Salut les deux commères, sachez tout d’abord que vous faites entrave à l’enquête, et que vous, la Diretout et La Lapie, faites partie des suspectes !!!

Tant d’empressement pour découvrir un éventuel suspect, taquine mon instinct de policier hors pair !!! en effet avant nous étions en binôme, mais désormais, les effectifs ayant été réduits, je fonctionne seul, hors paire, vous dis je !!!

Ainsi, vous auriez, via une issue de sortie par laquelle vous êtes entré…. !! pénétré dans la bijouterie et découvert une mouche qui marchait sur un morceau de verre, lui-même posé sur une tache de sang qui gisait sur la moquette ????
Mesdames, il va falloir arrêter la tétine, cesser de caresser la rouillarde, de flaconner du Castelvin et prendre du pivois de qualité, type vin de Touraine ou de Bourgogne, comme l’ami Transi !!!
Ou alors arrêter de boire !! Oui, je sais c’est pas facile !!!, c’est comme arrêter de fumer quand on est entouré de fumeur ou la connerie quand on est entouré de cons, c’est pas commode !!!

De cons justement parlons en: Transi je vous soupçonne d’être de mèche avec cet allumeur de bijoutières, ce détrousseur de jupons de joaillières, qui, sous promesse de partager les gains du casse de la bijouterie, vous a chargé de noyer les pistes en sabotant mon enquête !! Mais sachez qu’hissier ne se laissera pas aller dans ses recherches, il ne sera jamais coul Hissier…….
D’autre part, cette lettre trouvée sur les lieux du crime, ne vous appartient en aucune façon et la moindre des choses serait de rendre cette lettre anonyme à son auteur !!!
Mesdames, je vous somme de ne pas quitter la ville, vous êtes sur la liste, avec Transi, des suspects, et ce n’est pas en cherchant midi à quatorze heures que vous aurez votre heure de gloire !!!!
Une précision, dans le cas ou votre culpabilité serait avérée, et que vous soyez condamnées à mort à l’issue du procès, une indication pour votre confort la piqûre pour la personne condamnée à mort peut se faire dans la fesse…., ça fait moins mal !!!

Je ne vous sallue pas Mesdames



Mon cher Transi , permettez que je vous appelle Transi ? ……d’autant que le choix est mince, puisque Transi est votre seul nom !! J’aurai pu, me direz vous, vous appelez Armand, mais par respect ,pour ce qui vous reste d’honneur, j’hésite à prononcer ce prénom qui me rappelle trop de mauvais souvenirs !!
J’ai, en effet, connu un pov’ gars qui s’appelait Armand, l’avais pas d’papa, l’avait pas d’ maman !!
Souffrez que je vous narre quelques pans de sa pauvre existence :

''C'était un pauv' gars
Qui s'appelait Armand
Y n'avait pas d'papa
Y n'avait pas d'maman

C' pauv' gosse naquit dans la misère
Aussitôt on lui demanda
S'il voulait vivre avec sa mère
Puisqu'il n'avait plus de papa

Mais un jour pendant la têtée
Trouvant la nounou un peu plate
Il lui souffla dans les nénés
Jusqu'à c'que la nounou éclate

Son père disparut à treize ans
Un soir dans la cour de l'école
Alors qu'il jouait gentiment
A la balle et à pigeon vole

Sa mère qui avait la jaunisse
L'avait r'filée à son amant
Qui attendait l'moment propice
Pour la repasser à Armand

La seule fille qui en fut amoureuse
Ne savait que garder ses moutons
Elle lui r'fila la fièvre aphteuse
Et c'est lui qui garda ses boutons''.

Comprenez que depuis cette séquence de vie contée par Vassilliu en 1962, j’hésite à prononcer un prénom synonyme de pauvre hère !!

Donc, mon cher Transi, vous évoquez, des occupations professionnelles et autres distractions pour expliquer votre absence douteuse pendant ces quelques jours ???
En terme d’occupations diverses, ne seriez vous pas, plutôt, en relation étroite avec le Sieur Gros Toni, dénommé Fidèle Cannelloni et ami de Berlusconi avec lequel, il se livre à des distractions diverses, dites caritatives, en s’occupant de très jeunes filles, en très grande détresse,…….., et petites culottes, avec beaucoup de dévouement et de langueur !!!
Mais votre vie, aussi misérable soit elle, vous appartient, et je ne vois pas quelle pourrait être ma légitimité pour émettre un jugement sur votre existence de Patachon !!! De quel droit, pourrais-je me permettre de vous dire que votre vie de débauches et bacchanales, doublée de luxures et de jouissances libidineuses, n’est guère digne d’une personne de votre (très grand) âge ….
Mais par contre, ne seriez vous pas, un complice de ce gros Toni, avec lequel vous partageriez le butin représenté, je le rappelle, par un collier en or serti de diamants d’une valeur d’environ 13451,29 € ????

