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Accueil >> newbb >> Défi du 11 janvier 2015 [Les Forums - Défis et concours]

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Défi du 11 janvier 2015
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« Notre liberté dépend de la liberté de la presse, et elle ne saurait être limitée sans être perdue. »
Thomas Jefferson

Chers ORéens, avec une semaine douloureuse, ou nos crayons de couleur, en berne, n’écrivaient plus qu’en noir, je voulais vous proposer un défi en rapport avec ces événements, mais en gardant un ton plus léger qui sied si bien à Orées des rêves.

Aussi, je vous suggère comme thème cette semaine, pour le défi :’’La liberté d’expression’’ à partir de cet axe de ma pensée profonde, que vous m’accorderez, car je vous sais magnanimes !!!!

‘’La liberté d’expression est bien utile, quand on se met un coup de marteau sur les doigts ou que l’on glisse sur une peau de banane’’.

Qui, dans ces circonstances ne sait pas, en effet, exprimé de manière brutale, abrupt et éventuellement condamnable en criant, Mer….., Put….., quel C.. , ou ça me fait C…. !!!

Combattons la bêtise et l’obscurantisme par l’humour.

Reprenons nos plumes, et sans jamais oublier cette putain de semaine, apprécions la liberté d’expression dont nous jouissons, mais dont certains voudraient nous priver…..

Charlie kjtiti

Posté le : 11/01/2015 11:13
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 11 janvier 2015
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Tais-toi, t’as tort..
Combien de fois ces mots ai-je pu les entendre,
Lorsque j’étais enfant, et qu’il me fallait tendre,
Mon bulletin de note, que je devais défendre,
Devant mon père criant, en faisait des esclandres.
.

Tais toi, t’as tort..
Me disait l’adjudant, quand j’avais refusé,
D’éplucher les patates, en ayant accusé,
Les filles Parmentier, de me faire nausée :
Etant allergique à La Belle de Fontenay.


Tais toi, t’as tort..
Réflexion continue, que ma femme me lance,
Quand rentrant du bistro, après quelques bombances,
Alors que mon état demande tolérance,
Tendresse et affection, soupçon de complaisance.


Tais toi, t’as tort..
Refuse mon patron, quand je viens gentiment,
Réclamer un surcroît, sur mes émoluments,
En m’expliquant alors, avec force arguments,
Qu’avec neuf cent euros, on vit très grassement !!!

Tais toi, t’as tort..
Pourtant si plus souvent, ce modeste message,
Avait été porté, par les gens qu’on dit sages :
Prêcheurs, prédicateurs, aux incultes sauvages.
Nous aurions, en ce jour, sans doute moins de rage.


Tais toi, t’as tord…
Je tente, avec humour, de dire à tous ces cons,
Au cerveau ramolli, à l’intellect abscons,
Qu’un dessin ne tue pas, que leur plan à failli :
Hier moins que demain, il est vivant Charlie.


Posté le : 11/01/2015 13:12

Edité par kjtiti sur 12-01-2015 07:37:19
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Titi
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Re: Défi du 11 janvier 2015
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Nous sommes en effet bâillonnés à de nombreuses occasions de notre vie. Tu nous le rappelles de façon subtile. J'applaudis à deux mains !

Merci pour ce défi de circonstance.

Bises

Couscous

Posté le : 11/01/2015 13:53
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Re: Défi du 11 janvier 2015
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Cher Kjtiti,
Un défi très bien relevé, avec l'humour du poète, voilà ce que je lis dans ces strophes de ta plume.
Bravo, surtout en cette période où sur nombre de sites littéraires des avis forcément intelligents fleurissent en pagaille sur le "Je suis Charlie" l'accusant de tous les noms sans pudeur ni noblesse.
Merci.
Donald

Posté le : 11/01/2015 19:27
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Re: Défi du 11 janvier 2015
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Liberté ?

Charlotte arrive à la caisse du supermarché. Elle vient de faire ses emplettes pour le mois. Le tapis roulant n’est pas assez grand pour recevoir tout le contenu de son caddy. Elle voit la caissière soupirer profondément car les articles déjà scannés s’accumulent en bout de caisse. Charlotte se dépêche de le vider pour aller le remplir quelques mètres plus loin. L’hôtesse de caisse en profite pour accélérer le rythme en lançant un petit regard moqueur à la cliente en difficulté. Puis arrive le dernier article : un lot de petites cuillères en solde. Mais celui-ci ne porte pas le précieux code barre, au grand désarroi de la caissière qui interroge Charlotte :
« ll n’y a pas le code barre. Vous les prenez ?
– Euh, oui. Elles étaient à 2 euros 99 ou 3 euros 99, je ne sais plus.
– Cela ne m’aide pas beaucoup. Vous les voulez vraiment ? »
Charlotte hésite avant de confirmer son désir d’acheter ces satanées cuillères, coûte que coûte, car elle a des invités ce soir et un nombre insuffisant de cuillères pour le dessert. La caissière souffle ostensiblement avant de lancer un appel au micro. Une collègue vient s’enquérir du problème et repart en rayon avec l’article. L’employée de caisse s’impatiente, tape du pied sous sa chaise, lance un regard exaspéré à la cliente, comme si elle était la pire chieuse du monde. Elle n’en peut rien s’il n’y a pas de code sur ces fichues cuillères. Charlotte a envie de lui crier son indignation face à son comportement à son égard, de lui demander pourquoi elle est si désagréable mais sa timidité la pousse à rester muette. Elle se sent brimée. Sa liberté d’expression devra se taire, à nouveau, lui provoquant une nouvelle poussée d’eczéma. Elle devra en parler à son psy lors de son prochain rendez-vous.

Charles est au restaurant avec Agnès. Il a réservé cette table il y a de nombreuses semaines car l’établissement a un succès fou. Il lui a aussi fallu économiser pendant quelques mois pour pouvoir honorer la note. Il se retrouve face à sa chérie et lit la carte. Chacun choisit soigneusement son plat. Il jette son dévolu sur une bouteille de vin au prix exorbitant, une fois n’est pas coutume. Derrière lui le maître d’hôtel installe un homme corpulent au visage bouffi, arborant un costume de grande marque. Ce dernier raconte des blagues salaces et parle si fort de son dernier voyage en jet privé que Charles n’entend plus Agnès lui raconter sa soirée avec sa meilleure amie Brigitte. Au milieu du repas, Charles porte le verre de vin à ses lèvres lorsque son voisin peu délicat recule violemment sa chaise, provoquant un soubresaut dans le corps du jeune homme qui se retrouve avec le précieux liquide dans les narines et sur la chemise au lieu de son gosier. Aucune excuse n’est présentée. Charles fulmine intérieurement. Il a une grande envie d’exprimer sa colère face à la désinvolture et l’impolitesse de cet homme. Mais c’est ici un milieu huppé et ses haussements de voix seraient mal vus, autant par les autres clients que par Agnès, d’autant plus qu’il ne se sent pas tout à fait dans ce milieu haut de gamme avec tous ces gens friqués, bien loin des soucis financiers. Il sait que s’il commence à livrer ses griefs, il ne pourra s’arrêter. Finalement, sa liberté d’expression sera muselée par la nécessité de respecter la bienséance et son sentiment d’infériorité.

Karl est travailleur social. Son téléphone sonne pour au moins la trentième fois de la matinée. Il reconnaît le numéro qui s’affiche sur le cadran. Il pousse un léger soupir avant de prendre le combiné. Voici le cinquième appel de Madame D., une femme spécialiste en plaintes de tous poils, pleurs sur commande et demandes farfelues. Elle commence par ressasser ses problèmes de santé, certes réels mais toujours présentés de façon dramatique, comme à chaque conversation. Puis viennent les complaintes sur son manque cruel d’argent… encore ! Karl sait très bien que ses sous filent dans des achats compulsifs effectués sur le net. Chaque fois, il doit écouter patiemment avant de proposer les sempiternelles mêmes solutions qu’elle dénigrera systématiquement. Il jette un œil à la pile de dossiers qui ne cesse de s’élever. Il aurait tant envie de couper court à cette conversation inutile en disant à cette femme qu’il ne lui répondra plus tant qu’elle n’aura pas consulté un psy, découpé sa carte de crédit et supprimé ses comptes sur les sites d’achat en ligne. Il voudrait aussi lui rappeler qu’il faut qu’elle le laisse travailler car de nombreuses personnes comptent sur lui. Comme il lui serait agréable de lui lancer que rien que le son de sa voix nasillarde et ses reniflements programmés lui filent des boutons ! Mais son professionnalisme limite sa liberté d’expression et l’empêche de livrer le fond de sa pensée.

Carlos attend, assis sur le lit conjugal depuis presque une heure. Caroline lui a demandé de l’attendre à la sortie de la salle de bain pour découvrir la nouvelle robe qu’elle a achetée pour la soirée chez les Vanderbilt. Il commence à s’impatienter. Soudain, la porte s’ouvre et la jeune femme sort lentement en lançant un « Tada ! » triomphant ! Carlos reste sans voix. Son épouse est emballée dans une robe mi-longue de couleur vert émeraude. La taille n’a pas l’air de lui convenir car son corps arbore un franc aspect boudiné, sa poitrine compressée semble avoir envie de sauter hors du bustier trop serré. Caroline est très fière et parade devant son mari comme à une élection de miss locale. Celui-ci est embêté. Il ne peut décemment lui livrer son impression, au risque de la voir bouder toute la soirée et refuser ses avances ce soir. Il sait aussi qu’elle se remet peu à peu d’une profonde dépression suite à la mort de sa mère et la revoir sourire lui fait tant plaisir. Comme il souhaite l’encourager dans la bonne voie, il opte pour l’hypocrisie et se met à encenser cette robe avec un bagout digne d’un homme politique en campagne électorale, et ce, pour le plus grand plaisir de Madame. La liberté d’expression en prend à nouveau un grand coup mais ce soir, ils seront heureux, tous les deux !

Voici donc des situations où la liberté d’expression a été muselée. Il en va ainsi dans la vie en société. Il est pourtant parfois si libérateur de crier un bon « M… ». Le tout est de savoir le faire au bon moment et sans risque de choquer autour de soi car notre liberté s’arrête là où commence celle des autres.

Posté le : 14/01/2015 20:20
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Re: Défi du 11 janvier 2015
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Dans ma boite en fer blanc


Enfermé dans une capsule métallique, au fin fond de l’espace, je devais baigner dans mon jus pendant au moins trente jours.

« Pour la Nation, la Science et le Premier Secrétaire » m’avaient déclaré, la main sur le cœur, mes supérieurs, des gars pleins de décorations, de titres honorifiques et de principes à deux roubles.
De toute évidence, ils avaient pensé à tout les crânes d’œuf de la Direction Cosmique : si j’avais envie de pisser, de chier, de boire, de manger, de me gratter le dos, il y avait un protocole adapté, piloté par mon cerveau et relayé par les électrodes fixées sur mes méninges. D’ailleurs, leurs explications avaient pris des heures, sans doute pour me pousser à accepter plus facilement. Jouer la montre, habiller des banalités à coup de théorèmes vaseux, c’était leur dada.

« Un pigeon s’en serait mieux tiré dans sa cage dorée » m’avait lâché Irina, ma collègue du centre spatial. Elle n’avait pas tort la bougresse mais je ne pouvais décemment pas refuser l’expérience. Il en allait de ma carrière, de ma promotion au sein de la glorieuse caste des cosmonautes soviétiques, le nec plus ultra des voyageurs de l’infini. Je n’étais pas une lumière, contrairement à Irina, et encore moins un de ces beaux gosses slaves dont raffolait la propagande de la Mère Russie. Alors, pour me sortir de la médiocrité, pour éviter de me retrouver à forer la Mer Caspienne ou à assembler des pièces de Tupolev, j’avais décidé de m’inscrire dans ce programme expérimental. Après des tests psychotechniques, des interrogatoires du FSB et des épreuves sportives, j’avais accédé au grade de cobaye. Il ne me restait plus qu’à réussir cette mission pour sceller mon destin héroïque.

