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Accueil >> newbb >> défi du 14 mars [Les Forums - Défis et concours]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes



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Re: défi du 14 mars
Plume d'Or
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KJTITI,
Ton texte-poème m'a fait passer un bon moment. Je vais te dire une chose: ta façon d'écrire est telle que tout passe avec délice. Je ne sais pas comment tu fais, mais ta personnalité extraordinaire, ta bonne humeur et ta gentillesse transpirent à travers tes lignes et tout deviant beau, amiable et fortifiant. Je ne pense pas être le seul ici, mais du kjtiti, c'est du fortifiant. Je t'adore.
Merci.

Posté le : 19/03/2015 00:35
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Re: défi du 14 mars
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Kjtiti,

Ton texte m'a bien fait rire. Ne t'inquiète pas. On ne t'en veut pas ! Tant que tu continues à nous amuser avec tes airs à la Desproges, on sera toutes à tes pieds. Là, ce ne sera plus de la bigamie mais plus ! Il faudra assurer grave.

Bises


Couscos

Posté le : 19/03/2015 06:45
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Re: défi du 14 mars
Plume d'Or
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@kjtiti: Alors là, je me suis marré comme une loutre à la lecture de tes vers. J'en ai encore les larmes aux yeux. En plus, la fin est tellement déconnante ! Bravo ami poète, tu restes le roi de la rigolade.
Merci de ce moment de pure poilade.
Signé: Un Hurlu qui n'en revient pas de rigoler sans vergogne.

Posté le : 19/03/2015 08:37
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Re: défi du 14 mars
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Merci EXEM pour ces compliments ,sans doute fort excessifs ,mais qui flattent agréablement mon ego!!

Si un jour, j'ai un fan club,la présidence te reviendra de droit !!



Couscous, c'est justement mon rêve: avoir toutes les femmes d'ORée à mes pieds, !!!!

C'est un vieux fantasme, que j'aimerai réaliser, en parfait désaccord avec Audiard qui prétendait ,que pour être admirer il faut être mort !!!

Merci à vous deux !!!!
,

Posté le : 19/03/2015 12:21
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: défi du 14 mars
Plume d'Or
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Demain j’arrête !

Honfleur. Un petit salon de thé très cosy avec des nappes fleuries, des photographies en noir et blanc sur les murs et des chaises garnies de confortables coussins. Un couple est installé dans un coin d’une salle à l’étage où une jolie cheminée de pierre garnie de fleurs renforce encore cette impression que le printemps ne va plus tarder. L’homme me tourne le dos, il semble grand, il est chauve et porte un pantalon de velours marron, un shetland gris et une chemise blanche. C’est la panoplie parfaite du Parisien en weekend. Sa parka en cuir est posée sur une chaise ainsi que son chapeau et une longue écharpe écossaise. Sa voisine de table me fait face, mais son mari m’empêche de voir son visage, elle parle très fort :

- Mon thé est excellent, c’est vraiment parfait !

- Oui tu as raison, mon chocolat chaud est très bon lui aussi. J’aime bien cette ambiance, on se sent comme à la maison.

La voix de l’homme est plus sourde, mais comme nous ne sommes pas très nombreux dans la pièce, je peux suivre leur conversation sans aucun problème. L’homme souffre d’un certain embonpoint, il doit être habitué à visiter les cafés et les pâtisseries.
Sa femme a l’air assez autoritaire :
- Comment s’est passée ta visite chez Durand ?

- Très bien, l’intervention a lieu le mois prochain.


- Tu as fait les démarches auprès de la sécu ?

- Il s’occupe de tout.


- Mais si tu veux être remboursé, tu as des papiers à remplir !!! Quand j’ai fait mes implants je n’ai absolument rien payé.

- Cette opération ne sera pas prise en charge voyons.


- Mais si, la mienne concernait des implants qui se trouvaient devant la mâchoire, ils doivent tout payer !
L’homme élève la voix :
- Mais enfin dans quel monde vis-tu ? Ce genre d’opération n’est pas vitale, je n’obtiendrai aucune aide.

La femme se tait un instant puis reprend :

- En tout cas tes yeux sont vraiment une réussite, tu n’as plus aucun problème ?

- Non non tout va bien et je vois parfaitement.


- Il est fort ce Durand ! Tu fais un métier où tu es en contact avec le public, tu dois bien présenter, c’est pour cette raison que mes dents ont été remboursées. L’administration a estimé que je devais être irréprochable devant les clients.

L’homme se met soudain à hurler dans le petit salon de thé garni de jolis coussins roses et gris.
- Arrête, tu m’ennuies avec tes histoires ! Je fais tout ce que tu me demandes, mais il te faut toujours plus. Je vais aller me faire opérer, ce sera la deuxième fois, mais ne pousse pas le bouchon trop loin.

- Je ne comprends pas pourquoi tu te mets dans des états pareils, je pensais que tu étais satisfait. Ce n’est pas agréable pour toi d’avoir une jolie femme coquette dans ton lit ? De mon côté j’aime te voir beau et séduisant.

