| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Défi du 19 septembre 2015 [Les Forums - Défis et concours]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes



« 1 (2)


Re: Défi du 19 septembre 2015
Plume d'Or
Inscrit:
18/02/2015 13:39
De Dijon
Messages: 2303
Niveau : 39; EXP : 1
HP : 190 / 950
MP : 767 / 25284
Hors Ligne
Cher Serge,

A mon tour, je te remercie pour ces compliments que je sais sincères.
Je suis très touché et même ému; Eh, je suis un hypersensible qui peut déraper parfois! De plus en plus rarement en fait.

J'aime répondre aux défis de l'Orée. Dans les faits, j'en ai besoin. Ils sont pour moi des moments de respiration humaine et amicale avec des personnes auxquelles je m'attache.

J'ai particulièrement aimé le défi que tu nous a proposé.

Porte toi bien et prends bien soin de toi malgré les ans qui passent.

Amitiés de Paris où je me trouve.

Jacques

Posté le : 22/09/2015 12:47
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 19 septembre 2015
Plume d'Or
Inscrit:
14/03/2014 18:40
De Paris
Messages: 1111
Niveau : 29; EXP : 25
HP : 0 / 706
MP : 370 / 20720
Hors Ligne
C'est le premier texte que je lis de ce défi, mon cher kjtiti, et il m'a bien fait marrer. En plus, j'imaginais que ce thème allait forcément conjuguer passion culinaire et désir amoureux, ou l'inverse, alors que la morale de ton poème est nettement plus rigolote.
Je vais aller voir ce que les autres Loriens ont concocté, dans leurs casseroles diverses.
Culinairement,
Donald

Posté le : 23/09/2015 07:57
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 19 septembre 2015
Modérateur
Inscrit:
02/02/2012 21:24
De Paris
Messages: 1494
Niveau : 32; EXP : 96
HP : 0 / 799
MP : 498 / 28391
Hors Ligne
Que de belles participations !
KJ jugera peut-être la mienne hors sujet...
Amitié à tous !


L’amour à ma façon

Le père disait parfois
Que les carottes sont cuites
Que les jours sont défaites
Puis il prenait la fuite
Si loin de la maison

La mère disait souvent
Qu’il n’y a plus de beurre
Au rire de la crémière
Que sait-elle du bonheur
Celle qui avait raison ?

Alors on fait son temps
Au fond de cette étuve
Où la vie, autoclave,
S’écoule à chantepleure
Finit en salaison

Et le temps ça fait peur
Car ça fait cuire les femmes
Comme les pommes vapeurs
Aux téguments charnus
Aux tendres exhalaisons

Le cœur topinambour
Il a son propre rythme
Contretemps de cuisson
Et il ne sait pas dire
Avec modération

Alors laissez-moi faire
Mon éphémère cuisine
De ce grand maelström
De ce grand tourbillon

Laissez-donc faire l’amour
L’amour à ma façon

Posté le : 24/09/2015 22:32
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 19 septembre 2015
Administrateur
Inscrit:
30/05/2013 12:47
Messages: 1624
Niveau : 34; EXP : 9
HP : 0 / 827
MP : 541 / 26177
Hors Ligne
Elle a déposé là, avec beaucoup de grâce,
Son texte, en retenue, en nous disons :-‘’hélas,
L’ai-je bien descendu ce thème de titi’’
Trublion de L’ORée, et Tourangeau maudit,

En réponse à l’auteur du défi de ce jour,
Parlant trivialement de cuisine et d’amour,
Avec habilité et beaucoup de talent
Emma traite la chose, avec raffinement.

Avec son gout des mots, sans être inconvenante,
Elle évoque l’amour, la carotte de Nantes,
La fameuse crémière, dont on dit, par ailleurs
Que certains là voudraient, plus l’argent de son beurre.

De Parmentier, parlant du fameux tubercule,
Elle dit: exhalaisons, quand d’autres plus incultes,
Nous auraient évoqué la patate basique
Et l’odeur de la frite, en des termes moins chics.

Et le topinambour légumes de misère,
Que mangeaient nos parents pendant cette sale guerre,
Emma nous le conseille et sans modération,
Ce bel astéracée aiguisant les passions.

Pour finir, elle implore, de laisser mijoter,
Ses ardeurs passionnées, sachant qu’il faut compter,
Une vie toute entière, pour savoir bien aimer
Car vivre c’est s'ouvrir à l'amourr…, à s’aimer….

Grosses bises émma, et merci pour ton texte qui, comme je tente de le développer dans cet indigent poème, traite le sujet de manière élégante et délicieuse, ce qui, de ta part, n’est en rien surprenant.


Posté le : 25/09/2015 07:00

Edité par kjtiti sur 26-09-2015 03:08:13
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 19 septembre 2015
Plume d'Or
Inscrit:
14/03/2014 18:40
De Paris
Messages: 1111
Niveau : 29; EXP : 25
HP : 0 / 706
MP : 370 / 20720
Hors Ligne
Chère Emma,
C'est un poème doux-amer que tu nous livres là. Moi, j'ai bien aimé, surtout quand j'ai pensé au cadre du défi.
Je ne peux que constater à quel point ce thème a inspiré les plumes de l'Orée.
Bravo !
Donald

Posté le : 25/09/2015 07:58
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 19 septembre 2015
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 34739
Hors Ligne
Chère Emma,

Ta poésie est forte de vérités qu'il est bon de rappeler et tu le fais avec tant de talent, de douceur et un peu de malice.

Merci.

Couscous

Posté le : 26/09/2015 17:47
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant
« 1 (2)




[Recherche avancée]


Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
48 Personne(s) en ligne (34 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 48

Plus ...