L’étau se resserre Transi, car Barre a parlé, lors d’un de ses rares moments de connaissance, très en colère contre vous, vous ayant surpris avec son épouse, il était en furie Barre, n’ayant pas, contrairement à vos déclarations vu aucune barbu dans les environs : il n’a pas vu de barbe Barre ???
Transi, que vous ‘’ameniez le petit au cirque’’ (comme disait les macs des années 50,quant ils culbutaient la jouisseuse) avec la femme du gars Barre, la chose est admissible et même compréhensible, quand on connait le physique de la bijoutière, sûr qu’qu’en matière de galipette, elle tient son rang Barre, et comme disait un de mes amis louchébém un peu poète, elle tient mieux sur le dos, qu’une bique sur ses cornes !! Il n’empêche, si je continue à vous écouter, vous allez bientôt me convaincre que Barre s’est suicidé à coup de poêle à frire !!!
Allez, fini de rire Transi, il faut passer à table, et tout me dire, sans rien me cacher : quelles sont les spécialités de La jolie bijoutière, crie t-elle pendant les ébats, à t-elle des fantasmes !! tout me dire Transi , tout !!!! je suis déjà excité à l’attente de vos confidences, et je ne m’interdis pas de la convoquer pour la mettre à nue, !!... heu…., pardon, je voulais dire , mettre a nu………. ses déclarations !!! !!
On peut être policier et néanmoins un homme………….
Je vous offre une petite citation sur les vins de Bourgogne ,en droite ligne avec vos rapports avec la Sieuse Barre : ’’Le vin de bourgogne fait beaucoup de bien aux femmes, ……..quand ce sont les hommes qui le boivent’’



Pour toi chère Dolly Prane pas de prise de tète
Je sais compter sur toi pour conclure l’enquête
Faisons fi de Béziers et tous ces moments vils
Ignorons le passé vécu dans cette ville.

Seule la spécialité sucrée nommée l’envie
De la ville héraultaise aujourd’hui me ravit
Je parle du bonbon qui en fait la fierté
Dénommé la très furieuse envie de Béziers…!!!!

J’étais un enquêteur voué au bel avenir
Jamais, cette promesse, je n'ai pu là tenir
Et aujourd’hui j’enquête, je quête les indices
Comme un chien policier, avec mon appendice,

Que je sais, apprécié, de la gente femelle,
Qui se prête avec moi, aux échanges charnels !!
Mais laissons là, veux tu, ma vie libidineuse,
Et prenons connaissance de l’autopsie précieuse.

Mais avant, évoquant tes railleries tenaces,
Sur la verte Touraine et sur sa populace
Ces lazzis Dolly Prane,, chère brune incendiaire
Tu peux t’les mettre au c …. !!! aujourdhui comme hier !!!

Je te sais reconnue par tes pairs, efficace,
Qui sont, en la matière, tristement perspicaces,
Arguant leur jugement sur le fait qu’un patient
Jamais ne s’était plaint du mortuaire traitement !!

Tu évoques, CHERE AMIE…, un choc intéressant,
En crane du cocu, d’un objet contondant,
Il reste à définir qui donc en tout premier
A frappé l’autre : La poêle, ou bien le bijoutier ????

Pour les blessures dorsales, je suis plus circonspect,
Et pour tout dire en manque d’un sérieux suspect,
Est-ce qu’il aimait le fouet, ou bien le martinet,
Que les filles des îles, savent tant apprécier.......????