- Tout ça devient difficile.

- Tu n’es pas content quand tu te vois dans le miroir sans ces lunettes horribles ?

- Oui bien sûr.

- Et quand tu sortiras de l’hôpital tu te sentiras plus jeune, tu verras la vie autrement, comme moi !

Le mari semble réfléchir :

- Je ne sais plus trop quoi penser.


- Il faut prendre soin de soi, et rester en bonne santé le plus longtemps possible, tu as pris tes vitamines ce matin ?

- Je n’en peux plus ! Laisse-moi tranquille avec tes vitamines et tes opérations. J’ai envie d’avoir la paix, de voyager et de faire enfin ce que je veux. J’en ai assez de souffrir et de mettre tout mon argent dans ces stupides interventions.

Ecoute, j’ai rencontré une femme. Elle a dix ans de plus que moi. J’aime ses rides, sa bonne humeur et sa légèreté. Je… Je crois que je vais partir avec elle.

Un silence pesant règne dans la pièce. J’écoute leur conversation depuis le début. Je ne sais pas trop de quelles opérations il s’agit, tout ça parait un peu étrange. J’ai quand même une petite idée.

- Ce n’est pas possible ! Comment s’appelle-t-elle ?
La voix de la femme s’est mis à trembler, presque à chevroter.

- Tu la connais. C’est Paulette.

- Paulette ? Cette vieille peau ? Mais tu es fou !

- C’est toi la vieille peau tendue de partout, avec tes prothèses de fesses, de seins, de dents j’en passe et des meilleures. Je ne te reconnais plus avec cette bouche de canard et ces pommettes gonflées. Tu es monstrueuse et tu veux que je te ressemble ? Il n’en est pas question, je te quitte. Je pars avec Paulette en croisière autour du monde.

L’homme se lève et sort d’un pas décidé.
Devant moi, une femme sans âge, avec un Tee-shirt rose Barbie et un ruban dans les cheveux paraît complètement sonnée. Au bout de quelques minutes elle se lève enfin. Elle porte un pantalon de cuir noir, qui moule des fesses rebondies. Sa poitrine est généreuse et menace de faire craquer son petit haut. Elle est perchée sur des escarpins noirs, et semble avoir un peu de mal à marcher. En partant, elle esquisse un pauvre sourire poli dans ma direction. Et là, le drame se produit. Son visage se défait littéralement devant moi. Toute la peau qui était retenue derrière ses oreilles descend vers son cou et son menton. Sa bouche, ses fesses et ses seins se explosent en même temps, le sérum physiologique qu’ils contenaient se répand sur le sol. Son ventre se met à tomber sur la ceinture qui retient son pantalon. Les poches qu’elle a maintenant sous les yeux lui donnent un faux air de Droopy. C’est une vision de cauchemar. Je me lève pour essayer de lui venir en aide, mais elle me repousse.

Soudain, une jeune fille entre dans le salon de thé et regarde l’ampleur du désastre complètement atterrée. La vieille dame est prise d’un accès de folie et se précipite sur elle, j’ai l’impression qu’elle veut l’étrangler. Heureusement, elle se tort les pieds et tombe lourdement sur le sol. En m’approchant d’elle je l’entends murmurer :

- Demain j’arrête.

Posté le : 19/03/2015 18:14
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Re: défi du 14 mars
Plume d'Or
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Couscous,des volatiles d'extrême gauche ? On aura tout vu !

Posté le : 19/03/2015 18:22
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Re: défi du 14 mars
Plume d'Or
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Kijtiti je divorce tu as gagné!

Posté le : 19/03/2015 18:25
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Re: défi du 14 mars
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Arielle,

Tu en profites pour faire un doublet avec le défi de la semaine dernière. Maligne !!

J'ai imaginé la scène finale avec presque un haut le coeur. Et dire que certaines en arrivent à de telles extrémités ! Pitoyable !

Merci.

Couscous

PS : sache que tous les oiseaux sont rouges !

Posté le : 19/03/2015 19:25
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Re: défi du 14 mars
Plume d'Or
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@Arielle: tu t'es bien lâchée sur les moumous fanas du bistouri.
C'est Creepshow la scène finale !
Heureusement qu'elle n'avait pas posé sa candidature dans Relooking Extrême à l'envers.
Une bonne tranche de rigolade. Paulette va être contente.
Bises
Donald

Posté le : 20/03/2015 08:15
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Re: défi du 14 mars
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Une mauvaise foi quantique


D. arriva de fort méchante humeur chez Big B, son bar quantique habituel. Il en avait marre des conneries de M. et surtout de les rattraper. Le barman lui refila une triple dose de C2H4O2, préférant ne pas interférer dans les sombres pensées de son célèbre client.

M. se pointa un peu plus tard, la gueule enfarinée. Il commanda une double chope de H2SO4 puis se plaça en face de D., comme si de rien n’était. Ce dernier le regarda, l’œil noir et peu enclin au pardon, avant de déclencher les hostilités.
— Tu as encore foutu ta merde.
— De quoi tu parles ?
— De la Terre, face de pet !

