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Re: Défi Nouveau.
Semi pro
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Merci à tous pour vos commentaires, je suis très touché !!!

EXEM, je suis très intrigué par ton histoire. Elle me fait un peu penser à ces nouvelles russes qui introduisent dans le réel et l'habitude une sorte de fantastique, un personnage extraordinaire dans ses pensées et ses attitudes, quelque chose de presque absurde mais qui semble pourtant si réel. En tout cas, j'ai hâte de rencontrer ce fameux homme qui connait le secret de l'amour !

Posté le : 13/05/2014 19:04
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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Exem, tu n'es pas sympa ! On ne sait toujours rien ! Où est ce personnage bizarre ? Qui est-il ? De quoi a-t-il l'air ? La suite !!!

Posté le : 14/05/2014 08:32
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Re: Défi Nouveau.
Plume d'Or
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GAGZDEN (LA SUITE) Allez ! Les Chimistes ! Trouvez les réponses !

Retenant ma respiration, j'attendis qu'il parlât mais Gagzden demeurait subitement silencieux. Il semblait réfléchir. Cet étrange comportement me fit lui demander s'il n'avait pas changé d'avis. Allait-il, après que je lui avais tout dit et répondu à tous ses « Est-ce tout ? », refuser de tenir son engagement. Il semblait, en tout cas, hésiter. J'étai prêt à lui rappeler sa promesse lorsqu'il se décida à parler :
« Pour apprendre le Secret de l'Amour, me dit-il enfin, vous devrez vous rendre à l'Université d'U. »
Si je n'avais déjà investi tant de temps et d'efforts pour complaire à cet homme qui commençait à m'irriter, je l'aurais tout bonnement planté là. Je me calmai donc, et, m'armant de patience, je lui fis remarquer que je ne pouvais laisser mes affaires pour entreprendre un tel voyage sans qu'il ne me donnât la preuve de ce qu'il avançait. J'avais besoin, lui dis-je, qu'il m'offrît au moins, une indication qui me permît de croire en sa science.
« Je veux bien, me répondit-il. Avez-vous, par exemple, poussé plus loin votre étude sur la structure de l'amour ?
- Non, fis-je, intéressé.
- Vous avez touché là, à une idée fondamentale. Lorsque vous avez parlé de réaction et de composants de l'amour, vous avez vu loin ! Hélas, vous n'avez pas pu atteindre ces lointains sommets. Vous n'avez fait que les montrer du doigt. Vous vous en êtes barré le chemin, en supposant que l'amour est de nature sentimentale.
- Mais, elle l'est ! M’exclamai-je.
- Oui, oui, elle l'est, mais elle n'est pas que cela ! Voyez-vous, mon jeune ami, de la même façon que la lumière présente à la fois, un aspect ondulatoire et corpusculaire, l'amour est aussi dotée d'une dualité qui fait qu'à l'aspect sentimental, s'ajoute un autre aspect encore plus important : un aspect chimique.
- Incroyable ! M’écriai-je. »
Gagzden toussota de satisfaction. Il jouit un instant du point qu'il venait de marquer. Il se gratta le front de son petit doigt dont je ne pus m'empêcher de remarquer l'ongle si long et si effilé qu'il ressemblait à une petite griffe. Cette aiguille de corne en touchant la peau y causa des plis mouvants qui vinrent s'échouer sur son crâne comme des vagues de pensées potelées.
« Et oui ! lança-t-il. Je vois que vous n'y aviez pas pensé.
- Si je n'y avais pas pensé, me défendis-je, j'y ai pourtant songé.
- Je sais bien.
- Souvent, continuai-je, non plus pour m'excuser mais pour me justifier, j'en ai contemplé la valeur sans y trouver l'intérêt.
- Permettez-moi alors, de vous éclairer. »
Je me tus aussitôt, curieux. Pourtant, en dépit de mon souci d'apprendre ce que j'avais failli découvrir, je désirais qu'il échouât dans sa démonstration ; je voulais, comme disent les étudiants, qu'il « fît de l'eau ». J'avais un besoin égoïste et jaloux, qu'il prît rang avec moi dans les ténèbres de la médiocrité. Je le fixai comme si mes yeux eussent voulu le clouer sur sa chaise afin qu'il n'eût plus qu'une seule chose à faire : parler mais aussi se taire. Je crus mon souhait réalisé quand je l'entendis, sur un ton calme et doctoral, parler pour ne rien dire.