« Vous devez n’en parler à personne. La Sécurité Nationale en dépend ! » m’avait ordonné le colonel Zinoviev, une figure emblématique de l’Armée Rouge. Le programme était ultra-secret selon les hiérarques militaires. En évoquer ne serait-ce que l’idée, le commencement du début d’une allusion, mettrait en péril le colossal édifice mis en œuvre par les camarades savants. Je savais que s’exprimer librement n’était pas gravé dans l’ADN du citoyen soviétique mais je ne m’attendais pas à autant de restrictions. Mes parents n’étaient pas de dangereux dissidents, je n’avais pas de petite amie et mes rares copains d’enfance étaient déjà partis travailler comme mineurs dans la Nébuleuse d’Orion, à la demande du Soviet Suprême. J’aurais pu cracher le morceau à un prêtre si j’avais été catholique, une pratique plus dangereuse que le saut à l’élastique, mais il aurait été difficile d’en trouver un à Baïkonour, au milieu des ouvriers, des technocrates et de la police secrète. En plus, le dernier prélat avait été condamné à deux mille ans de travaux forcés en Sibérie. Autant dire que je ne pouvais en parler qu’à moi-même, entre deux verres de vodka frelatée, au risque de voir mon hémisphère droit dénoncer le gauche à l’officier de service.

« Penser c’est déjà désobéir. » m’avait confié un soir mon instructeur, alors que je me plaignais des contraintes imposées par mon entrainement dans une boite en fer blanc à manger de la gravité, à encaisser des chocs thermiques sous le regard froid des ingénieurs et des médecins. Il avait du sentir que je commençais à me poser des questions sur le bien fondé de l’expérience. M’envoyer plusieurs semaines dans l’espace, en orbite autour d’une lune de Jupiter, coincé dans une sphère de titane, nourri par intraveineuse, privé de contacts avec le monde extérieur et les humains, ne me semblait pas fondamental pour les progrès de l’exploration spatiale. Tout camarade un tant soi peu éduqué savait que les voyages intersidéraux se déroulaient sous stase, pendant des mois de sommeil artificiel. Il en était de même pour les trajets plus courts dès qu’ils dépassaient l’orbite de Mars. Les vaisseaux étaient commandés par des intelligences artificielles, des androïdes dévolus au régime, au programme et au Premier Secrétaire. On pouvait donc compter sur eux pour nous amener à bon port, en un seul morceau. Je ne comprenais donc pas pourquoi je devais me trouver là.

Depuis déjà deux jours, j’étais en situation réelle, au large d’un caillou céleste de la banlieue jovienne, telle une sardine dans sa boite en fer blanc. Personne ne m’avait adressé la parole depuis mon largage autour de Thémisto. Je flottais dans mon habitacle, au milieu des tubes, des câbles et des voyants lumineux, sans rien à lire ou à écouter. Le protocole m’imposait quelques exercices de routine basés sur la navigation ou le relevé des compteurs.

Je commençais déjà à regretter mon choix dicté par une ambition légitime mais pas forcément synonyme de sagesse. Il me fallait voir le côté positif des choses : je ne jouais pas de la perceuse dans les usines d’armement du Kazakhstan, je ne creusais pas des tunnels dans les mines de PBK90123 avec dans les deux cas une espérance de vie limitée à quarante ans à cause des ravages de la vodka et des accidents industriels. J’avais choisi une vie de rat de laboratoire, dans un environnement de cosmonautes, avec l’interdiction absolue de critiquer les ordres de mes supérieurs. Irina me narguait souvent en prétendant que mon niveau d’habilitation s’intitulait le Zéro Initiative.