D. s’était fait chier, quelques téracycles plus tôt, en créant un univers complet, un ensemble basé sur la matière, la gravité et l’énergie. M. l’avait laissé faire, réaction étonnante de la part d’un jaloux congénital incapable de la moindre action positive. Du coup, D. avait créé un système planétaire plutôt joli, avec une belle géante gazeuse en guise de cerbère et une petite planète bleue pour parfaire le tableau. M. avait rigolé un bon coup, explosé une ou deux planètes, histoire d’agrémenter le coin de quelques cailloux, sans aller plus loin dans la destruction.
— Qu’est-ce que j’ai encore à me reprocher ?
— Ne joue pas les innocents !
— J’ai déjà avoué pour le serpent. Il m’énervait ton Adam à se balader main dans la main avec une beauté. La vie n’est jamais aussi facile. Je devais lui apprendre.
— Tu n’avais aucun droit d’ingérence. Parce que nos parents nous ont toujours enseigné le respect de l’autre, le libre-arbitre et la différence, tu ne devais pas te mêler de mes affaires terrestres.
— Je ne le referais plus. Dois-je le promettre pour la millième fois ?

D. soupira. Son frère était incurable. Né con comme un neutrino, il le resterait pour l’Eternité. M. ne mesurerait pas les conséquences de sa bêtise. Après Adam, Eve et le serpent, il y avait eu Abel et Caïn. Ensuite les emmerdements s’étaient enchainés, d’Est en Ouest, du Nord au Sud.
D. avait essayé de calmer le jeu, créant un émissaire censé ramener le troupeau dans le droit chemin. Malheureusement, M. n’avait pas trouvé mieux que de le crucifier. Pire, M. avait créée une croyance basée sur l’existence de D., une sorte d’addiction aux promesses de vie meilleure, un rêve éveillé pour les gogos naissants de la Terre. Dans son délire, il avait réussi à décliner ce mensonge en de multiples versions, concurrentes, au point de déchainer des querelles intestines, des controverses entre érudits et puissants, allant parfois jusqu’à des conflits armés.
— En fait, mon cher D., tu me reproches de t’avoir érigé en modèle, en père fondateur, en guide suprême, dans l’inconscient collectif de tes bipèdes favoris.
— Oui ! Tu m’as bien niqué. Je ne peux plus intervenir sans déclencher des passions, des peurs, des tsunamis religieux. En plus, chaque fois que j’envoie un sage, il est assassiné, où qu’il soit.
— Quelle idée de leur avoir donné un cerveau ! Il fallait laisser cette planète aux fourmis. Elles n’auraient pas dévasté leur écosystème en ton nom.
— Eh, doucement, je n’y suis pour rien. C’est encore une de tes idées, le Dollar, la cause de ce désastre.
— Stop ! Tes créatures débiles allaient crever de faim. Je leur ai juste donné un coup de pouce, histoire de mieux les organiser.

D. perdit patience. M. ne comprenait toujours rien au problème de fond. La Terre était en feu, sur les cinq continents, en mer et même dans les profondeurs de son manteau. Ceux qui marchaient debout, ainsi qu’aimait à les surnommer M., s’étaient mis à surchauffer du chapeau, à se croire plus forts qu’ils n’étaient. En bref, ils se prenaient pour D., tout simplement.
— Je ne veux pas discuter trop longtemps avec toi. Tu es de mauvaise foi, M., alors remballe tes arguments et va créer ton propre univers au lieu de pourrir celui des autres.
— J’ai l’embarras du choix. Même tes bipèdes l’ont compris. Ils vont te remplacer par une nouvelle théorie, celle des multivers, où le hasard quantique permet une infinité de réalités différentes.
— Je sais. J’avais déjà lu leurs délires sur la théorie du chaos, les histoires de cordes dimensionnelles ou encore l’inflation de l’espace. Je leur ai donné un cerveau pour s’amuser. Dans ce cadre, ils l’utilisent bien, à fantasmer sur des ailleurs polymorphes, de la matière sombre ou de l’énergie noire, des singularités cosmiques déguisées en trous noirs. S’ils avaient pu en rester là, au lieu de tyranniser le reste de la planète, je serais de meilleure humeur.
— Bon. On se réconcilie autour d’une tournée de H2SO4 ?
— Oui. On est quand même frères avant tout.

D. ne voulait pas poursuivre sur ce sujet. Il avait d’autres projets en tête, de nouveaux mondes à construire, des idées neuves à tester. La Terre ne l’intéressait plus. La formater semblait la bonne idée. Peut-être irait-il jusqu’à effacer l’ensemble qu’il avait créé treize téracycles plus tôt. Une bonne biture au H2SO4 s’annonçait comme la réponse idéale à ses questions à deux quarks.

Posté le : 20/03/2015 09:46

Edité par Donaldo75 sur 21-03-2015 03:52:37
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A bord de ce cahier volant
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Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
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A bord de ce cahier volant
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A bord de ce cahier volant
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