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Accueil >> newbb >> Défi du 03-01-2015 [Les Forums - Défis et concours]

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Défi du 03-01-2015
Plume d'Or
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Tout d'abord, je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2015.

J'ai l'immense honneur de proposer le thème du premier défi de cette nouvelle ère. J'espère qu'il vous permettra de vous amuser et de bien nous faire rire ou pleurer.

Énoncé : vous vous réveillez un matin dans un endroit inconnu, dans un pays étranger dont vous ne parlez pas la langue et où personne ne parle la votre. Petit à petit, vous vous apercevez que vous avez débarqué dans une ville où jamais vous n’auriez mis les pieds pour tout l’or du monde.
Faites-nous profiter de votre journée de galère, en espérant qu’elle ne va pas durer éternellement.


Bonne chance.

Donald

Posté le : 03/01/2015 12:58
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Re: Défi du 03-01-2015
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Cher Donald ! Bonne année à toi aussi. Il me semble que l'on a déjà eu un défi semblable mais ce n'est rien...
Voici ma production :

Coup de pouce forcé

Mes oreilles bourdonnaient, mon crâne cognait et tout mon corps était douloureux comme si un troupeau de chèvres était passé sur moi. J’ouvris peu à peu les paupières et découvris un plafond à la couleur verte écaillée, sûrement en raison de l’humidité des lieux. Je n’étais pas dans mon appartement, ni dans aucun lieu que je connaissais. Une odeur étrange assaillit mes narines, un mélange d’épices, de désinfectant et de remugle. Je m’assis et constatai que j’étais allongée sur un lit de camp de fortune qui se trouvait le long du mur d’une cellule éclairée par une minuscule fenêtre à barreaux. Je lançai un « Hello ! » qui résonna et se répercuta sur les parois nues et sales de ma geôle. Un profond sentiment de peur m’envahit et je répétai l’opération en criant de plus en plus fort.
Au bout de quelques minutes, un homme à la taille modeste, portant un long tablier blanc maculé de taches, s’approcha de la porte de ma cellule. Il me sourit et entama un long monologue. Je ne comprenais absolument rien à son charabia débité dans une langue qui m’était inconnue. Les sonorités me semblaient être russes mais je n’en aurais pas mis ma main à couper. Comme je ne réagissais pas à ce que je pensais être des questions, mon interlocuteur repartit d’où il était venu. Je me précipitai contre les barreaux et supplia en français, en anglais et en néerlandais, les trois seules langues que je maîtrisais, qu’il me fasse sortir de là.
Mon geôlier revint quelques minutes plus tard avec un ordinateur portable. Il me montra d’abord un visage numérique qui ressemblait étrangement au mien, tout en baragouinant quelques explications. Ensuite, grâce à Google Map, il posa son doigt sur un petit pays situé au Nord de l’Europe. Je ne pus en lire le nom car l’alphabet m’était aussi inconnu que la langue. Il tapota sur son clavier et le moteur de recherche évoqua le Mochbekistan. Quel était ce pays dont je n’avais strictement jamais entendu parler auparavant ? Il faut dire qu’avec toutes ses petites communautés qui demandent leur indépendance, on finit par ne plus suivre l’actualité.
Mais je ne voyais toujours pas le lien avec moi ! L’homme me passa ensuite un diaporama de photos de famille. Au fil des images, je constatai que, si les hommes n’y étaient pas des canons de beauté, les femmes étaient toutes plus affreuses les unes que les autres. Leurs visages étaient difformes, leurs dos voûtés, même chez les plus jeunes, leurs jambes inégales. Quelle malédiction pouvait bien toucher ces pauvres malheureuses ?
L’homme m’exposa finalement une sorte de projet scientifique. Je vis défiler des formules mathématiques, des schémas chimiques. Il semblait passionné par son sujet. À la fin de son discours, il me pointa du doigt avec un grand sourire. Devais-je comprendre que je faisais partie de son projet ? Mais on ne m’avait rien demandé !
Peu à peu, mes souvenirs remontaient à la surface. Je me rappelai être dans le magasin, je bosse dans un «Lola et Liza » sur Bruxelles. Un client à la dégaine particulière et à l’accent étranger très marqué m’avait demandé une taille particulière qui ne se trouvait plus en rayon. Je lui avais répondu que je devais voir dans la réserve, à l’arrière du magasin. Face aux étagères de stock, je tendis les bras vers une boîte située en hauteur et le choc ! Je supposai qu’ils m’avaient assommée, histoire de me transporter aisément jusque dans ce bled perdu au bout du monde. Mais que voulaient-ils de moi ?
L’homme se mit à taper frénétiquement sur son clavier usé. Lorsqu’il eut terminé, il tourna l’écran de l’ordinateur vers moi. Notre ami Google allait nous servir d’interprète. Toutefois, la traduction n’était pas des plus limpides : « Vous avez tête commune du type. Les femmes de l’ici sont laides, bêtes et impossible cuisine. Nous sommes besoin aide pour changer. Vous être à manger, dormir, argent. Quand fini, libre. OK ? »
Je répondis « Je veux partir » que je tapai dans la barre et demanda de traduire. L’homme écrivit « Pas choix ». Je réfléchis et notai « D’accord. Quel salaire ? ». Il me nota un chiffre ridicule. Je pensai que le niveau de vie devait être bien bas ici. Je n’avais pas trop le choix. Prisonnière dans un pays étranger, loin du mien, sans possibilité de contacter qui que ce soit, je n’avais aucun moyen de pression. Je supposais qu’un avis de recherche serait lancé et qu’on finirait par me retrouver. Si le projet avançait vite, je partirai rapidement. Je ne savais pas ce qui m’attendait mais je serrai la main moite du scientifique, ravi.
La première semaine fut consacrée à des tests d’aptitude, de Qi et sanguins. Ensuite, on me bourra de toutes sortes de vitamines et minéraux et on me préleva de grandes quantités de sang afin de procéder à je ne sais quelles manipulations génétiques. Je ne pouvais pas sortir du laboratoire, qui était situé en sous-sol, mais j’avais l’autorisation d’y circuler librement. On me nourrit avec des plats locaux. Je découvris des saveurs totalement inconnues comme le ragoût de phallus d’ours, des pelmenis, le tout arrosé de kvas, une boisson qui réchauffe même par moins trente ! Les mois passèrent, sans que je ne m’en rende vraiment compte. Est-ce que mes compatriotes s’étaient rendu compte de mon absence ? Lorsque je raconterai tout cela à mes collègues, elles n’allaient pas me croire. Je pourrais enfin concurrencer Béatrice qui part au soleil des tropiques chaque année et ne manque pas de s’en vanter jusqu’aux vacances suivantes. Avec mes bronzages de la mer du Nord, je ne pouvais rivaliser.
J’eus aussi droit à des cours de langue locale, le Youkaguir. Rapidement, je parvins à tenir une conversation ; ce qui me permit de découvrir un peu ce pays et les raisons qui avaient poussé leurs ressortissants à me kidnapper. Ainsi, depuis des générations, les femmes autochtones étaient devenues de plus en plus laides, bêtes, incapables de cuisiner et de s’occuper des enfants. Cet appauvrissement génétique posait de graves problèmes au niveau social. En effet, les hommes étaient obligés de faire face à l’ensemble des tâches ménagères ainsi que ramener de quoi faire bouillir la marmite. Le scientifique au tablier sale s’appelait Toujourginov. Il eut l’idée de prendre une femme-type dans un pays européen et d’intégrer un peu de son ADN à celui des femmes mochbekistanaises. Il avait effectué des recherches et sorti les visage-types de femmes de divers pays d’Europe. Après un rapide vote du Sénat local, il fut décidé de prendre un cobaye issu de la Belgique. Et il s’avéra que mon visage se rapprochait le plus de l’image stéréotypée. C’est ainsi qu’ils prirent l’option de me kidnapper, sans trop demander mon avis. Mais il semble de toute façon que les femmes n’aient pas grand-chose à dire dans ce pays assez machiste.
Un matin, le professeur vint m’annoncer que l’expérience était un franc succès et que je serai libre bientôt. Il m’invita à sortir du laboratoire pour faire un tour en voiture dans les rues de la capitale. J’entrai dans une vieille 4L qui démarra après plusieurs tentatives. Je vis déambuler dans les rues des clones de moi-même. C’était un peu étrange. Toutes ces femmes étaient devenues mes sœurs jumelles, et elles semblaient heureuses. Les hommes n’avaient plus honte de parader au bras de leur épouse qui veillait enfin à leur marmaille.
Je fus conduite devant le Président, un certain Sémwalchev. Ce dernier me remercia chaleureusement et commanda sur-le-champ une statue à mon effigie. Il me nomma citoyenne d’Honneur, ou plutôt « donneur » pour avoir beaucoup donné de ma personne. Un chèque avec un montant dérisoire, au vu de mon investissement personnel, me fut remis. Je décidai de l’investir sur place. Ainsi, je créai ma ligne de prêt-à-porter féminin. Comme toutes les femmes avaient les mêmes goûts que moi, je remportai un succès fulgurant. Le pays changea même de nom et devint le Delphinistan. Si vous souhaitez un jour me rendre visite là-bas, cherchez la seule femme qui sache cuisiner de vraies frites belges !