Pour le poil dit pubien, certaine il te faut être
Q’il vienne du pubis et non pas de la tête,
Un truc pour vérifier: si au contact il frise,
C'est bien un poil de cul, il n’ y a pas méprise…

Allez ma chère Dolly, à tes tous tes croques-morts
De ma part souhaite-leur prospérité, bonheur,
Et moi, si je peux choisir le jour de ma mort
Ce s’rait le lendemain, que je prendrai, dés lors,



Monsieur Sans Souci, Cher courtier,
Vous me signalez une assurance vie d’un montant de 5 millions d’euros, et semblez vous satisfaire du fait que le mort est toujours en vie, de fait comme le chevalier Jacques De La Palice, qu’ il fasse encore envie !!!
Je vous trouve cher Sans Souci, un peu mercantile, vous chipotez à quelques heures prés d’une mort annoncée, pour une somme aussi ridicule que dérisoire, quand on sait que Philippe Varin, ex-patron de chez Peugeot, aux résultats déplorables, touchera cette somme au bout de 15 ans de retraite !!!
Vous faites honte à votre profession, dont on sait la capacité qu’elle a, à verser sans jamais rechigner les dûs à ses adhérents bénéficiaires !!!!
Pour vous permettre de vous relâcher un peu en vous décontractant, ci-joint les paroles d’une chanson, émanant sans doute d’un de vos ancêtres, car dénommée :

La chanson du sans souci
Quand je suis né, je suis né z'en automne,
Le pèr' Bacchus m'a porté baptiser,
M'ont baptisé du bon jus de la treille
Et m'ont donné le nom de Sans-Souci.
Puis, à dix ans on m'envoie à l'école,
Accompagné de ma sœur Isabeau.
On me disait que j'avais la rougeole,
Mais ce n'était que le jus du tonneau !

A quatorze ans, le curé du village
Me prend chez lui pour bien lir' le latin ;
Je n'ai appris qu'à vider la bouteille,
A ne pas mettre de l'eau dans mon vin.
A dix-huit ans, mon père me marie,
A vingt-cinq ans, ma femme m'a laissé ;
Et si je prends la bouteille pour femme,
Je lui dirai de jamais me quitter.

A quarante ans, mes enfants me demandent
De partager le peu de bien que j'ai :
"Je n'ai ni bien ni partage à vous faire,
Les cabar'tiers seront mes héritiers.

A cinquante ans, j'ai vendu la vaisselle,
C'est pour payer tous mes bons créanciers.
Oh ! qu'ils ont dit : — Buvez, buvez, jeune homme,
Les cabar'tiers seront vos héritiers !"

Cher Sans Souci, faite comme Saint Thomas, qui ne boit que ce qu’il voit !!!

M L'inspecteur,

La musique adoucit les moeurs, bonne intention ... aucun lien de parenté ...

Vous m'annoncez de ne pas me réjouir des dernières respirations du comateux et que sa mort est imminente, êtes vous conscient que tous les décès affectent la caisse de la compagnie et lorsque c'est l'un de mes dossiers, je perds la commission. J'ai de quoi être soucieux.

M. Transi et Mme Laurence barre se sont présenté à notre bureau discuter de l'échéancier et des modalités de versements de la police d'assurance, il y a cela deux jours ... Mme Barre nous a expliqué que M. Transi était plus qu'ami en qui elle pouvait avoir confiance et qu'il était toujours présent pour elle dans des périodes estivales et difficiles, j'avoue ne pas avoir saisi le sens d' estivales, été, plaisirs mais qu'il la supporte moralement en période difficile c'est compréhensible venant d'un ami.

c'était touchant de les voir, il avait la main posé sur la sienne et par instant lorsque prise par les larmes elle déposait son autre main sur la sienne et lui de même et se tournait la tête vers elle en lui disant, tu n'es pas seule, je suis là, pleure, je te consolerais ... j'ai eu l'impression qu'ils étaient très intimes ...

De plus,

je ne sais pas si la relation entre Mme Laurence et M. Laurent était au beau fixe mais en quittant le bureau, j'ai crû entendre Mme Laurence murmuré à M. Transi, je dois aller voir mon Barjot de mari, la séance de mise en forme est reporté dans la soirée ...

Chèrant ? ma commission est toujours raisonnable, selon les normes établis ...

