectifs. Pourquoi ? Sûrement par peur, par méconnaissance. Il faut dire que les relations entre la Terre et Venus ne dataient que de quelques mois. Il ne fallait pas précipiter les choses. En effet, que se passerait-il si des couples se formaient et que, tout à coup, les liens diplomatiques se rompent ? Où habiteraient-ils ? Que deviendrait leur progéniture, et ce, pour autant que la nature les aient rendus compatibles génétiquement ? Trop de question sans réponse pour le moment alors la prudence a été privilégiée d’un commun accord entre tous.

Mais les amoureux n’en avaient cure. Un sentiment pur les animait, une attirance profonde. Que Cécile aimait se plonger dans le regard aux trois yeux de Véranov, recevoir les caresses dont il avait le secret, très habile qu’il était de ses quatre mains et surtout sentir son corps chaud, au teint bleuté contre elle. Ils se retrouvaient dans de petits hôtels perdus dans la campagne belge. Véranov masquait sa singularité derrière de grandes lunettes sombres et un pardessus très large.

En ce mardi pluvieux, Cécile est inquiète. Elle a le cœur au bord des lèvres et une angoisse monte en elle. Elle attend son amant dans une des chambres de « La muette de Portici ». Quand celui-ci passe la porte, il la prend fougueusement dans ses bras multiples. La sentant réticente, il pose son regard dans le sien, qui devient fuyant.

« Que se passe-t-il, balobachi ("mon amour" en vénusien) ? »

Cécile ne dit mot et lui montre un objet étrange qui a la forme d’un gros stylo avant de se mettre à pleurer.

« Je ne comprends pas. Qu’est-ce que c’est ? Tu oublies que nous sommes de planètes différentes.
– Je suis enceinte Véranov ! »

Le vénusien reste planté, complètement incapable de réfléchir, partagé entre l’émotion de la nouvelle et le cataclysme interplanétaire que cela va forcément engendrer. Il finit par enlacer Cécile tendrement en lui disant :

« Ça ira ! Ne t’en fais pas. Je m’occupe de tout. »

Pendant les mois qui suivirent, Véranov usa de toute son influence afin d’assouplir les accords interplanétaires. Il parvint à faire abolir la peine de mort initialement prévue pour les contrevenants, et ce, grâce au commerce de plus en plus dense entre la Terre et Vénus. Les humains appréciaient particulièrement les mistys, sortes de gâteaux, et d’autres mets assez raffinés, et les vénusiens étaient devenus accros aux diverses boissons alcoolisées provenant de France et de Belgique entre autres.

Cécile accoucha à dix mois et demi. Comme toutes les femmes de Vénus ont une gestation de douze mois, il faut croire que la nature avait décidé de couper la poire en deux. C’était le lendemain de l’entérinement des nouvelles lois. Le gynécologue, qui avait gardé le secret sur le caractère particulier de la grossesse de sa patiente, fut le premier à découvrir l’enfant. Ce dernier avait la peau légèrement violette, deux yeux, bleus comme ceux de sa mère, et quatre bras, comme son père. Il fut baptisé Lilatche, signifiant « pont » en vénusien.

Posté le : 30/06/2014 15:13
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Re: Défi d'écriture du 28 Juin-
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Alexis, j'ai lu plusieurs fois ton texte car il me laisse perplexe. J'ai aimé l'ambiance bien rendue de ce genre de milieu. Mais je m'embrouille avec les histoires parallèles de Starlet et Rachel. Puis tu évoques Lux.. qui est-ce par rapport à Rachel ? Elles portent le même nom de famille. L'histoire de l'horloge bloquée permis de faire le pont entre les deux et c'est bien amené.

Merci pour ta participation fidèle.

Au plaisir de te lire à nouveau.

Couscous

Posté le : 30/06/2014 15:57
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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