Posté le : 03/01/2015 19:54
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Re: Défi du 03-01-2015
Accro
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Salut Donald, d'abord bonne année et puis j'ai essayé à ma manière de faire un texte, je ne sais pas si il y a des fautes mais si quelqu'un veut me le corriger je suis preneuse.

Mon voyage imprévu

C’est le dimanche 24 février, j’ai fait un cauchemar effrayant, je me réveille en sursaut, je me retrouve dans une maison inconnue, je me dis que je suis encore entrain de rêver mais malheureusement c’est la pénible réalité, il y a mes vêtements et mon sac juste à coté du lit, je m’habille, puis je commence à paniquer et me dire où je suis.
Je jette un œil par la fenêtre, je vois une route et une pancarte publicitaire écrite en espagnole ou en italien, je ne sais pas et là je sors de cette maison en courant, je sens que je deviens folle.
J’essaie de me souvenir si j’ai pris l’avion pour cette destination, je me souviens de rien, une femme passe à coté de moi, je lui parle d’abord en français en lui disant où sommes nous ? Elle me répond pas, en fait elle me regarde bizarrement, j'essaie de lui parler en anglais en lui disant avec ces termes un peu maladroits : « Excuse me what is the name of this country » puis je me dis "country" c’est le pays et non pas la ville mais je me dis encore c’est la même chose. Cette jeune femme ne me réponds pas, elle tourne la tète et s'en va, elle a la trentaine les cheveux noir et les yeux vert.
Je m' assis une minute en disant peut-être que c’est une caméra cachée, et que pendant que je dormais on m’a transporté jusqu’ici , je commence à me demander comment je ne me suis pas réveillée pendant le trajet, suis-je venue par bateau ou par avion, je continue de marcher et là je trouve des enfants entrain de chanter « Viva Colombia » et là je me dis je suis en Colombie alors et effectivement quelques pas plus tard , je trouve une mairie avec le drapeau colombien.
Je suis effondrée je commence à crier dans tous les sens « Je veux rentrer chez moi, je vous dis queee jee veuuux rentrer chez moiii », Et les gens commencent à me regarder avec le sourire au coin. Je continue : « Je ne sais pas qui est responsable de cette mascarade , mais moi je veux rentrer , ça suffi maintenant », je regarde tout le monde et je dis « Vous voulez ma photo » et là à force de crier tellement je panique,, un policier me voit de loin, les gens croient que je suis ivre, il vient et il m’arrête et je me retrouve au commissariat, je comprends rien de ce qu'ils me disent je leur dis juste que je veux renter chez moi, « I want go to home » après une séries de questions interminables, les policiers me demandent d’où j’étais, je leur réponds en Anglais, l’un d’eux parle parfaitement l’anglais me comprend finalement.
Après quelques recherches sur son ordinateur, le policier me dit en anglais qu’il y a un homme qui est venu déclarer ma disparition, il s’agit de mon oncle, le policier l’appelle alors sur son numéro de portable que mon oncle leur a laissé.
Après une heure mon oncle arrive il m’explique que c’est une surprise qu’il m’a faite pour mon anniversaire, il faut dire que mon oncle est un homme riche il a loué un avion, il s’est arrangé pour me faire le visa , il a des connaissances et ils avaient pas besoin de moi à l’ambassade, ils m’ont directement donné le visa, il avait mon passeport, il voulait qu’on aille en fait en Amérique,on devait passer par la Colombie,puis pour arriver à ses fins, il a des moyens plutôt radicaux, il a mis un somnifère dans mon verre pendant mon anniversaire pour que je ne me réveille pas en route, ça semble incroyable mais il m’a conduit jusqu’en avion, il m’a mis à l’intérieur et pour finir, la maison où j’était est la sienne, il a une en Colombie, pendant que je dormais, il est allé cherché des courses pour le déjeuné et au retour il m’a pas retrouvé.
Il s’excuse alors pour la frayeur qu’il m’a faite, je le remercie pour son cadeau d’anniversaire, un jour après on part tous les deux aux états unies, je suis très contente car c’est mon rêve depuis toujours d’y aller.
On passe une semaine superbe, j’en ai profité pour prendre des photos à coté des monuments célèbres comme la statut de la liberté et ensuite, on est retournés chez nous pleins de souvenirs que je n’oublierais jamais.

S.B

Posté le : 04/01/2015 11:43

Edité par sb1poesie sur 06-01-2015 11:17:52
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Re: Défi du 03-01-2015
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Coucou Sb1poesie,

Tout d'abord, bienvenue parmi nous sur les défis.

Il est vrai que ton texte nécessite un peu de corrections. Je vais regarder cela.
Pour le fond de ton histoire, c'est presque plausible. En effet, comment peut-elle revenir chez elle sans passeport ? Et son oncle l'aurait rapidement retrouvée en allant justement à la police pour signaler sa disparition...

Dans ton titre, tu ne devrais pas dévoiler le final. Il faut garder la surprise pour le lecteur. Par exemple "Mon voyage imprévu".

Au plaisir d'une prochaine participation. Je te solliciterai même pour nous proposer un sujet de ton choix...

Amitiés

Couscous

Posté le : 04/01/2015 15:53
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Re: Défi du 03-01-2015
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Merci Couscous pour tes conseils, et merci de me proposer ton aide( j'aurai bien besoin car je suis encore débutante), et de ce qui est de proposer un sujet de mon choix, je me sens encore incapable et de plus je suis très timide, peut-être dans deux trois ans alors, j'aurai pris peut-être un peu plus d'assurance et de confiance en moi et encore merci pour ton aide. J'ai corrigé mon texte en prenant note de tes conseils.
Missi

Posté le : 04/01/2015 16:04
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Re: Défi du 03-01-2015
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Sacré Delphine !
Enfin, maintenant je sais que tu es capable de cuisiner de vraies frites belges.

La SF te va de mieux en mieux. Je ne serais pas étonné de lire une histoire spatiale (nul besoin de maitriser les concepts de la théorie des cordes pour ça) issue de ta plume dans un futur proche, du genre "rencontre du troisième Hurlu" ou un truc dans le genre.

Je me suis bien marré.
Bravo !

Bises
Donald

Posté le : 04/01/2015 18:52
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Re: Défi du 03-01-2015
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Hello Sb1poésie,

Bienvenue sur ce défi.
C'est un peu cauchemardesque comme cadeau, je l'avoue.
Tu es bien rentrée dans le thème.