Courtier en assurance-vie
M. Sans Souci (tant que vous payez ma commission est ma devise)

Sans vouloir aller auprès de vous à confesse,
Je préfère vous parler de mes histoires de fesses,
Avec mon aimée, qui en amour a tant d’hardiesse,
Très éloignée du comportement d’une abbesse.
Je peux tant vous parler de toutes nos caresses,
La faisant se comporter comme une diablesse,
Nous entrainant dans des ébats de prouesses.
Ah, Monsieur l’inspecteur, vous en diriez la messe
Du kamasutra, pratiqué avec adresse!
Que d’ébats floraux fécondés tout en finesse :
La lavande bleue avec beaucoup de tendresse,
Le tournesol qui a passionné mon hôtesse,
Le chrysanthème qui a créé tant de liesse,
La renoncule qui nous amène à l’ivresse,
La campanule qui offre tant de largesse,
La rose pourpre où elle se comporte en ogresse,
Et le camelia, la faisant devenir diablesse.
Ah Monsieur l’Inspecteur, Laurence est ma princesse
Qui, dans la volupté, est ma tendre prêtresse.
Que vous dire de plus! Je retourne à la jeunesse
Dans ces moments de plaisirs où elle est bougresse.
Hissier, vous me voyez ainsi dans l’allégresse,
Très éloigné du sujet qui nous intéresse.
Permettez moi de vous dire avec politesse,
Certes, j’ai pratiqué une indélicatesse,
A l’égard du Sieur Barre, son mari, sans tendresse,
Mais que voulez vous, je veux vive la noblesse
De ces instants si voluptueux de tendresse!
Le Sieur Barre se dit pénétré de tristesse!
Il eut valu qu’il la traite en déesse.

M’sieur le commissaire, après cette ode poétique, je reconnais volontiers avoir accompagné Laurence chez Monsieur Sans Souci. Mon désir était vraiment de lui limiter tous ses soucis personnels et lui tenir compagnie.
Je refuse que vous puissiez dire que je suis comme Toni, un truand. SI vous insistez, je vais devenir tonitruant.

Allez, M’Sieur l’inspecteur, on s’en fait encore une petite ! Je vous laisse choisir le vin !

Cher inspecteur,

Je m’appelle Laurence Barre. Vous ne m’avez pas aperçue dans le village depuis l’agression de mon mari car je faisais d’une cure thermale à Oostende. Les bains de moules frites sont un ravissement. Comme j’aimais me voir étaler un onguent à base d’algues et de sauce bicky. Les repas étaient plutôt légers du genre waterzooi ou des anguilles au vert. J’ai retrouvé mon corps de jeune fille pour mon beau Transi. Comme son poème m’a touchée au cœur. Mes poils se sont hérissés. Puis-je me permettre de lui répondre modestement :

Mon bel Armand,
Toujours chaud bouillant
Je suis ta fleur
De toutes les couleurs,
De toutes les saveurs,
Mon pistil s’hérisse
Lorsque s’annoncent les prémisses
D’un mélange torride
Entre tes pétales
J’aime et m’étale
Et que dire de mon pédoncule
Lorsque l’on bascule
Mes étamines s’envolent
Et doucement ma corole
Se colore et se mouille
Grâce à tes papouilles

Ô Transi, tu gis
Après les ébats
Devoir accompli
Je soupire dans tes bras.

Je m’en vais voir Mon Barre de mari. Il n’a eu que ce qu’il mérite ! Voici tout ce que j’ai à déclarer pour le moment.

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Inspecteur,

Me revoici ! Le jour du drame, le Gros Cannelloni est venu à la boutique. Il ne voulait négocier qu’avec moi. Il n’avait plus confiance en mon mari car il lui avait racheté un collier pour seulement vingt pour cent de sa valeur réelle. J’étais pressée car je devais encore préparer ma valise pour aller en Thalasso. Je lui ai fait un prix pour ses bijoux de famille, bien modestes au demeurant pour un mafieux italien.

Ne portez aucun crédit aux dires des Lapie et Rétout, elles ne savent que médire et salir. Ses petites cuillères en argent, personne ne veut les acheter. Elle les aurait héritées d’une grande tante à la réputation de sorcière et qui s’en servait pour des rites pas très catholiques.

C’est qui ce Lingo Dior ? Un rapace qui veut juste salir la future mémoire de mon mari pour empocher un pactole. Il n’a qu’à cracher d’abord au bassinet s’il veut prouver son lien de parenté. Encore un nain posteur !

Inspecteur, effacez de votre visage cet air cocu pissant, on dirait mon mari !!

Je n’en pouvais plus de ses pratiques sadomasochistes. Au début, c’était drôle et excitant. Puis je me suis lassée de devoir lui mutiler le dos, les bras, les fesses et… vous avez compris. Ce genre de matériel est hors de prix. Toutes nos économies y passaient. J’ai tout revendu pour me payer ce séjour en thalasso. Tout est parti en un seul jour, l’effet « Cinquante nuances de Grey » sûrement !