« Les éléments qui entrent en jeu dans une réaction chimique sont représentés par les symboles, consignés dans le tableau de la classification des éléments chimiques, construit par le savant russe Dimitri Ivanovitch Mendeleiev.
- Devons-nous, l'interrompis-je, remonter si loin ?
- Vous voulez dire : « si près ». »
Adoptant une forme de discours, consistant à répondre à ses propres questions, il m'éclaira de la façon suivante.
« Ces symboles rendent-ils possible la représentation mathématique des réactions chimiques ? - Oui ! Permettent-ils de retrouver théoriquement les résultats des réactions observées en laboratoire ? - Naturellement ! Permettent-ils de prévoir ceux d'entre elles que nous sommes incapables de mettre au point ? - Bien sûr ! Sont ils transcendants ? Certainement ! »
Je n'osai protester, ses propos étant trop généraux pour m'y autoriser. Je le laissai donc, encore une fois continuer.
« Si nous représentons l'atome d'oxygène par la lettre O, me précisa-t-il, comme s'il parlait à un lycéen, et l'atome d'hydrogène par la lettre H, nous pouvons alors représenter la molécule d'eau qui est, comme on le sait, formée d'un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogènes, par le symbole : OH2. Nous pouvons ainsi, écrire la réaction : O + H2 = OH2 »
Gagzden, qu'un instant plus tôt j'avais désiré voir « faire de l'eau », venait de m'en énoncer l'équation de synthèse. J'allais, une fois de plus m'offenser de la simplicité de ses propos, lorsque je fus subitement saisi par la signification de cette leçon. Il se frotta, de sa main à plat, sa couronne de cheveux ; cette action eut pour effet de les faire se dresser en deux mèches qui, dans le demi-jour, ressemblaient à deux cornes dont il eût besoin pour me dire :
« Voyez-vous où je veux en venir ?
- Je pense que oui. Vous croyez pouvoir appliquer le symbolisme chimique à l'amour.
- C'est cela.
- Pouvez-vous, spécifiquement, me dire à quoi vous voulez employer cette mathématique ? »
Gagzden parut amusé par ma question. Il émit une sorte de rire aigu et saccadé qui, avec l'ombre de ses « cornes » portées sur le mur vide, créa autour de moi, une ambiance diabolique. Il se riait de moi et j'en compris la raison. Il me dit :
« Le coït ! »
Il avait bien raison de se moquer. Comment n'avais-je pas pensé à cela, quand, quelques minutes plus tôt, je venais de comparer le coït à une réaction chimique dont le catalyseur spécifique agissait sous l'action des caresses et des baisers. Il avait bien raison de se moquer, oui mais… Comment pouvait-on progresser à partir de si peu…
« Les baisers, les caresses dont j'ai parlé, n'ont rien de quantifiable, lui dis-je.
- Vous vous trompez. Les baisers, les caresses et autres stimuli nous permettent, par le dégagement de chaleur qu'ils produisent, de leur attribuer un équivalent calorimétrique qui ramène leur mesure à une simple mesure de température. »
Gagzden voyait juste. Je réalisai à quel point je n'avais pas su profiter de mes découvertes. J'avais été trop distrait récemment par Rose-Marie. Je me promis de prendre une décision définitive à son sujet. J'étais maintenant extrêmement intéressé par cette idée de l'extrapolation de l'écriture des réactions chimiques au domaine de l'amour. Je n'arrivais pourtant pas à deviner comment Gagzden pensait pouvoir s'y prendre et je lui en posai la question.
« C'est très simple, me dit-il. Il n'y a qu'à supposer que la " Nature fait bien les choses ", un principe admis par tous les savants modernes et que Einstein a énoncé de la façon suivant : " tout dans la nature est simple et harmonieux "
- En effet.
- Bon. Le principe de simplicité étant admis, observons le mot « amour ». Croyez-vous que la nature eût perdu son temps à nous le faire choisir tel qu'il est écrit ?
- Non,… non… bien sûr… mais…
- Bien ! lança Gagzden, pour me faire taire. Si nous acceptons le fait que ce mot a un sens, non seulement pour le concept qu'il représente mais aussi pour sa structure alphabétique alors … »
Je commençais à entrevoir ce que celui que j'avais pris pour un plaisantin était en train de m'expliquer. Si ce que je croyais saisir était vrai, il m'avait révélé une idée qui valait, à elle seule, la peine d'être venu lui rendre visite. Je m'écriai :
« Amour, serait composé des éléments chimiques : A. M.O. U. R.
- Bravo !
- Mais quels seraient ces éléments ?
(A suivre)