Côté corrections, les fautes d'orthographe sont faciles à repérer avec une bonne relecture et un coup de correcteur.
Côté style, je te conseille de remplacer les "et" trop nombreux par une ponctuation classique. Pour le reste, ça va venir en écrivant souvent et en te relisant beaucoup. L'imagination, tu l'as. C'est l'essentiel.

A bientôt sur de prochains textes.

Donald

Posté le : 04/01/2015 18:56
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Re: Défi du 03-01-2015
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C’était pendant l’erreur d’une mauvaise nuit,
Où trop de libations, dont mon foie avait nui,
Me faisaient regretter d’avoir point écouté
La raison me disant : mais vas-tu arrêter ?

De fait, c’est au matin, au moment du réveil,
Que j’ai compris la chose, à nulle autre pareille,
Tout comme en débarquant dans un monde nouveau
Soudainement étrange, pour mon triste cerveau.

Les gens parlaient si fort, un étrange langage,
Qui me semblait venir du tréfonds d’un autre âge,
En répétant : une fois, à la fin de leur phrase,
Comme pour confirmer leur curieux bavardage.

Ou avais je atterri, quelle était la contrée,
Quel étonnant hasard m’avait donc déposé,
Dans cet endroit inouï, ou des gens sympathiques,
M’adressaient la parole sans que j’en pige couic !!

Ils avaient à la main, un verre avec une anse,
Qu’ils portaient à la bouche avec très belle aisance,
Rempli d’une boisson nullement inconnue,
Pour moi, l’épicurien Tourangeau, reconnu.

C’est le petit col blanc, posé en haut du verre,
Tel un halo de mousse, couleur neige en hiver,
Se posant sous le nez, accroché aux bacchantes,
Qui me fera sortir de ma triste tourmente.

C’était bien de la bière que sifflaient ces fêtards
Vêtus comme des milords, cravates et costards,
Une équipe de Belges, rencontrés par hasard,
Au soir du réveillon, qui m’ont forcé à boire……

Plus jamais c’est juré je n’irai chez Léon ,
Qu’il soit de Bruxelles ou, pourquoi pas de Mouscron
Ces gens là sont à part, ils boivent de la bière,
Accompagnée, parfois, de moules marinières.

Vite kjtiti, repart dans ton sommeil,
C’était un mauvais rêve, et sur toi l’Orée veille.
C’est sans doute Couscous qui t’avais empêtré,
Avec tous ces défis, dans l’année, perpétrés.

Aussi quand Donaldo, en ce début d’année,
Nous propose, en défi de conter sa journée,
De galère, le cortex cérébral de titi,
Pète un plomb, et depuis, il tourne au ralenti !!!!!!

Mes excuses chère Couscous, j’ai écris ce texte après une bonne douffe à la Duvel, m’occasionnant un sérieux coup de slaptitude….. !!!!!!!!



Posté le : 05/01/2015 22:05
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 03-01-2015
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Excellent ce poème mon cher Kjtiti !
Je me suis bien marré à le lire. Tu as mis la barre bien haut pour ce qui est de la rigolade et du détournement de défi.
Bravo mon cher poète, tu démarres l'année à toute vitesse.
Santé !
Donald

Posté le : 06/01/2015 15:58
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Re: Défi du 03-01-2015
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Cher kjtiti,

Je vois que tu connais bien une de nos célèbres institutions gastronomiques : Léon et ses fameuses moules frites. Il n'y en a pas à Mouscron malheureusement. J'espère que mes compatriotes auront au moins partagé quelques bonnes chopes de bières d'abbaye avec toi !

Je te servirai d'interprète la prochaine fois. Appelle-moi...

Merci pour ce défi que je prends comme un hommage.

Grosses bises pleines de mousse. Ouf, je n'ai pas de moustache.

Couscous

Posté le : 07/01/2015 06:15
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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