Vous dites qu’il y avait un barbu devant la boutique ? Pas vu. Je ne connais que celle de mon Armand. Il est venu pour me couvrir de baisers mais mon mari nous a surpris et il est devenu encore plus furibard.
Avant de sortir, dans un mouvement de rage, j’ai jeté un verre au visage de Laurent. Il saignait un peu à mon départ mais était totalement conscient. Une poêle à frire ? Ce genre de chose est totalement banni de ma maison. Comment voulez-vous que je garde de corps de rêve en ingérant d’affreuses graisses. Je ne jure que par le cuiseur vapeur. Ce n’est donc pas moi qui suis la responsable du contenu de son estomac

Du verre a été retrouvé entre ses dents ? Bizarre… peut-être a-t-il voulu machouiller les débris de verre pour faire passer sa colère après mon départ.

Cet assureur Sans Souci est pointilleux. Il me dit d’attendre que mon mari pousse son dernier soupir. Mais il le pousse chaque heure !! Et moi il faut que je prépare tout : la cérémonie, le cercueil, les fleurs, le discours, le repas. Je déteste la procrastination. Ne remet pas à demain ce que tu peux faire le jour même !

Le collier ? C’est celui du Gros Cannelloni. Mon mari l’a offert à sa chère Patrice… enfin Emma. Et si ça se trouve, elle l’a revendu pour se payer ses vacances à la Réunion ! Les absents ont toujours tort et le tort tue ! On a votre coupable, inspecteur !

Eminent inspecteur Paul Hissier,

Je m’élève, je proteste contre l’idée
Que je puisse être à vos yeux un tel obsédé.
Nenni, Monsieur, sachez qu’auprès de ma gazelle,
Dans mon infidélité, je suis un fidèle.

Quant à connaître ce gros et perfide Toni
Je vous le dit assurément, je le honnis,
Je le maudis vraiment, qu’il aille se faire pendre.
Et de ces affaires je ne veux rien entendre,
Car, Monsieur, dans les affaires, j’ai de l’éthique,
Et me considérer ainsi est pathétique.

Il ne faut pas me voir comme un fier patachon,
Mais plutôt, du réel amour, un tâcheron.
Oh oui, Monsieur, je l’aime tant ma dulcinée,
Par sa grâce et sa beauté, je suis fasciné.
Avec elle, je me livre à des bacchanales,
Où les vins blancs tiennent une place originale.
J’aime la sensualité, pas la luxure,
Dans nos ébats, elle est là, je vous l’assure!
Je l’admets, cela pouvait être aussi le cirque
Au milieu de nos plaisirs chauds et mirifiques.
Vous l’entendez, ici et là, elle crie encore,
Et par ci par là, en tous ses délices, encore,
Je crois la calmer en la couvrant de caresses,
Mais elle en redemande auprès de ma tendresse.

Oui, Monsieur, elle crie d’amour et moi je m’écrie
Que cessent contre moi ces viles accusations
Qui m’entraînent si loin dans les lamentations.
Je ne peux pas admettre vos mots qui me décrient,
Car de mon innocence je n’ai aucun doute,
De vos propos, il n’y a rien que je redoute.

Le Sieur Barre a vu au moins un vrai barbu : moi.
Il a dû vous le dire, en étant aux abois.
Vous l’avez barbé à vouloir être insistant,
A lui faire trouver un barbu en un instant.
A le barber ainsi, il va devenir barbu,
Et alors vous l’aurez trouvé votre barbu !

Je vous promets, j’ai bien vu un barbu dehors,
Je craignais qu’il s’en prenne à mon tendre trésor.
Car, je voulais vraiment la suivre en thalasso,
Et passer des nuits de volupté en paréos,
Sans que Barre ne lui impose ses pratiques
Dont elle se plaignait tant de l’effet dramatique.

Je me souviens enfin du verre qu’a lancé
Ma Laurence sur son mari tant agacé.
Il avait tant été injuste dans ses mots
Qu’elle ne pouvait réagir qu’ainsi, si tôt.

Je veux bien me mettre à table, qu’elle soit la table,
Qui à la grâce des grands vins dresse un retable.

Allez M’sieur le Commissaire, vous tenez le bon bout de la barbe de l’agresseur.
Allez, on s’ouvre encore une petite bouteille!