Posté le : 30/05/2014 18:24
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Re: Défi Nouveau.
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Quels seraient ces éléments ? Sur ce coup là mon enseignement scientifique m'aide un peu...
Je ne sais si tu te bases sur les symboles de Mendeleïev ou non mais voici mes hypothèses (je me restreins aux éléments connus et à un aspect uniquement scientifique) :
- Le A correspond soit à l'américium, ultra radioactif, artificiel et qui fait exploser notre cœur, soit à l'or (noté Au) métal que les hommes ont toujours chercher et attaqué par très peu d'acides.
- Le M est sûrement du magnésium car il peine à s'enflammer ou, si l'on ne choisis pas les abréviations, au mercure qui est lui très toxique pour l'homme.
- Pour le O je dirais de l'oxygène puisque l'on a autant besoin d'amour que d'oxygène: l'on respire l'amour !
- Le U se complique... Le seul qui ne soit pas trop complexe est l'uranium, radioactif par excellence.
- Enfin, le R... Le radon ? Gaz noble, incolore, inodore, instable quelque soit son isotope et donc radioactif. Il me semble un parfait candidat.

J'espère que mes pronostics ne seront pas tous faux mais j'aurai également ajouté un aspect biologique à tout cela. La contraction de nos muscles, le souffle qui se coupe...
Hâte de connaitre la réponse.

Posté le : 30/05/2014 19:00
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Re: Défi Nouveau.
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Exem, tu nous tiens en haleine. Quelles révélations attendent notre scientifique à l'allure d'Indiana à la recherche de l'Amour perdu !

Je suppose que la suite est pour bientôt, enfin je l'espère !

Merci

Posté le : 30/05/2014 19:50
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Re: Défi Nouveau.
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Alexis, tu as raison. Couscous pour accélérer, je mets encore une suite.

GAGZDEN (La Suite)

- Mais quels seraient ces éléments ?
- Pour cela, vous n'avez qu'à consulter le Tableau de Mendeleiev.
- Je le connais par cœur.
- Parfait.
- A représente l'Argon…
- Oui… et ?
- M n'existe pas !
- Vous vous trompez ! M existe, non seulement une, mais deux fois : M existe dans Mg, le Magnésium et Mn, le Manganèse.
- Pardieu! Vous avez raison. O est l'Oxygène…
- Bien.
- U, l'Uranium. Quant à R, en utilisant votre raisonnement, il se retrouve dans : Ra, le Radium, Rn, le Radon, Re, le Rhenium, Rh, le Rhodium, Rb, le Rubidium et enfin Ru, le Ruthenium.
- Magnifique! »
Ce que j'avais appris m'avait plongé dans un état d'euphorie qui ne dura, hélas, pas. Mon moment d'excitation passé, je ne voyais plus où tout ce que je venais d'apprendre pouvait nous mener. Si cette combinaison de symboles chimiques avait un certain déterminisme, je me demandai en quelle manière la Nature pouvait les utiliser. Était-ce cela le secret que Gagzden possédait ?
« Il y est lié, me dit-il, comme s'il avait lu mes pensées. J'ai, en effet, construit, en utilisant ces éléments, un modèle théorique de l'amour qui m'a permis d'en expliquer les mystères. Grâce à ce modèle, j'ai pu démontrer que l'amour peut, littéralement, éclater en ses différents composants, à des niveaux d'énergie dépendant, comme vous l'avez vous-même souligné, des cœurs en présence, mais, surtout ! des proportions des éléments chimiques qui entrent dans M et R. »
Cette fois-ci, je le regardais avec des yeux tellement écarquillés que je les sentais me tirer les tempes. J'osais à peine respirer. Mon cœur battait à se rompre. Je sentais en moi le souffle humide et lourd, précurseur des grandes aventures. Gagzden, devant mon excitation, s'enflamma et continua de me stupéfier en disant :
« Vous parliez aussi de disséquer l'amour, eh bien vous aviez raison ! L'amour est dissécable et même sécable ! La seule raison pour laquelle personne ne l'a encore observé séparé en ses différents composants, c'est que, jusqu'à présent, personne n'a pensé la chose possible.
- Comment cela pourrait-il être possible !? m'écriai-je.
- Grâce au Modèle.
- Comment un modèle peut-il vous aider ?
- Grâce à l'important principe qui existe en science…
- Voulez-vous parler du principe de la conservation de l'énergie ?
- Exactement ! Vous comprendrez que…
Je commençais, en effet, à comprendre… Si ce monsieur Gagzden avait véritablement mis au point un modèle de l'amour, il pouvait prévoir mathématiquement toutes les réactions amoureuses, depuis les enlacements les plus tendres jusqu'aux étreintes les plus passionnées. De plus, si grâce à son modèle il réussissait à se figurer comment les éléments A, M, O, U, R entraient en jeu pour réagir et créer d'autres éléments plus lourds ou plus légers qui se cristallisaient ou se sublimaient, et, s'il avait pu prouver théoriquement qu'à un certain moment, quand le feu de la passion diminue, les éléments libres se synthétisaient en obéissant au principe de la conservation de l'énergie, pour se retrouver dans un état lié, il avait ainsi, non seulement prévu théoriquement que l'amour était observable dans deux états mais il était aussi en mesure d'indiquer les expériences pouvant confirmer définitivement l'existence et la stabilité de ces deux états.
Je réprimai un frisson. J'avais sous les yeux le secret que j'avais tant convoité mais voilà que j'étais si nerveux qu'il m'était impossible de l'identifier. Après qu'il eut occupé tout mon être, maintenant sur le bout de la langue, ce secret me rendait muet. Gagzden dut se rendre compte de mon agitation. Abandonnant ses pensées pour suivre les miennes, il me mit, comme on dit : les points sur les i.
« Le secret de l'amour est rattaché au principe de la conservation de l'énergie. Puisque l'énergie totale de ses éléments est la même dans l'état lié que dans l'état libre, il suffit au moment précis où les éléments se séparent, de les recueillir et de les préserver séparément, pour les conserver indéfiniment.
- Voici donc le secret de l'amour ! m'écriai-je. C'est la conservation de l'amour !
- Vous avez deviné. »
J'étais sur le point de féliciter ce remarquable conservateur de l'université d'U. pour l'ampleur de sa découverte, lorsque me vint à l'esprit, une idée qui pouvait faire chavirer toute sa théorie. Je dus pâlir car Gagzden me demanda :
« Êtes-vous souffrant, mon ami ?
- Non, mais je souffre de ce que je viens de penser à quelque chose qui risque de faire s'écrouler votre théorie.
- Ah oui, me dit-il simplement.
- Oui.
- Eh bien je vous écoute.
- Étymologiquement, fis-je, sans précaution oratoire, « amour » vient du latin « amor ».
- Oui. Eh bien ?
- Ne voyez-vous pas ?
- Mais si.
- Dans ce cas, comment expliquez-vous que l'élément U n'apparaisse pas dans le mot latin, pas plus d'ailleurs, que dans d'autres langues étrangères. Ou, si je puis vous poser le problème de la façon suivante : comment plusieurs structures peuvent-elles représenter le même modèle ? »
Gagzden éclata d'un rire aigu. Nous n'étions plus que deux ombres dans la pièce vide. Il se frappait les flancs en roulant des yeux. Il ressemblait à une chouette qui bat des ailes. Je me demandai un instant, si je n'avais pas un dément en face de moi. Je devais vite changer d'avis. Quand il redevint sérieux, il me fit une démonstration qui devait me convaincre de son génie.
« Votre question vous honore, me dit-il. Je puis vous avouer que je me la suis, moi-même, posée quand je conçus ma théorie. J'étais, comme vous l'êtes aujourd'hui, incapable de concilier les différentes écritures avec l'unicité de mon modèle. Cependant, après de nombreuses expériences que je fis à l'université d'U., j'arrivai à la conclusion que, seul, le mot français n'a de valeur. Cette conclusion est difficile à démontrer. Y penser n'est pas impossible : si le français n'a pas inventé le mot, il lui en a, toutefois, donné sa gloire et sa puissance. Pourtant, nous autres, savants, nous ne pouvons pas nous contenter de la philosophie pour affirmer nos résultats. Il nous faut un modèle théorique et unique qui puisse représenter les deux états à la fois. Nous voulons, grâce à ce modèle, pouvoir retrouver les résultats expérimentaux obtenus sur l'amour dans son état lié - matrimonial - et dans son état libre - célibataire. Or, seul l'uranium U contenu dans le mot amour ne m'a permis avec ce modèle, de retrouver théoriquement tous les résultats expérimentaux.
- En êtes-vous sûr ?
- Sûr.
(A suivre)

Posté le : 30/05/2014 23:05
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Re: Défi Nouveau.
Semi pro
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28/04/2014 17:55
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Ouah ! J'ai háte de savoir la suite !

Viiiiiite ! ! !

Kalimera

Posté le : 04/06/2014 12:23
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A bord de ce cahier volant
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Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
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