« Encore vingt-huit jours à tenir et nous serons gradés ! » lancèrent mes neurones rouges à mes cellules grises. Ils n’avaient pas tort les bougres. Je n’avais pas à contester un programme lancé par le Premier Secrétaire. Surtout pas sous le prétexte fallacieux que je m’embêtais dans ma capsule. J’avais choisi l’Ordre et la Nation, au profit du collectif, du Soviet Suprême, de ce qu’Irina qualifiait de fourmilière. J’étais une fourmi de la caste des cobayes, muette par devoir, obéissante par nature, respectueuse par définition. Les autres, les officiers scientifiques comme Irina, me traçaient le chemin, celui de la gloire, de la victoire du peuple sur l’individu. Je n’avais qu’à m’exécuter.

Fort de ses certitudes, je me mis à répéter le dernier protocole prévu pour la journée, celui du relevé des constantes physiques de la capsule. Je le connaissais par cœur, obligé de l’apprendre en boucle lors de mon entrainement. Ce serait du gâteau, une fois de plus. Ensuite, je m’offrirais une bonne rasade de nutriments, par voie intraveineuse, avant de fermer les yeux. Cette pensée me remonta le moral.

Posté le : 14/01/2015 20:55

Edité par Donaldo75 sur 15-01-2015 07:48:57
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Re: Défi du 11 janvier 2015
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Ma chère couscous,c'est une étude sociétale que tu nous présentes avec des cas de figure fréquents et rencontrés par chacun d'entre nous!!!

Mais quel bonheur de pouvoir dire M.....!!!!!!!,,de temps en temps, comme cela soulage.


J'ai retrouvez un ancien texte ou justement j'évoquais cela, avec le sourire, et dont je te livre quelques strophes!!


Fatigué et fort las de toutes convenances
Ne pourrez t-on un jour, un jour de l’existence .
Dire M.... à sa voisine quand elle reproche au chat
De miauler quelquefois, elle préfère qu’il aboie ??

Lancer à la caissière qui dans l’hyper marché
Encaisse votre chenue et oublie le merci
En mâchant son chewing-gum, : « Je vous en prie souriez,
Les muscles du visage doivent travailler aussi »

Merci couscous pour ce cri de colère....contenu!!!
,

Posté le : 15/01/2015 19:45
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Titi
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Re: Défi du 11 janvier 2015
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Merci Donald pour ce bel épisode de liberté et de démocratie comme on savait l’appliquer de l’autre coté du mur...

Au minimum ton héros,pour tromper son ennui aurait pu conter fleurette à Irina et tester sa capacité d'amarrage !!!


Pour compléter ta description de cette belle époque totalitaire Russe, je te joins une pensée du démocrate Lénine!!:


Le peuple n'a pas besoin de liberté, car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise...


Pour moi, remarque bien, je respire encore l'odeur de cette période dorée avec, dans ma commune , le nom de rues telles: Rue Stalingrad ou avenue Lénine!!

merci pour cet envoi mon cher Donald.

Posté le : 15/01/2015 20:15
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Titi
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Re: Défi du 11 janvier 2015
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Eh bien, Couscous, ça sent le vécu !
Je déconne mais il est marrant de constater que nos petites contrariétés quotidiennes sont aussi des atteintes à notre liberté. On n'en parle pas assez.
Bravo pour ce tour d'horizon des casse-couilles.
Bises
Donald

Posté le : 17/01/2015 10:27
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Re: Défi du 11 janvier 2015
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Cher Donald,

Ton héros cobaye subit la non-expression de la liberté en mode extrême même s'il s'agit d'un choix délibéré au début. J'espère qu'il profite tout de même des beaux paysages de la face arrière de Jupiter et le lever de la 3ème lune d'Uranus !

Merci pour ce voyage interstellaire.

Bises

Couscous

Posté le : 17/01/2015 13:08
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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