Ma chère Laurnce Barre, votre pseudo confession, prêterait à rire si les circonstances le permettaient !! Mais à l’instant où le pauvre Barre, est entre la vie et la mort, vous chargez le pauvre homme de tous les maux, les plus gros, les plus beaux, les bobards !!
Quand on sait qu’un des seuls travers du pauvre cocu était le jeu de cartes et plus particulièrement le zanzi qu’il pratiquait le plus souvent au café su coin !! En effet, pour oublier ses déboires conjugaux, il jouait au zanzi Barre, au bar Barre il jouait !!
Vous évoquez votre rapport ‘’professionnel’’ avec le gros Toni, en précisant lui avoir fait un prix pour ses bijoux de famille ???? Décidément, cette fascination pour cet attribut, me semble être une des clés de cette affairé !!

Votre attrait pour les bijoux de famille ne vous aurait il pas mené, avec l’aide deTransi (dont le second prénom serait Jean),avec l’aide d’un Transi Jean, à ce geste fatidique, à l’aide ce cette poêle, (dont on se demande pourquoi l’auteur Belge de cette énigme a poser là, cet ustensile de cuisine !!! ,sans doute un vieux fantasme, tel la bonne dans la chanson de Trénet'' La folle complainte'' !!) Vous me parlez de Thalasso, mais j’ai compris le message, en fait c’est Transi qui avant de partir avec vous vers un autre ailleurs, vous aurait demandé :’’ t’as la sauce’’ en parlant du butin, représenté par le collier ‘’disparu’’…..

Par ailleurs, l’accusation portée vers les Lapie et Rétout, au sujet des petites cuillères qui auraient servies pour un orifice, autre que celui destiné habituellement, je n’en vois pas le..... fondement…. !!!

Concernant ce Lingo Dior, fje fais fi de ses élucubrations, et si ses ces dernières persistent, je demanderai à l’intéressé (le terme me semble particulièrement approprié !!) à ce qu’il cesse, en réclamant à ce nain posteur, comme vous le nommez,que ce nain cesse...., ses bizarres histoires de famille !!

Votre remarque désobligeante :’’ Inspecteur, effacez de votre visage cet air cocu pissant, on dirait mon mari !! ‘’ me parait déplacée, même si votre intérêt pressant pour les bijoux de famille, vous incite à vous intéresser, par extension, à ma prostate !! qui jusqu'a lors répond à toutes mes sollicitations, et vous remercie de votre sollicitude à son égard!!!!


Je n’ai cure de vos pratiques sado maso, même si là, la présence de la poêle peut être justifiée, d’autant que vous me parlez de mutilation, et qu’en fin gastronome que je suis, je vous indique que les rognons blancs, nom élégant donné pour les roubignolles d’agneau, frits à la poêle avec échalotes et persil, sont un met de roi !!, alors les roustons d’un bijoutier…….. ???

Un conseil :méfiez vous du Transi qui vous couvre de baisers, le Transi s’tord de rire en entendant cela, riant sous sa barbe, le seul intérêt qu’il vous porte est le collier, sachant comme disait ce bon Lucien de Samosate (que chacun d’entre nous connait bien !!) : ‘’si la barbe suffisait à la sagesse, un bouc vaudrait Platon !!’’

Vous me faite part d ’un verre jeté au visage de votre Barre de mari, quand je pense que mon épouse me reproche souvent d’avoir un verre dans le nez, ce n’est pas moi Paul Hissier qui vous ferez reproche sur cette attitude compréhensible……

Votre opinion sur la culpabilité de la Sieuse Emma dite la brune incendiaire, me semble mériter d’être en compte, sachant que sous pseudo de père Siffleur, elle a tenté de me soudoyer en m’invitant sous un fallacieux prétexte culturel à visiter la région de son domicile en me m’adressant ce bien curieux message :’’ Inspecteur : je souhaite compléter votre culture encyclopédique en attirant ton attention sur la distinction entre « Transi » et « Gisant » dans l’art médiéval. Le transi représente le mourant en putréfaction, alors que le gisant propose le mourant comme endormi dans une attitude de béatification. Si tu as l’occasion de venir dans le beau département du 93, je te recommande l’incontournable basilique de Saint-Denis, sépulture des Rois de France et gisement inépuisable d’illustres Gisants… Enfin bref…’’
Curieux et énigmatique message, ne trouvez vous pas ????

Toutefois, ma chère Laurence, permettez que je vous appelle Laurence sachant que nous sommes appelé à nous revoir…. !!!!!, je vous prie de na pas quitter la région pour, par exemple, émigrer vers la Belgique, imitant en cela les contribuables français opposés aux partages de la galette….. … galette bien souvent au beurre … !!!
Enfin, vous commencez votre message par '' Inspecteur'', je vous demande désormais de noter :Monsieur l’Inspecteur’’, nous n’avons pas, garder les cochons ensemble, comme l’on dit dans notre province, voir manger de frites ensemble, comme l’on dit en douce Belgique, que je sache !!!

Mon cher Transi,
Vous me savez amoureux des poèmes et de fait, vous soupçonne, par cette dernière missive, de tenter de me faire déroger à ma mission première: la découverte de l’auteur de cette affreuse agression !!
Au passage, je vous rappelle que vous êtes un des principaux suspects, d’autant que la victime portait au cou des traces d’étranglement, aussi, sachant que vous êtes barbu et amoureux de la scieuse Barre et que, lorsque le bouc aime y serre, vous comprendrez que vous soyez en tête de liste des suspects !!


Vous protestez mon cher, mon cher vous protestez,
Il n’empêche rien ne dit que vous n’étiez tenté
Sous couvert d’un amour délirant pour Laurence
Susceptible un beau de vous placer en transe
Et de faire passer l’arme à gauche au cocu
Empochant au passage, du collier, les écus!!!.

Je sais la gente dame, vendeuse de bijoux,
Friande des roustons qu’elle prend pour des joujoux
Méfiez vous donc Transi, qu’un jour elle ne les taille
Et frire dans la poêle avec un soupçon d’ail.
C’est ainsi, pour ma part, que les roustons d’agneau
Je prépare, ajoutant en persil, ce qu’il faut ,
Et quelques échalotes taillées bien finement,
Arroser d’un blanc sec, de Loire évidement !!

Mais foin, de ces recettes culinaires, revenons
A nos moutons, tant pis s’ils nous plus de roustons,
Vous me parlez d’étique, souffrez que je me pique,
D’un rire endommageant jusqu’aux zygomatiques.
Car en guise d’étique je vois plutôt un tic,
A caresser la croupe des femmes ayant du fric
Une sorte de Landru féru des bijoutières,
Qui n’auraient, nullement, l’arrière train austère,

Elle crie me dite vous !!, cessez là vos fantasmes
Elle crie, en disant : ‘Transi c’est quand l’orgasme’’,
Transi, le bon marquis de Sade, vous n’êtes point,
Tout juste un faire valoir, un casuel, un appoint !!

Le verre qui fut lançait, ce geste que je blâme,
Etait t-il un verre fin, ou verre de réclame,
Barre à t-il, prononçait, je veux tous les détails:
‘’C’est un verre de moutarde, il n’ ya que Maille qui m’aille’’

Nous en resterons là ce jour, et c’est notable,
Retenant ce désir d’un jour vous mettre à table,
Nul doute que nous pourrions vérifier ce dicton,
Bons vins, femmes jolies sont de tendres poisons. !!!!

M. Le Paul y scié, M. le Policier

Si ces rondins d'informations peuvent vous aidez d'une quelconque façon sans vous créer d' embûches pour nuire à votre enquête qui accourt à pas de tortue ... Paul y scie, quoi ? Des rondins, des bûches ...

j'ai appris que Mme. Laurence Bar..e, barbie entretenait une relation avec un certain ... Ken, je ne suis plus certain ... M. Armand Transi et qu'elle en était rendu à se débarrasser de quelques accessoires acquis conjointement avec son mari pour se payer du bon temps et qu'elle revenait d'un séjour à thalasso ... toutes leurs économies qu'ils avaient engouffré dans les achats , parti en un séjour ... dépensière, diriez-vous M. L'inspecteur au lieu de faire fructifier son capital, si je me positionne en tant que banquier, je dirais que je suis d'accord avec vous ...

J'ai aussi appris que Le maffieux local qui a des ramifications internationales par une petite frappe qui trempe dans le milieu du vol de voiture, que Mme Laurence lui a fait un prix modeste pour des bijoux de famille ... disette l'autre qualificatif qu'il employa ... avare dans la négoce diriez-vous ? ...

je tiens toujours à votre entière discrétion pour ne pas ébruiter nos communications ou informer quiconque de mon existence ...

Lingo Dior