J'ai tenté la poésie, avec comme seule arme ma bonne volonté.

La nuit tombe sur Paris

Le rose bat le pavé, le rouge lance des cailloux,
En plein boulevard Voltaire, un triste décorum.
Le bleu aiguise ses armes, le gris compte les coups,
Pour habiller les peurs de totaux et de sommes.

Peu à peu elles s’effacent, les lettres de papier,
Et laissent la curée s’emparer de la foule.
Le feu passe à l’orange, il brule le quartier
Dans la fureur orale, à l’ombre des cagoules.

Sur une mare pavée de sang et de fureur.
Le gris lance le bleu, le rouge balaie le rose
A coups d’armes verbales maquillées en rumeur,
Dont les lettres usées ratent l’apothéose.

Le soir au sein du clan, le rouge conte ses exploits
A des oreilles rondes prêtes à en découdre.
Le rose tente de parler, dans le chaud et le froid,
De gris et puis de bleu, loin du sang et la poudre.

Profitant du papier en manque d’imprimeur,
Les paroles prennent le pas sur des lettres inutiles,
Les ondes magnétiques chantent les années bonheur,
En rêves électriques pleins de nouvelles futiles.

Le gris harangue les masses, effraie les boutiquiers,
Montre les bâtons rouges, dénigre les affiches,
Canalise le bleu, prépare les boucliers,
Ferme les bouches roses et rassure les riches.

La nuit tombe sur Paris, pourpre et froide à la fois,
Une scène de drame, un théâtre extrémiste.
Tout rappelle l’époque, celle des fous et des rois,
La cour des miracles et des idéalistes.

Des têtes vont tomber, de toutes les couleurs,
Dans le noir absolu, loin de toute écriture,
Sans témoin objectif, juste quelques menteurs,
Une histoire prémâchée en guise de sépulture.

Ma très chère Couscous , tout d’abord avant même de commenter ton texte je me permettrai de porter une remarque sur le retour destiné à Donald !!

Ainsi, tu sous entends au travers de cette phrase dans ton commentaire, ’’ Bravo pour avoir devancé notre Titi national. TU as tiré plus vite que ton ombre,’’ que je ne serai que l’ombre de notre canard préféré !!!

Je dois t’avouer que j’avais la faiblesse de croire à une plus grande considération de ta part, et j’en suis fort attristé !!!! Mon égo s’en trouve affliglé , et je ne suis pas sur de remettre de cet affront malgré toute la considération que j’ai pour notre canard du Doubs et la belge préféré de l’ORée .

Aussi ,avant de commenter ton écrit, je vais tenter de me remettre de ce camouflet,,.......,en allant faire une petite sieste réparatrice..........d'autant que nous avons souhaite hier, l'anniversaire de mon épouse et que la soirée fut fort animée !!

Bisous tout de même!!!

Eh, professeur iti-tjk, je suis un canard de Paris, pas du Doubs.

Mille excuses cher Donald, je t'avais délocalisé!!!!!!

Remarque, c'est sans doute trés beau le Doubs, et tu subirais moins les conséquences de la contestation actuelle à Besançon, Montbéliard ou Pontarlier, qu' à Paris!!!

Mais en confidence, et je ne le dis qu'a toi, le Graal en terme de région reste..................la Touraine.

Amitiés cher Donald.

Chère Delphine,

J'ai beaucoup aimé cette révolte des mots, le rappel de leur rôle primordial dans notre civilisation. La fin de cette histoire est particulièrement savoureuse, autant par le "monument aux mots" que par la journée commémorative.

Bravo, ce fut bref mais intense.

Bises,

Donald

Après une sieste réparatrice et nonobstant l’appréciation portée sur ma personne……

Merci couscous pour ce plaisir offert, avec un cet angle astucieux, sous lequel tu as traité ce thème du défi !!!

J’ai bien aimé cette révolte des mots, et ils ont matière à se révolter lorsque l’on sait la façon dont les traitent nos ‘’élites » » du ministère de l’éducation !!! et j’ai, plus encore, apprécié ‘’le monument aux mots’’ qui devrait être finalement retenu pour rappeler aux tortionnaires de notre belle langue que celle-ci n’a nulle besoin d’être triturée ni maltraitée !!!! mais juste besoin d’être respectée.

Merci couscous de petit instant de plaisir intense.

Donald, comme j’aime cette colère sourde et pourtant si parlante à mes oreilles. Puisse t-elle l’être autant pour tous ces défenseurs de la liberté qui en prive ceux,……. qu’ils prétendent défendre.

‘’Peu à peu elles s’effacent, les lettres de papier,
Et laissent la curée s’emparer de la foule.
Le feu passe à l’orange, il brule le quartier
Dans la fureur orale, à l’ombre des cagoules.’’

Magnifique image posée là en quelques mots, et résumant à elle seule l’impéritie de cette situation.


Les anglais disent que le coup porté par les mots frappe plus fort que celui porté par une épée, et ton surprenant et magnifique poème en est la parfaite démonstration

Merci encore pour ce cri du cœur,...... malgré ton refus de te délocaliser dans le Doubs!!!!

Amitiés cher Donald.

Mon Serge,

J'espère que vous avez bien fêté cela. En plus, c'était la fête des mères. Tu embrasseras Mme Titi de ma part, avec un peu de retard...

Allez, tu sais que j'aime te titiller, et ça marche !!!

Bises

Couscous

Donald,

Un second texte ! Je te trouves particulièrement inspiré en ce moment. Et pour notre plus grand plaisir. Chez nous, on a des verts, des rouges et des bleus mais par de roses !

En tous cas, c'est très coloré !

Merci mon canard

Couscous

Cher(e)s ami(e)s,
Cher Serge,

Je reviens ici avec peu de mots. J'ai décidé de faire grève, na nanère!
Eh, je suis la recommandation!
Eh, c'est moi qui travaille dans le Doubs maintenant! Il ne faudrait pas confondre!

Etant un révolté de nulle part et d'ailleurs, un peu ambassadeur sur les bords, mais vraiment juste sur les bords, je conteste cette grève et je m'en vais vous répondre dans une fable.

A très bientôt mes cher(e)s ami(e)s, vous qui m'avez fait tant de bien dans des moments pas faciles.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques