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Accueil >> newbb >> Défi du 3 avril 2015 [Les Forums - Défis et concours]

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Re: Défi du 3 avril 2015
Administrateur
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Pas d’inquiétude pour ton héros mon cher EXEM, il va aller voir maître Perisson de l'écrit d’ Emma, pour faire quelques piges aux enterrements à 100 euros de l'heure, c’est du bon taf !!


Ensuite, en sortant les biftons , je doute que sa femme fasse la fine bouche…… ???


d’autant si j'en juge d'après les tarifs actuels, pour 100 dollars …… (remarques je ne connais pas les tarifs, c'est un copain qui m'a renseigné !!!!!!)

Posté le : 04/04/2015 18:04
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 3 avril 2015
Plume d'Or
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Ce défi commence bien !

@kjtiti: comme toujours, tu manies la rime et le verbe avec aisance, mettant les rieurs de ton côté. Et j'adore le jeu de mots de fin.
@emma: le monde des nantis et le roman noir américain n'ont pas de secret pour toi à ce que je vois. J'ai bien accroché à cette ambiance.
@EXEM: comme dirait mon ami Bison Futé, faut suivre ! Ceci dit, je me suis bien marré à la lecture de ce délire de non-sens.

Je crains pour ma santé mentale si les autres attaqués du bulbe vous suivent sur ce terrain.
Bon, ce n'est pas le tout ça, j'ai une veuve à consoler.

Bye

Donald

Posté le : 04/04/2015 19:47
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Re: Défi du 3 avril 2015
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Kjtiti,

Il n'y a que toi qui soit capable de jongler aussi bien avec les jeux de mots et c'est ça que j'adore !
Un compte en cieux, fallait le trouver celui-là ! Mais où ? Au fond de ton verre de bon vin ? Je devrais m'y mettre aussi.

Chaque strophe est un sourire et je te remercie pour cela.

Bises

Couscous

Posté le : 05/04/2015 16:50
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Re: Défi du 3 avril 2015
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Chère Emma,

Je suis ravie que tu te prennes au jeu de nos défis.

Une bien belle mascarade ! Je suis persuadée que cela se fait vraiment aux USA. J'ai aimé la phrase où tu dis que l'épouse ne pouvait pas prendre n'importe quel vol, rapport au silicone... warf warf !

Tenter de percer dans des funérailles de théâtre, c'est perdu d'avance pour un acteur.

Merci Emma.

Couscous

Posté le : 05/04/2015 16:56
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Re: Défi du 3 avril 2015
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Exem,

Tu texte est totalement déjanté ! J'ai eu l'impression de rentrer dans la 4ème dimension. C'est de l'art ...abscons ! Le coup du vol des croix m'a fait rire. Je pensais qu'il voulait faire une sorte de bouquet avec pour le déposer sur la tombe de son oncle.

Ton sujet en inspire beaucoup !

Merci

Bises

Couscous

Posté le : 05/04/2015 17:03
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Re: Défi du 3 avril 2015
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Merci à tous, et en particulier à Couscous pour son défi de la semaine, et les bons et gentils commentaires qu'elle distribute à tous. A bientôt.

Posté le : 05/04/2015 17:12
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Re: Défi du 3 avril 2015
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Je ne serais rien sans vous tous et toute la bonne humeur et le talent que vous mettez dans vos participations.

C'est chaque fois un magnifique partage !

Bises Exem, et les autres (sinon on va faire des jaloux).

Mes textes (oui, j'en ai fait 2 petits...) arrivent bientôt.

Couscous

Posté le : 05/04/2015 18:53
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Re: Défi du 3 avril 2015
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Voici mes modestes productions qui sont intimement liées :

Adieux


Toute la famille s’est rassemblée autour du corps du défunt. Le père, Patrick, joint religieusement les mains. Les enfants ont allumé des bougies qu’ils tiennent devant leurs visages aux yeux rougis. Des larmes coulent le long de leurs joues, comme la rosée sur les tulipes un petit matin de printemps. Le maître de cérémonie prend la parole :
« Nous sommes ici réunis afin de dire adieu à Gilles. Il fut pour nous un ami, toujours proche, un confident capable de nous écouter des heures durant et de garder les plus lourds secrets sans nous juger. Il y a quelques semaines, nous avons, en ce même lieu, saluer la mémoire de sa compagne de toujours, Augustine. »

À cette phrase, la petit Emilie, six ans, éclate en sanglots. Sa sœur, Charlotte, pose sa main sur son épaule et la serre contre elle, signifiant toute la compassion fraternelle.
« Depuis lors, la solitude lui pesait. Il n’était plus le même et tournait souvent en rond, sans but. Son enthousiasme s’était envolé avec l’âme de sa bien-aimée. Nous nous souviendrons toujours de ce jour funeste où nous l’avons retrouvé inerte sur le tapis du salon. Il a enfin retrouvé sa chère Augustine. Recueillons-nous quelques instants à la mémoire de Gilles. »

Chacun baisse la tête et le silence règne quelques instants dans le lieu intimiste. Finalement la main de Patrick presse sur le déclencheur. L’eau tourbillonne au centre de la cuvette immaculée, emportant avec elle le corps de l’amphiprion ocellaris, plus communément appelé poisson clown.

Les clowns tristes

« Nous sommes réunis en ce jour pour rendre un dernier hommage à Gilles. »

Voici les premières paroles du prêtre, le Père Patrick, diacre à l’église Saint Genèse de Bourges. Il s’adresse à une assemblée très loin des clichés habituels de gens en vêtements sombres. Les personnes qui lui font face sont affublées de perruques vertes, rouges ou bleues, donnant l’impression d’une réunion syndicaliste la veille d’une grève générale en Belgique. Ils portent des pantalons et des vestes trop larges aux couleurs criardes, spectacle qui donnerait des sueurs froides à Jean-Paul Gaultier. Les visages sont peinturlurés et le maquillage autour des bouches dessine des sourires factices alors que les lèvres sont pincées et frémissantes. Seul un clown blanc aux larmes factices semble ne pas détoner dans la cérémonie.

Au milieu de la nef est placé un cercueil en bois brut auquel sont attachés des ballons de baudruche gonflés à l’hélium donnant l’impression de tenter désespérément d’emporter leur lourd fardeau vers les voûtes centenaires de l’édifice.

Après ses traditionnelles phrases d’introduction, l’homme d’Eglise invite Auguste, assis au premier rang à s’avancer sur l’estrade menant au chœur. Ce dernier monte péniblement les quelques marches, gêné par ses chaussures démesurées. Il fouille ses poches, en sort une souris blanche qu’il replace aussi sec et finit par retrouver son morceau de papier froissé. Il se racle la gorge bruyamment avant de commencer :
« Gilles était apprécié de tous. Il a commencé comme jeune clown dans le cirque familial avant de devenir le clou du spectacle. Nous nous souvenons tous de son audace et de sa bonne humeur communicative. Il adorait surprendre et surtout provoquer l’hilarité. Mais sa dernière blague nous laisse un goût amer. Pour amuser la galerie, il a jonglé avec des M&M’s. Mais un de ces bonbons est resté bloqué dans sa gorge. Comme il était coutumier à nous faire de mauvaises blagues, nous n’avons pas cru à son agonie et il a succombé. Adieu donc mon ami. Désormais tu feras rire au ciel. »

Le prêtre remet un cierge enflammé à Monsieur Loyal. Celui-ci se lève et allume les feux de Bengale disposés autour du cercueil. Les étincelles lumineuses crépitent et font luire les yeux humides de l’assistance.

Après les diverses lectures plus saintes les unes que les autres par le prêtre, chacun est invité à l’offrande. Suivant les dernières volontés du défunt, la chanson « A la queue leu leu » de la Bande à Basile se met à résonner dans l’édifice. Les clowns se lèvent, se placent en file indienne, les mains sur les épaules de celui qui le précède. Le défilé tourne autour du défunt. Les pièces sonnent en chutant les unes sur les autres dans le panier d’osier. Auguste reçoit une petite carte souvenir en remerciement de son modeste don, très modeste même car il a déposé un bouton de sa chemise. Il sourit à la vue de la photo de son meilleur ami en habit de clown. Il est pris d’un fou rire en découvrant au dos un bon de réduction pour un célèbre fast-food américain qui, comme tout le monde le sait, soutient la cause des clowns.


Posté le : 05/04/2015 19:37
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Re: Défi du 3 avril 2015
Plume d'Or
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Bonsoir chères amies et amis,

Devant des compétiteurs aussi redoutables que vous, j'ai essayé de bien faire.
Voici ma prose ou plutôt mon poème.
Je l'ai appelé la fable de la mort ridicule.


Il était une fois dans une terre étrange
Un peuple qui détestait vivement la mort.
Il ne vouait à son spectre aucune louange.
Et ne désirait pas s’en remettre à son sort.
Pour s’en détacher, il créa des lois absurdes
Sans crainte de passer pour un pays de gourdes.
Afin que de cette terre la mort circule,
Le parlement excella dans le ridicule.
Il fut interdit de décéder le dimanche.
Toutes les tombes devaient avoir une couleur blanche.
Plus aucune expression contenant le mot mort
Ne devait créer aux bonnes âmes quelque tort.
Et tant d’autres lois encore vinrent s’ajouter.
La mort, agacée, vint sur terre sans trop tarder,
Pour donner une leçon à ses ennemis.
Ah, ces hommes, ils croient ne plus être à ma merci !
Je vais leur jouer un drôle de tour, se convainc-t-elle !
Il se trouvait que le président de cette terre,
Qui ne désirait pas aller au cimetière,
N’en finissait pas de mourir en sa parentèle,
Laissant espérer un prompt retour à la vie.
Quelle aubaine pour la mort, saisie de l’envie,
De précipiter l’enterrement de cet homme,
Que nul protocole n’avait préparé, en somme.
La mort, très enjouée, précipita son trépas,
Qui fut à l’origine de bien des tracas.
Aucune tombe n’avait encore été creusée,
La cérémonie dut donc être reportée,
Au dimanche suivant la journée du décès.
La mort se décida à ourdir un procès
Devant le parlement qu’elle finit par gagner.
Les obsèques furent donc à nouveau ajournées.
Le jour du départ finit par se présenter,
Et la mort désira être dans l’assemblée.
Alors que l’office religieux battait son plein
Le célébrant montra des signes de faiblesses,
Finit par mourir, laissant les gens dans la détresse.
Ah, se dit la mort, quels vont être leurs desseins !
Ils vont devoir chercher un nouveau célébrant
Qui n’ait pas un destin aussi décourageant!
Le moment n’était pas aux débats politiques,
Le représentant de l’Etat devait agir vite.
Il faillait à tout prix éviter les temps morts,
Pour enterrer cet homme, sans nouveau report.
Un curé qui passait par là fut appelé,
A célébrer cette cérémonie raillée.
Il chuta sur les trépieds qui portaient le cercueil
Et le mourant en sortit sans beaucoup d’écueil,
Alors que ledit curé ne s’en sortit pas.
Que fallait-il faire devant ce nouveau trépas
Avec un mort qui voulait être de la fête ?
C’en étaient assez se dirent les élus bien bêtes,
Nous allons l’enterrer sans façon, sans office.
La famille du mort s’en prit à cette injustice,
Et voua à la mort tous les élus présents.
La mort ainsi appelée monta a la tribune,
Et parla en ces mots contre cette infortune :
Je suis la mort et j’ai voulu vous jouer un tour,
En me niant, vous n’empêchez pas mon retour,
Vous ne faîtes que me maintenir dans vos alentours.
Laissez moi vivre, recevez moi en troubadour,
Et je vous laisserai bien à vos mises en bière,
Avec modération bien sûr, dans vos chaumières.
La prochaine fois que vous me rencontrerez,
Faites le mort et vous me tromperez. Vous en conviendrez.

Et merci encore de m'accueillir parmi vous.

Bien amicalement.

Jacques

Posté le : 05/04/2015 23:32
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Re: Défi du 3 avril 2015
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@Couscous,
Deu textes qui en font presqu'un seul. Traité avec un sérieux et une tristesse qui foremnt un comique léger. Bref. Encore un bon travail soigné qui a le mérite d'être bien écrit, et décrit bien des morts d'êtres amusants.
@Istenozot
Tu as traité le sujet à la Boileau, celui qui me l'a inspiré. Un gros boulot que cette fable. C'est une vraie dissection du theme proposé.
Il y a tellement de vers que j'ai aimés. Car en fait, ce poème est comme une grappe de vers. On les cueilles comme des grains de raisin.

Il fut interdit de décéder le dimanche.

Il faillait à tout prix éviter les temps morts,

Il chuta sur les trépieds qui portaient le cercueil


Et bien d'autres...
Bon Lundi de Pâques.
Bises à tous.

Posté le : 06/04/2015 04:07
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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